Une infolettre de l’OIIAQ présentait le projet, mais les deux passionnées de sport de combat ne se sont pas consultées avant de s’inscrire : « Au moment où on a postulé pour l’activité, Kim Clavel et moi, on ne s’en était pas parlé! Comme nos parcours se ressemblaient, comme on s’est entraînées ensemble, les responsables du projet nous ont jumelés et on a pu partager nos expériences en tant que boxeuses et infirmières auxiliaires », partage Mme Revel.
« La boxe et les soins infirmiers sont deux mondes complètement différents, mais on se rend compte qu’il y a beaucoup de similitudes dans la pression de performance dans le milieu du travail. J’étais sur l’équipe du Québec et l’équipe canadienne pendant que j’étudiais pour devenir infirmière. Dans l’épisode, on parle de la discipline, comment c’est possible pour jumeler les deux et quelles stratégies ont mené à ça », explique la boxeuse.
Même si elle et Kim Clavel ont deux CV complètement différents, Elena Revel explique qu’il y a de beaux parallèles à faire en tant qu’infirmière auxiliaire et en tant qu’athlète : la discipline, la rigueur, la résilience. « J’ai commencé à boxer en 2012 et j’ai terminé mes études comme infirmière auxiliaire en 2020. Je voyais que ma carrière d’athlète amateur allait terminer et je voulais quelque chose de plus solide pour être sûre d’avoir une stabilité financière. J’ai toujours aimé travailler le côté humain et la communauté. Les soins infirmiers m’interpellaient. Avant d’accrocher mes gants, je voulais commencer une formation qui pourrait m’amener à mettre du pain sur la table, et je savais qu’il y avait de la demande dans ce domaine-là! »
Elena n’aurait pas accroché ses gants pour de bon. Elle a fait les démarches pour les combats professionnels éventuellement, mais elle assure que ce n’est pas pour bientôt : « Je m’entraîne beaucoup, mais je n’ai pas d’échéance de combats qui arrive prochainement. J’ai passé mes licences professionnelles, mais d’autres projets m’attendent aussi. »
Dans la hiérarchie des soins, les préposés aux bénéficiaires offrent des soins de base tandis que les infirmières auxiliaires sont entre les préposés et les infirmières : « Les infirmières auxiliaires, on est un peu l’assistante des préposés aux bénéficiaires et l’assistante des infirmières. J’adore travailler en équipe, on est les oreilles des deux côtés. Je pense qu’on a la meilleure position. On est le juste milieu qui est capable de bien communiquer avec tout le monde pour établir des soins de base ou des soins plus prioritaires. On fait de l’observation, mais on ne fait pas de l’évaluation, c’est un geste réservé aux infirmières », détaille Elena Revel.
Questionné sur la violence et la recherche de la commotion dans la boxe, Elena Revel trouve qu’il y a tellement plus que le combat : « La boxe, c’est vraiment plus que de se donner des coups de poing. Avec tout l’entraînement en arrière-scène, c’est fou comment il faut être dédié à la tâche pour entrer dans un ring. C’est tellement exigeant physiquement et mentalement. Il y a un côté de respect mutuel entre les personnes qui boxent. Ça m’a tellement amené de bonnes choses que le risque de blessure ne m’a jamais arrêté. La détermination, la confiance en soi et la concentration sont des éléments essentiels que j’ai développés avec cette passion-là. »
Pour visionner les trois épisodes de la web-série, consulter la page YouTube de l’OIIAQ.
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