De retour au travail après trois semaines de vacances, ce qui explique pourquoi la chronique Notes du calepin que vous aimez tant n’a pas paru durant cette période! Trois semaines de bon repos, ici en région, à effectuer des travaux de réparation à la maison, à faire du ski alpin et à faire la grasse matinée! Comme quoi la vie peut parfois être plus dure que cela! Mais, avouons-le, c’est toujours un peu difficile de reprendre le collier, surtout après trois semaines qui permettent de décrocher totalement du boulot, mais ne vous en faites pas, c’est comme faire de la bicyclette: cela ne se perd pas!
Ce n’est pas parce que c’est les vacances que l’actualité, elle, en prend. La dernière semaine, sur le plan provincial, aura été celle pour Yves Bolduc de tourner la page sur sa carrière politique. Et, disons-le, c’est une fin de carrière plutôt triste pour M. Bolduc dont le passage au ministère de l’Éducation du Québec ne passera certainement pas à l’histoire. Une fin de carrière qui, malheureusement pour nous, pauvres contribuables, coûte pas mal cher. En effet, M. Bolduc doit toucher une allocation de transition de 150 000 $ (ce qui, il est vrai, est toujours légal pour le moment, mais immoral aux yeux de plusieurs) et son départ, volontaire faut-il le préciser, provoquera la tenue d’une élection partielle dans la circonscription de Jean-Talon qui coûtera 600 000 $. Plusieurs organismes sans but lucratif qui ont peine à boucler leur budget et à amasser quelques milliers de dollars lors d’activités de financement auraient bien aimé, à mon avis, se partager ces 750 000 $ associés à la démission de M. Bolduc. Il est plus que temps que cette pratique d’allocation de transition cesse…
Un petit mot, plus réjouissant cette fois, pour vous signaler la sortie d’un ouvrage cosigné par Georges Aubin et Jonathan Lemire, deux spécialistes de l’histoire des patriotes. Précisons que Jonathan Lemire signe depuis 10 ans maintenant la chronique Histoire de 1837-1838 dans votre hebdo L’ÉVEIL et accessible sur le [www.leveil.com]. Dans cet ouvrage intitulé Ludger Duvernay: Lettres d’exil, 1837-1842 (VLB éditeur), les deux auteurs dévoilent la correspondance de Ludger Duvernay durant ses années d’exil forcé aux États-Unis après les rébellions de 1837-1838. Considéré comme l’un des plus grands journalistes de l’histoire du Québec, celui-ci a été, rappelons-le, une figure importante du mouvement patriote et le fondateur de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal qui compte une section dans la région immédiate appelée Jean-Olivier-Chénier. Je vous invite à lire, dans l’une de nos prochaines éditions, un texte portant sur le lancement de cet ouvrage au Centre d’art La petite église qui a eu lieu le 22 février dernier.