Et avec le plan de déconfinement qui suit graduellement son cours et qui annonce, après plusieurs mois d’incertitude et de restrictions, une reprise des activités dans le secteur touristique, déjà ce retour à une «certaine normalité» est salué comme il se doit par les férus de plein air.
Les Sentiers de l’Abbaye d’Oka
À tout seigneur, tout honneur, parlons d’abord des Sentiers de l’Abbaye d’Oka. Pourquoi? Parce qu’ils sont situés sur un site où les moines trappistes, venus de France à la fin des années 1880, ont, notamment, établi une ferme-école, devenue par après une école d’agriculture puis un institut agricole, et fabriqué durant presqu’un siècle le célèbre fromage Oka.
Les moines, qui ont quitté Oka en 2009 pour s’établir dans un nouvel abbaye à Saint-Jean-de-Matha, ont aussi laissé en héritage un prestigieux monastère, appelé l’Abbaye-Notre-Dame-du-Lac, classé «site patrimonial» par le ministère de la Culture et des Communications du Québec depuis 2019.
Ils ont aussi cultivé et mis en terre plusieurs espèces de plantes et d’arbres qu’il n’est possible que de voir à cet endroit grâce aux Sentiers de l’Abbaye d’Oka [https://velo.abbayeoka.ca].
Le site de L’Abbaye d’Oka compte, en effet, plus de 30 km de sentiers entretenus et balisés pour le vélo de montagne, le ‘’fatbike’’, la course et la randonnée pédestre, dont 31 pistes de niveau «très facile» à «très difficile» qui sont accessibles à partir du côté nord et du côté sud de l’entrée des visiteurs situé au 1600, chemin d’Oka, à Oka.
L’endroit offre plusieurs autres services tels que l’hébergement, visites guidées, événements et la restauration qu’il est possible de découvrir en visitant le site web [abbayeoka.ca]. Également, L’Abbaye d’Oka a conclu un partenariat avec une boutique qui propose sur place location et vente de vélos de montagne, services de réparation et d’entretien, clinique d’entretien et autres.
Le parc national d’Oka
Également, une autre attraction vedette est sans l’ombre d’un doute le parc national d’Oka [www.sepaq.com/pq/oka ] qui a beaucoup à offrir aux amateurs de plein air, et encore plus durant la belle saison. Une grande partie du territoire du parc a longtemps été la propriété des missionnaires sulpiciens Au départ, le parc okois n’avait que 1,6 km2 de superficie quand le gouvernement du Québec en acheta une petite portion en 1962 pour en faire une réserve de chasse et de pêche. Mais, en 1974, avec la popularité des activités de plein air, le gouvernement québécois acquit quelques terres additionnelles, dont la colline du Calvaire, pour porter la superficie du parc à 23,7 km2.
Au menu, des sentiers de randonnée de pédestre, dont l’un mène tout au haut du calvaire d’Oka, où s’y trouve les trois chapelles construites pendant le 18e siècle, par les frères sulpiciens, un sentier de 6,7 km de terrain accidenté pour cyclistes aguerris et des activités d’observation de la faune.
On pourra aussi possible, sur place, à défaut d’avoir les siens, de louer les équipements nécessaires pour s’adonner au canot, au kayak, au surf à pagaie et au pédalo sur le lac des Deux-Montagnes.
Et, bien sûr, ne l’oublions pas, il y a la fameuse plage que fréquentent des milliers de baigneurs et de pique-niqueurs par beau temps.
Voilà pour deux premières propositions, mais d’autres sont évidemment au menu. Pour en savoir davantage, il suffit de consulter le site [www.municipalite.oka.qc.ca/decouvrir-oka/] de la Municipalité d’Oka, section <<Découvrir>>, ou encore le [www.basseslaurentides.com], de Tourisme Basses-Laurentides.
Benoît Bilodeau
benoitb@groupejcl.ca
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