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Nord-de-Rire se lance en grand

Photo Stéphanie Prévost – Marc Laurin, conseiller municipal et maire suppléant, monte dans l’arène.

Nord-de-Rire se lance en grand

Publié le 17/07/2024

Le Festival Nord-de-Rire s’est présenté sur le territoire de Mirabel pour une première édition réussi, les 4 au 6 juillet dernier. Humour, lutte et animations en tous genres étaient présents pour les trois journées.

« En 2022, la Ville de Mirabel nous avait donné une chance de nous prouver dans le cadre du 50e. J’ai présenté un échantillon de ce qu’on pouvait faire et ç’a été un succès », affirme Alexandre Paradis, organisateur du Festival Nord-de-Rire. Avec un peu d’organisation, le festival est maintenant de retour avec une formule complète. 

Malgré les journées chaudes, de nombreux spectateurs se sont déplacés pour les différentes activités. La soirée de lancement a accueilli 230 personnes pour l’enregistrement du Gong show. « Une belle première édition sur le territoire de Mirabel. La météo est venue jouer un peu les trouble-fête avec une chaleur et humidité intense le vendredi. Et le samedi, une pluie diluvienne s’est abattue juste avant les spectacles du soir », résume l’organisateur.

L’humour à la tonne…

Certains habitent d’ailleurs dans la région, et apprécient s’y impliquer. « C’est tout le temps énervant de jouer devant du monde de chez nous. Parce que ça fait tellement longtemps que je suis ici, qu’il y a toujours un stress de plus de vouloir bien performer », mentionne Patrick Groulx. L’humoriste, fier résident de Saint-Colomban depuis 18 ans, s’est d’ailleurs vu proposer l’animation du vendredi soir. 

Autant a-t-il apprécié découvrir ses invités, qu’il a aimé les présenter. « J’ai donné carte blanche. Mais j’ai été les rencontrer, je me suis renseigné. Tout le monde est gentil. J’ai même mis mon sceau “Approuvé” », sourit-il.

Marianna Mazza et P-A Méthot était également dans les noms les plus connus de l’événement. Beaucoup d’artistes de la relève se sont vu offrir de la place. « J’essaie d’y aller avec de l’humour plus grand public. C’est autant pour le plaisir de l’artiste que de la foule », souligne l’organisateur. 

L’une des humoristes que le public a pu découvrir a été Olivia Leclerc. Montant sur les planches depuis tout juste un an, elle en était à son premier événement de cette envergure. « Ce n’est pas la première fois que je fais de la scène, comme j’ai fait l’école de théâtre auparavant. Je suis beaucoup sur les réseaux sociaux aussi », mentionne la jeune humoriste. 

Photo Stéphanie Prévost – Olivia Leclerc est une humoriste de la relève qui a su soulever la foule lors de la soirée du vendredi.

Malgré tout, c’est un saut dans le vide qu’elle fait, à chaque fois qu’elle atteint un nouveau public. Elle ne sait jamais qui la connaîtra ou pas, mais chaque fois elle est heureuse de se donner à fond. « Je trouve ça gratifiant de me dire que je suis rendue à l’étape de me faire présenter par Patrick Groulx », souligne Olivia. 

Même si le mot relève peut faire peur à certains, Olivia le voit plutôt comme un défi. Elle connaît ses forces et ses faiblesses, préférant l’improvisation à la structure. Chose certaine, elle se sent bien là où elle est et se considère comme chanceuse dans son parcours. « Il y a un an quand j’ai dit que j’allais faire de l’humour, mon entourage disait qu’il était temps », sourit-elle.

… mais aussi

En plus des spectacles d’humour, les gens présents ont pu assister à un gala de lutte. « C’est eux qui nous ont contactés et je me suis dit que ça serait bien. La lutte, c’est de plus en plus populaire et il y a un public », se rappelle Alexandre Paradis, soulignant qu’il n’est pas exclu que l’élément revienne dans de prochaines éditions. 

Plusieurs professionnels étaient présents, venant de ligue comme la Beauharnois Championship Wrestling et l’Alliance de Lutte canadienne. Le maire suppléant, Marc Laurin, a d’ailleurs été intégré dans la troupe, faisant partie du numéro final, montant dans l’arène pour une première fois.

L’idée de faire un événement lors de la première fin de semaine de juillet était de permettre au plus grand nombre possible d’y participer, autant dans la population que pour les humoristes. « C’est la fin des classes. Les gens sont excités, les parents sont contents. C’est l’effervescence. La saison estivale commence et tout le monde a envie de faire quelque chose et sortir », affirme Alexandre Paradis.