Ces nouveaux véhicules, 15 au total, font dorénavant partie de la flotte de l’entreprise Robert Paquette Autobus et Fils, basée à Saint-Eustache. Celle-ci a, en effet, choisi de renouveler graduellement ses autobus scolaires avec le souci de réduire son empreinte environnementale.
Moins d’émissions de GES
Un autobus au propane liquide émet, en effet, 25 % moins de GES qu’un autobus normalement propulsé au diésel. Aussi, ces autobus fournis par l’entreprise A. Girardin, située à Drummondville, se distinguent par le fait qu’ils émettent 96 % de moins d’oxydes d’azote (NOx), des particules fines polluantes qui ont un impact sur l’environnement et la santé. Sans compter qu’ils sont également plus fiables et plus faciles d’entretien.
«Ce sont aussi des autobus très sécuritaires, car ils sont dotés, entre autres, de réservoirs vingt fois plus résistants qu’un réservoir à essence standard ou diésel. Actuellement, il y a 24 000 véhicules du genre qui circulent et transportent de façon sécuritaire, jour après jour, les enfants en Amérique du Nord» , de préciser Jean-François Girard, représentant pour A. Girardin, mentionnant avoir vendu cette année 200 autobus du genre, soit 70 % de l’ensemble de ses ventes.
Chaque petit geste compte
«Chaque petit geste de la sorte compte et contribue à un impact positif pour la qualité de notre environnement» , expliquent de leur côté Martin Paquette et Kim Paquette, président et vice-présidente de l’entreprise eustachoise qui a fêté, l’an dernier, ses 50 ans, alors qu’ils dévoilaient officiellement, le vendredi 18 octobre dernier, leurs nouveaux véhicules en présence également de Benoit Charette, député de Deux-Montagnes et ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques.
Un geste qui n’est pas sans coût puisqu’il faut débourser 10 000 $ de plus pour un autobus au propane liquide par rapport à un autobus au diesel. Au total donc, c’est un montant de 150 000 $ en plus que le transporteur a payé pour acquérir ces 15 nouveaux véhicules, sans compter qu’il a aussi investi un montant additionnel de 50 000 $ en équipements pour les intégrer dans sa flotte.
Un appui gouvernemental à venir
Mais, M. Paquette s’attend à ce que le gouvernement du Québec finance d’ici peu, via Transition énergétique Québec (TEQ) et son Fonds vert, 50 % de la différence du coût d’achat de ces 15 véhicules aussitôt que le moteur aura été homologué par les instances concernées. Ce qui ne saurait tarder selon le député-ministre Benoit Charette, disant que le dossier «chemine très bien» depuis les premiers pourparlers, en avril dernier.
«Nous avons tous cette pression de diminuer nos émissions de GES. Tous les gestes comptent. Voir un transporteur qui arrive avec un produit permettant de diminuer de façon significative ces émissions, ce ne sont que des bonnes nouvelles. On ne pourra pas se départir du jour au lendemain de toute la consommation des produits d’origine à combustion. L’important, c’est de choisir des produits beaucoup moins polluants dans ce processus de transition énergétique. Je suis donc très heureux de voir ces véhicules circuler dans notre région, et même à Laval, car les bienfaits environnementaux sont immédiats» , a indiqué M. Charette.
Notons, enfin, que l’entreprise Robert Paquette Autobus et Fils compte au total 90 autobus scolaires, dont 15 maintenant propulsés au propane liquide, et une cinquantaine d’autobus urbains pour le transport en commun. D’ailleurs, l’entreprise prévoit convertir au propane trois de ses minibus urbains diésel au cours des prochains mois.
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