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Une carrière d’auteure bien engagée pour Alizée Goulet

L’auteure Alizée Goulet présente ici son deuxième ouvrage, un recueil de poésie intitulé « La tiédeur des sépultures ».

Une carrière d’auteure bien engagée pour Alizée Goulet

Publié le 01/02/2024

Si elle a mis six ans à compléter l’écriture de son premier ouvrage – un recueil de poésie paru en 2022 – , force est de constater que la carrière d’auteure d’Alizée Goulet, une résidente de Deux-Montagnes, est bien engagée.

Après l’accueil favorable qu’a reçu l’automne dernier son deuxième recueil de poésie, elle a décidé d’explorer, pour la suite des choses, deux univers littéraires différents qu’elle aime bien.

Tout d’abord, celle qui a grandi à Deux-Montagnes est à rédiger un livre jeunesse destiné aux 0-3 ans. La parution de cet ouvrage est prévue pour l’automne prochain. Elle a aussi pour projet un roman qui devrait se retrouver en librairie à l’hiver 2025.

Pour Alizée Goulet, qui a grandi entourée de livres l’ayant accompagnée dans chaque moment de sa vie, dont un « nombre infini d’entre eux » emprunté à la bibliothèque de Deux-Montagnes, « répondre à ces livres aimés à travers sa propre écriture était inévitable », dit-elle pour expliquer d’où lui vient ce goût de l’écriture qui l’anime plus que jamais.

Après les troubles alimentaires, le deuil

Mais, revenons à ce qui a déjà été publié. Après « Ennuagée» (Éditions Triptyque), un recueil de poésie paru en janvier 2022 qui aborde les troubles alimentaires, la Deux-Montagnaise âgée de 31 ans a lancé, en septembre dernier, un autre recueil de poésie, intitulé celui-là « La tiédeur des sépultures » (Poètes en brousse).

Dans ce deuxième opus, elle a décidé, à la suite de la perte d’un être cher, d’explorer les traces que la disparition laisse dans les corps et les gestes de ceux et celles qui doivent continuer à vivre.

« J’y aborde l’expérience du manque; la détresse qui assaille le corps et l’amour, la précarité de chaque instant de répit de la douleur, le décalage qui s’insinue entre soi et le reste du monde. J’y exprime la circulation des souvenirs qui passent par les os, la peau, par l’urgence de retrouver l’être défunt. Or, dans le livre, le deuil est vécu à deux, et c’est dans la présence de l’autre que l’ombre de la guérison se tient », raconte-t-elle.

« Les enjeux présents dans ce second recueil sont bien différents du premier, mais il y est toujours question d’une immense gratitude en l’amour ; celui des minuscules événements qui font du monde un espace poétique, celui des personnes qui se sont un jour posées dans nos vies et ont décidé d’y rester », ajoute l’auteure.

Ce deuxième recueil s’est attiré de bonnes critiques, dont celles du chroniqueur Steve Gagnon lors de l’émission « Il restera toujours la culture! », diffusée sur ICI Radio-Canada Première le 28 septembre dernier. L’ouvrage est aussi apparu, l’automne dernier, dans les suggestions de lecture des bibliothécaires de la Bibliothèque et Archives nationales du Québec / Grande Bibliothèque.

Alizée Goulet ne s’en cache pas, l’accueil reçu pour ses deux premiers ouvrages représente une « immense joie » dans sa vie. « Écrire est un geste qui se complète par la lecture, et être lue est un privilège auquel je ne m’habituerai jamais », de conclure celle-ci.

Pour suivre l’auteure : www.facebook.com/people/Alizée-Goulet/691684122/; pour se procurer ses ouvrages : www.groupenotabene.com/ et https://poetesdebrousse.org/.