L’ouvrage, qui se veut à la fois un polar international et un thriller teinté d’érotisme, a été lancé officiellement à l’occasion de la journée «Le 12 août, j’achète un livre québécois», qui se déroulait à Hamster Espace Papier, à Sainte-Marthe-sur-le-Lac. Sur place, outre M. Plouffe, on retrouvait les auteures laurentiens Sylvie Payette, Roxanne Turcotte et Sylvianne Thibault, également libraire maison pour Hamster Espace Papier.
Passionné par les biographies, les livres historiques et les romans policiers, Yves Plouffe a réuni le tout dans ses trois premiers ouvrages. Le premier a ainsi comme toile de fond la crise d’octobre de 1970; le deuxième, le référendum de 1995; et le troisième, le scandale concernant l’entreprise UraMin acquise par la société française Areva avec du capital du gouvernement français, affaire qui a eu cours de 2007 à 2018.
Un milieu qu’il connaît bien
Ce nouveau roman est donc l’occasion pour Yves Plouffe de renouer avec un milieu qu’il connaît très bien. «Je suis né à Saint-Jérôme, mais j’ai passé mon enfance et mon adolescence à Val d’Or , en Abitibi, où mon père a travaillé sous terre, dans les mines, presque toute sa vie. J’ai moi-même été mineur quand j’étais plus jeune, les étés. Et j’ai œuvré comme chasseur de têtes pendant une vingtaine d’années, notamment dans le secteur minier», de mentionner le retraité âgé de 72 ans qui a déménagé de Saint-Sauveur, où il a résidé pendant 10 ans, à Sainte-Marthe-sur-le-Lac il y a trois ans.
L’intrigue s’amorce après le meurtre du chasseur de tête Claude Bourbonnais, spécialiste de recrutement dans la filière minière. C’est le caporal Georges Larrivée, aussi au cœur de l’action dans les deux premiers romans d’Yves Plouffe, qui est chargé de l’enquête par la Gendarmerie royale du Canada (GRC) dans laquelle il a joint les rangs
Il croit que meurtre serait plutôt lié aux spéculations financières, aux paradis fiscaux et à ce qui se trame dans les arcanes des secteurs minier et boursier. Une avocate sexy, des agents d’Interpol et un mystérieux homme d’affaires canadien oeuvrant en Afrique seront aussi appelés à intervenir au fil de l’intrigue.
Et à venir…
Ce roman de 140 pages qui devait initialement être lancé au printemps dernier sera évidemment suivi d’un autre, possiblement avec la pandémie comme toile de fonds. Et Yves Plouffe le rédigera, comme à son habitude, cet automne. «Tous les matins, immédiatement après le déjeuner, j’écris. L’hiver, je procède aux corrections et je parle avec mon éditeur, puis le printemps venu, c’est le lancement. L’été, je suis en congé. Cela a, bien sûr, été différent cette année», dit-il.
L’ouvrage de M. Plouffe est disponible dans la plupart des librairies, mais aussi via le site des Éditions de l’Apothéose [http://leseditionsdelapotheose.com] ou encore le site Les libraires [https://www.leslibraires.ca/].
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littérature
Yves Plouffe
Éditions de l’Apothéose
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