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Aleksandra Wozniac: une confiance à rebâtir

La Blainvilloise Aleksandra Wozniak bien déterminée à remonter au classement.

Aleksandra Wozniac: une confiance à rebâtir

Publié le 25/07/2016

De retour à la compétition depuis le mois de septembre dernier, après avoir subi une blessure à l’épaule droite qui l’a écartée de la compétition pendant un an, la joueuse de tennis blainvilloise Aleksandra Wozniak s’amène au tournoi de la Coupe Rogers avec l’objectif de gagner le plus de matches possible certes, mais aussi de rebâtir cette nécessaire confiance qu’il faut pour relancer sa carrière.

Et jouer à Montréal, dans un stade qu’elle affectionne particulièrement, pourrait jouer en sa faveur.

Une sixième participation à la Coupe Rogers

Car, Wozniak avoue sans détour être particulièrement heureuse et excitée d’être en mesure de jouer de nouveau à Montréal. Il s’agit pour elle d’une sixième participation à la Coupe Rogers depuis 2009, et sa meilleure performance a été enregistrée en 2012, alors qu’elle avait atteint les quarts de finale.

«C’est excitant. Mes parents m’amenaient ici toute jeune avec ma sœur qui m’a initiée au tennis. Elle était championne canadienne et je voulais devenir comme elle. J’étais toujours émerveillée de voir les meilleurs au monde. Et je rêvais de jouer un jour sur le court central. C’était un rêve de petite fille et, avec le temps, je l’ai finalement réalisé. Et je suis chanceuse de pratiquer encore aujourd’hui un sport que j’aime», de se remémorer, en entrevue téléphonique, celle qui a commencé à jouer au tennis dès l’âge de 3 ans.

Le rêve d’Aleksandra Wozniak se poursuivra cette semaine, elle qui aura toutefois fort à faire dès la première ronde, alors qu’elle sera confrontée à l’Italienne Sara Errani, 25e raquette au monde. Si elle l’emporte mardi après-midi, la Blainvilloise pourrait, en deuxième ronde, croiser sur son chemin la Tchèque Karolina Pliskova, qui pointe, elle, au 17e rang.

Un retour au jeu difficile

Wozniak ne l’aura donc pas facile, tout comme l’est d’ailleurs son retour au jeu. En effet, les victoires peinent à s’accumuler, et, conséquemment, les points qui lui permettraient de grimper au classement. Pour le moment, elle se situe au 465e rang, comparativement à la 854e position qu’elle occupait en début d’année.

Au moment de subir son opération, en septembre 2014, l’ancienne 21e mondiale se classait au 108e rang. Cette année, elle bénéficie cependant d’un classement protégé, lui donnant le droit de participer à six tournois de la Women Tennis Association (WTA) et deux grands chelems.

Aussi, la joueuse de 28 ans a droit à certaines invitations, comme c’est le cas cette semaine à Montréal, alors que Tennis Canada lui a accordé un laissez-passer directement pour le tableau principal.

Une année d’ajustements

«C’est une année pleine d’ajustements. Tu dois t’ajuster aux voyages, aux entraînements, à une nouvelle épaule. Et rebâtir ta confiance, ton classement et ton jeu. Ce n’est pas évident. Un an d’absence hors du terrain, c’est très long», de raconter Aleksandra.

Celle-ci indique que l’un des grands défis auquel elle fait face ces temps-ci est de regagner sa confiance au service, mais aussi de s’adapter à la nouvelle réalité du tennis féminin. «Depuis l’opération, j’ai changé ma technique et le mouvement sur mon service. Aussi, le tennis a beaucoup changé. N’importe quelle fille, pas seulement du top 50 ou top 20, peut te battre. Les filles classées 200e au monde frappent rapidement et sont beaucoup plus offensives», de constater Wozniak.

Mais, du même souffle, celle-ci prend bien soin d’ajouter: «Je suis cependant très motivée à poursuivre ma carrière de tennis. J’adore encore mon sport. J’ai toujours la passion, la volonté de faire les efforts pour pouvoir remonter au classement».

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