« J’aurais aimé avoir l’or, [surtout] quand tu es à un skieur de l’avoir. Ce n’est pas crève-cœur. J’ai fait ce que je voulais faire. Je suis satisfait. Je n’ai aucun regret. Les Jeux olympiques, c’est spécial. Il y a plein d’émotions qui viennent avec; l’attente avant de compétionner. Je veux remercier toute mon équipe qui est ici avec moi à Beijing pour le travail qu’elle a fait, ma famille qui est à la maison », a commenté, après sa descente, le médaillé d’argent sur les ondes de Radio-Canada.
Plus tôt, avant d’accorder cette entrevue, Mikaël Kingsbury (82,18) venait de remporter, à ses troisièmes Jeux olympiques d’hiver, la médaille d’argent lors de l’épreuve des bosses disputées à la station d’hiver de Genting Snow Park, située à 140 km au nord-ouest de Pékin.
On le sait maintenant, il a été devancé par le Suédois Walter Wallberg (83,23), dernier à prendre le départ lors de l’ultime finale à laquelle prenaient part les six skieurs qui s’y étaient, un peu plus tôt, qualifiés. La troisième marche de ce podium en bosses appartient au Japonais Horishima Ikuma (81,48) qui a dû trimer dur que prévu pour avoir droit à sa médaille de bronze..
Un opposant plus rapide sur piste
Avant-dernier à skier lors de la toute dernière finale de cette compétition, Kingsbury a réussi à devancer le Japonais Horishima Ikuma pour prendre momentanément le premier rang. Il a dévalé la pente en 25,02 secondes et réalisé, à son deuxième saut, un cork 1080.
Mais, c’était sans compter sur le Suédois Walter Wallberg qui prenait part à ses deuxièmes Jeux olympiques d’hiver. Celui-ci a littéralement survolé sa descente en 23,70 secondes; un rapide temps qui aura finalement fait la différence dans son pointage final et qui lui aura permis de ravir la première position à Kingsbury. Le skieur de Suède a obtenu 16,75 points pour cet aspect de la course, alors que l’athlète de Deux-Montagnes en a récolté 15,01 pour sa vitesse d’exécution.
Une année à la fois
Kingsbury n’a peut-être pas réussi à égaler l’exploit d’Alexandre Bilodeau, détenteur de deux médailles d’or en bosses, mais l’athlète de 29 ans estime avoir bien « joué son jeu de cartes » compte tenu des conditions difficiles qu’offrait la piste en ce samedi soir du 5 février 2022.
« Une autre médaille olympique, ce n’est pas rien. Je vraiment fier de mon parcours. Je les ai déjà gagnés les Jeux olympiques. Ce que j’ai fait au cours des quatre dernières années a été spécial et de ramener une autre médaille à la maison, j’en suis vraiment fier », a ajouté le «King des bosses » qui compte maintenant y aller une année à la fois avant de décider s’il sera des prochains Jeux olympiques, en 2026, en Italie, alors qu’il sera âgé de 33 æns.
D’ici là, ce qui lui importe, c’est maintenant retrouver les membres de sa famille et sa copine dont les noms figuraient incidemment sur son casque.
MOTS-CLÉS
Athlètes d'ici
Mikaël Kingsbury
compétition de bosses
Jeux olympiques
Chine
Pékin