«Il n’y a pas un matin où je suis allé au boulot à reculons. Au contraire! Chaque jour, ça me tentait. Durant toutes ces années, j’ai eu le plaisir de côtoyer des gens d’affaires de qualité et inspirants, des administrateurs engagés, dévoués et motivés par le développement de leur Chambre, ainsi qu’une équipe de travail qui m’a stimulé et aidé à grandir. Cela aura été une belle période de ma vie», de mentionner le principal intéressé en entrevue avec L’ÉVEIL pour justement parler de ces années passées à la barre de la CCI2M.
Ces neuf années représentent des mandats respectifs de quatre, trois et deux ans. «Quand est venu le temps, la dernière fois, de renouveler mon mandat, j’ai opté pour une période de deux ans, plutôt que trois comme on le souhaitait. J’avais alors 60 ans et je pensais déjà à préparer la relève», de dire celui qui souhaite maintenant, entre autres choses, s’occuper de ses trois petits-enfants.
«Je n’arrête pas de travailler pour autant, car j’aurais deux dossiers de développement à gérer, mais sans gestion de personnel. Aussi, je souhaite poursuivre mon implication dans le milieu, notamment au sein de la Corporation du moulin Légaré, du Grenier populaire des Basses-Laurentides et de la Corporation du théâtre de Saint-Eustache qui gère la nouvelle salle de spectacle Le Zénith», de mentionner M. Goyer qui a aussi commencé à donner un coup de pouce à l’organisme Toulèsarts.
À titre de directeur général, Michel Goyer se dit particulièrement satisfait de certains bons coups que son équipe et lui ont réussis au fil des années, à commencer par l’établissement de règle de gouvernance «collées à la réalité d’aujourd’hui». Aussi, le regroupement des deux chambres de commerce en une seule ou encore l’instauration d’un programme d’achat local représentent d’autres sources de fierté pour M. Goyer.
«Ce dont je suis aussi heureux, c’est d’avoir contribué à changer la culture des gens d’affaires d’ici. Ceux-ci ont compris qu’ils n’étaient pas en compétition l’un contre l’autre, mais qu’ils pouvaient échanger entre eux lors de nos activités de réseautage, par exemple, et ainsi élargir leur expertise, profiter de partenariats», de mentionner Michel Goyer, précisant au passage que le nombre de membres est passé, en neuf ans, de 300 à 725, y compris une trentaine d’organismes communautaires.
«Je suis fier du travail accompli. Je laisse une Chambre qui est reconnue, qui rayonne, qui est présente auprès des consommateurs et des gens d’affaires. Une Chambre incontournable qui s’est positionnée parmi les 20 plus grandes chambres de commerce au Québec. Je cède également une équipe forte partageant une expertise complémentaire et déterminée à travailler et à être au service d’abord et avant tout, auprès des gens d’affaires membres de la Chambre», de dire Michel Goyer.
Aussi, ce dernier n’a pas voulu compléter ce bilan sans remercier son cousin René Goyer qui l’a incité à postuler au poste de directeur général en 2006 et qui lui a formulé les premiers conseils d’usage. Il a aussi tenu à remercier «son» premier président, Jean-Paul Léonard, avec lequel il a effectué ses premiers pas dans ce réseau de gens d’affaires qu’il ne connaissait pas.