Celle-ci a effectué son entrée dans le prestigieux groupe qu’est celui des centenaires à l’occasion d’une fête qui a réuni plusieurs membres de sa famille, amis et invités.



Le député de Deux-Montagnes, Benoit Charette, également ministre de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs, a notamment profité du moment pour lui remettre un certificat honorifique. Le conseiller municipal du quartier des Îles, Raymond Tessier, était aussi présent pour lui offrir, au nom de la Ville de Saint-Eustache, des fleurs et un autre certificat honorifique.



<h2>Une centenaire très active</h2>



Native de Montréal, la nouvelle centenaire a résidé sur le chemin de la Grande Côte, à Saint-Eustache, à l&#8217;intersection de la 42e&nbsp;Avenue, une trentaine d&#8217;années avec son mari Paul-Émile Raymond qui possédait alors le garage Shell situé tout à côté de la résidence de la petite famille.



Comptable pour l&#8217;entreprise familiale, elle a aussi eu la tâche d’élever deux filles, Diane et Anne. La famille s’est agrandie depuis avec l’ajout, au fil des ans, de trois petits-enfants (Judith, David et Vincent) et de quatre arrière-petits-enfants (Kelyane, Alexis, Zachary et William). Impliqués dans leur communauté, M. Raymond a été l’un des membres fondateurs du Club Optimiste Saint-Eustache-Est, tandis que Mme Lanthier Raymond a participé à l&#8217;organisation de plusieurs activités.



Toujours lucide, douce, déterminée et rieuse, l’Eustachoise aime beaucoup jouer à des jeux sur sa tablette électronique et adore le bingo.



«&nbsp;Elle a beaucoup voyagé et a été une personne très active. Elle aimait particulièrement la danse et pratiquait la danse en ligne environ quatre fois par semaine jusqu&#8217;à l’âge de 83&nbsp;ans. Malheureusement, une fracture accidentelle du fémur a diminué ses capacités physiques&nbsp;», raconte sa fille Anne, qui a travaillé pendant 36&nbsp;ans pour la Ville de Saint-Eustache, entre autres pour le Service des communications.



«&nbsp;Elle adore quand on la visite et sa famille est sa plus grande richesse. Nous allons la voir plusieurs fois par semaine à son plus grand bonheur&nbsp;», de conclure Anne Raymond, heureuse de souligner, au nom des membres de sa famille, le 100e&nbsp;anniversaire de sa mère Fernande Lanthier Raymond.

Le journal L&#8217;Éveil s&#8217;est entretenu avec l&#8217;homme d&#8217;affaire philantrope pour faire le point sur cette page d&#8217;histoire qui se tourne.



M. Goyer, président des Résidences funéraires du même nom, est un acteur respecté et reconnu dans le paysage des Laurentides. Après des années de dévouement, il aspire désormais à ralentir le rythme. « On ménage, on met de côté, mais il faut être capable d’en profiter aussi », confie-t-il, évoquant son désir de consacrer davantage de temps à sa famille et à ses petits-enfants.



<h2>Engagé dès le début</h2>



Son engagement remonte aux débuts de la Fondation Sercan «&nbsp;J&#8217;étais impliqué à la Maison de Sercan depuis le départ. Quand Fernand Biard a décidé de fonder la maison, j&#8217;ai été impliqué financièrement à ce moment-là. On a fait l&#8217;achat d&#8217;une chambre&nbsp;», raconte-t-il. C’est en 2010 que René Goyer accepte la présidence dans des circonstances difficiles : les fonds manquent et l’avenir de l’organisme est incertain. Il se souvient de l’appel de son ami, il y a 15 ans&nbsp;: «&nbsp;Fernand m&#8217;a appelé pour être sur le conseil d&#8217;administration. Quelques mois après, il s&#8217;est retiré. J&#8217;ai pris la présidence de la maison en 2010. »



<h2>Un défi qui a tout changé</h2>



« On avait beaucoup de difficultés. C’est à ce moment-là qu’on a fait l’ascension du Kilimandjaro », d’expliquer l’homme d’affaires. «&nbsp;On est allé chercher au-delà de 300 000 $. C’est ça qui a aidé à garder la maison ouverte », ajoute-t-il avec émotions.



Alors âgé de 54 ans, il se souvient des regards sceptiques et des préparatifs difficiles : « Le premier exercice, quand je suis descendu, je vais vous dire une affaire&nbsp;: ce n’était pas beau à voir. J’étais rouge, il manquait d’air », raconte-t-il en riant.



Mais malgré les doutes, l’équipe de 23 participants a complété le défi en une semaine et les fonds qu’elle a recueillis ont permis de donner à la Fondation les moyens de ses ambitions. Ce qui passerait invariablement par un agrandissement&nbsp;: « À un moment donné, on était rendu à la limite. Il fallait agrandir parce qu&#8217;on n&#8217;avait plus de place ».



La Maison ne pouvant plus répondre à la demande croissante, M. Goyer négocie l’achat de bâtiments voisins pour agrandir les installations, malgré la dissidence au sein même du C.A. . « C&#8217;était un projet de 3,9 millions », se souvient-il. « À l’époque notre trésorier avait donné sa démission parce qu&#8217;il ne pensait pas qu&#8217;on passerait au travers. Puis un an après, il a regretté, il est revenu. », raconte-t-il amusé.



<h2>Une fondation entre bonnes mains</h2>



Depuis ses débuts, Sercan s’est transformée pour devenir une référence en matière de soins palliatifs dans la région. L’organisme a non seulement surmonté les défis financiers, mais a également modernisé ses infrastructures. Elle a désormais 12 chambres complètement dédiées aux soins des patients en fin de vie, soit trois fois plus qu’à son ouverture à l’automne 2005. « On a un bain thérapeutique. Si des patients veulent avoir deux bains par jour, ils ont deux bains par jour. C&#8217;est très important&nbsp;», s’enorgueillit M. Goyer. «&nbsp;Tous les services que les grands centres ont, nous les avons aussi ».



<h2>Un héritage de cœur et de vision</h2>



René Goyer quitte aujourd’hui la présidence de la Fondation Sercan avec sérénité, confiant dans la relève qu’il a pris soin d’encourager et de former. « La relève, il faut la travailler avant qu’elle arrive sur le CA », rappelle-t-il, soulignant l’importance d’un engagement sincère et réfléchi. « Les gens qui sont là pour les bonnes raisons, ce sont sincèrement de bonnes personnes. »



Pour René, le leadership ne se mesure pas seulement aux projets réalisés, mais aussi aux liens créés. « La beauté de l&#8217;histoire, c&#8217;est les liens qui se font entre les administrateurs. Tu te fais des amis, mais des amis pour la vie », confie-t-il, rappelant que les relations humaines sont au cœur de tout engagement communautaire.



Même s’il aspire à profiter davantage de moments simples avec sa famille, notamment au bord de l’eau, dans son chalet Saint-Donat avec ses petits-enfants, René ne se détourne pas complètement de la philanthropie. « Vous me verrez encore ici et là, dans les activités », promet-il, prêt à s’impliquer dans des projets ponctuels qui lui tiennent à cœur.



Avec sa vision, son intégrité et son dévouement, René Goyer laisse derrière lui bien plus qu’un bâtiment agrandi ou des fonds collectés. Il laisse un exemple inspirant de leadership profondément humain et durable, ainsi qu’un appel à la relève : continuer d’agir pour perpétuer les valeurs de solidarité, de générosité et de respect.

René Goyer : un homme de cœur et de solutions

Il s’agira alors d’une 109e&nbsp;édition et celle de 2024 s’inscrit dans un contexte où l’aide alimentaire est en hausse constante et touche un plus grand nombre de personnes qui n’y avaient pas recours jusqu’à tout récemment.



Les chiffres ne mentent pas. À preuve, l’an dernier, les Chevaliers de Colomb ont distribué pas moins de 601&nbsp;paniers de Noël, une hausse de 11,3&nbsp;% par rapport à l’année précédente, alors que ce sont 540&nbsp;paniers qui avaient trouvé preneur. En 2021, l’organisme avait remis 509&nbsp;demandes de paniers, soit 18&nbsp;% de moins qu’en 2023.



«&nbsp;En ce temps plus difficile qui se poursuit, nous anticipons une augmentation importante des demandes&nbsp;», reconnaît d’emblée Jean Bisson, grand chevalier des Chevaliers de Colomb de Saint-Eustache, tout en appelant à la générosité légendaire de la population eustachoise.



Toujours l’an dernier, ce sont près de 40&nbsp;000&nbsp;boîtes de conserves que les Chevaliers de Colomb ont été recueillies, leur permettant justement de remettre 601&nbsp;paniers de Noël, dont ont bénéficié 904&nbsp;adultes et 323&nbsp;enfants. Et plus de 70&nbsp;000&nbsp;$ ont été, avec ces paniers, distribués sous forme de bons d’achat permettant à ces familles d’acheter de la nourriture périssable. Aussi, des cadeaux de Noël enfants ont été offerts à 165&nbsp;enfants âgés de 0-8 ans. Bref, une aide qui a permis à quelque 1&nbsp;300&nbsp;personnes de vivre un temps des Fêtes beaucoup plus joyeux.



<h2>Dix points de chute</h2>



Comme il n’y a plus de collecte aux maisons, tous sont donc conviés à aller déposer des denrées non périssables ou des dons en argent aux différents points de chute qui seront en place à Saint-Eustache durant cette journée du samedi 7&nbsp;décembre.



Ceux-ci seront situés aux endroits suivants&nbsp;:



1 &#8211; Centre communautaire Jean-Labelle &#8211; 365, rue Godard;



2 &#8211; Stationnement Maxi &#8211; Intersection 25e&nbsp;Avenue et rue Saint-Laurent;



3 &#8211; Centre commercial Grande-Côte – Intersection 41e&nbsp;Avenue et chemin de la Grande-Côte



4 &#8211; Maison Madeleine-Duquette – 147, rue Saint-Laurent



5 – Stationnement – Intersection boulevard Arthur-Sauvé et chemin de la Grande-Côte;



6 – Centre d’aide La Traverse (Centre communautaire Saint-Esprit) &#8211; 374, boulevard Pie&nbsp;XII;



7 &#8211; Mont Saint-Eustache – 360, rue Boileau;



8 &#8211; Marché Métro Arthur-Sauvé &#8211; 753, boulevard Arthur-Sauvé;



9 &#8211; Centre communautaire Rivière-Nord – 706, rue Primeau;



10 &#8211; Salle des Chevaliers de Colomb, 109, rue Saint-Nicolas.



Aussi, du 25&nbsp;novembre au 20&nbsp;décembre, de 9&nbsp;h à 15&nbsp;h, il sera possible d’apporter des denrées et des dons à la salle des Chevaliers de Colomb (109, rue Saint-Nicolas) ou aux établissements et commerces participants.



Pour toute information supplémentaire, il suffit de communiquer au 450&nbsp;473-5264 ou encore de consulter la <a href="http://www.facebook.com/cdcsainteustache/" target="_blank" rel="noreferrer noopener">page Facebook </a>des Chevaliers de Colomb de Saint-Eustache.

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