Et pour le président et la directrice générale de TBL, Claude Desjardins et Marie-Claude Granger, la région des Basses-Laurentides est en bonne position, elle qui a en poche de nombreux atouts, à commencer par ses nombreuses entreprises agrotouristiques et son offre de plein air.
«Notre objectif est de faire découvrir le tourisme de proximité et ainsi créer l’habitude et le réflexe de venir chez nous», de dire Claude Desjardins, qui estime que la région a relativement été épargnée à ce jour, voire avantagée pour certains secteurs, en raison du fait qu’elle est située dans le Grand Montréal et que sa clientèle est très majoritairement déjà composée de touristes d’un jour.
«Pour les hôtels, les restaurants et le milieu culturel, cette période que nous vivons est très difficile. Certaines entreprises ne pourront pas s’en remettre. Par contre, pour certains secteurs, comme les entreprises agrotouristiques et tout ce qui touche le plein air, il y a de très belles réussites. L’offre des Basses-Laurentides dans ces deux secteurs est diversifiée, intéressante et dynamique», de renchérir Marie-Claude Granger.
Faire face à la pandémie
Avant de penser à cette relance, il a cependant fallu faire face à cette pandémie. Dès les premières semaines, TBL a ainsi réorienté ses campagnes de promotion, modifié ses approches, autant sur le Web que sur les médias sociaux, et cela a donné «de très bons résultats», estiment le président et la directrice générale.
«La sensibilité à l’achat local et à une alimentation de qualité et de proximité nous aurons bien servie», d’ajouter Marie-Claude Granger, rappelant que, dès le début de la pandémie, c’est justement vers le tourisme local, et donc l’achat local, que son regroupement s’est tourné pour y faire face.
Et justement, quand cette pandémie inattendue a frappé, Tourisme Basses-Laurentides dit avoir plus que jamais supporté et échangé avec les entreprises de la région afin de mieux les servir en cette période d’incertitude.
«Je crois que nous avons été proactifs et présents pour elles. Nous sommes parmi les premiers bureaux touristiques à avoir rouvert le service à la clientèle, en juin dernier», juge M. Desjardins, tout en ajoutant que «les subventions salariales ont été grandement appréciées» et tout en espérant que «les subventions pour les emplois d’été seront généreuses pour remettre nos jeunes en action.»
Les premières leçons à en tirer
Déjà, Claude Desjardins et Marie-Claude Granger disent tirer des leçons de cette pandémie et la grande première de celles-ci, à leur avis, a été de se rappeler «que c’est beau et bon chez nous», qu’il faut en être fier et qu’il faut supporter l’économie locale.
«La pandémie aura permis quelques bonnes prises de conscience, à savoir que nous avons un merveilleux terroir, une belle région à découvrir, des gens passionnés de vous faire découvrir nos richesses et l’importance d’acheter local. Si la pandémie peut avoir servi à cela, au bout du compte, on en sortira relativement gagnant», d’indiquer ceux-ci.
«L’humain a une bonne capacité d’adaptation. Espérons juste qu’il gardera de bonnes habitudes de consommation dans l’avenir», de conclure les deux représentants de Tourisme Basses-Laurentides.
Benoît Bilodeau
benoitb@groupejcl.ca
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