Dans un communiqué de presse, M. Lauzon a dit comprendre, dans un premier temps, que les trois conseillers en question veuillent apaiser la grogne de leurs partisans, compte tenu du fait qu’ils ont, eux aussi, approuvé cette hausse de taxes. «Une décision difficile et déchirante, mais imposée par le devoir de la Ville de faire face à ses nouvelles charges de 1,6 million pour l’année 2011», a-t-il commenté. Du même souffle, M. Lauzon n’a pas manqué de rappeler que les membres de l’opposition avaient, une semaine avant le dépôt du budget, décrié la hausse potentielle du compte de taxes, pour ensuite l’approuver avec les membres de son équipe.
À nouveau, le maire Lauzon a expliqué que ces nouvelles charges sont justifiées par le début des paiements d’emprunt pour les travaux de l’usine de filtration et des étangs aérés, par le déficit du fond de pension, par les déficits de l’Olympia et du Manoir Grand-Moulin, phase I, auxquelles s’ajoutent les dépenses reliées aux demandes urgentes des services municipaux.
Aussi, le maire Marc Lauzon s’explique mal les sous-entendus du conseiller municipal Guillaume Bouvrette à l’effet que la Ville disposait d’un surplus de 1 million de dollars lorsque son équipe est arrivée au pouvoir, en 2005. «Il s’agissait, dans les faits, d’un surplus affecté. Cette somme était réservée au paiement d’une partie des travaux d’asphaltage exécutés en 2002, à raison de 250 000 $ pour les quatre années suivantes. Ce pourquoi l’administration Lauzon n’avait aucune marge de manœuvre», a tenu à préciser le maire deux-montagnais.
En ce qui a trait aux propos de la conseillère municipale Nathalie Chayer, qui juge incorrects les investissements de l’usine de filtration d’eau, du terrain synthétique et du feu de circulation de la 9e Avenue, M. Lauzon tient à rappeler que, dans ces trois cas, «celle-ci avait approuvé les dépenses en tant que membre du conseil municipal au moment de la prise de décision».
Enfin, le maire de Deux-Montagnes a invité les membres de l’opposition «à vérifier leurs sources avant de faire des sorties publiques», tout en les remerciant «pour leur ouverture d’esprit et leur professionnalisme en ce qui a trait au processus budgétaire».