« J’ai toujours été passionné par le politique et la philosophie, et c’est sans surprise que les romans de Victor Hugo m’ont happé. La littérature française du 19e siècle, c’est aussi un microcosme sur la société de l’époque, les mœurs, les mentalités, et l’essor prodigieux du roman. C’est sans doute cela qui me passionne autant », explique celui qui est né Montréal, mais qui a vécu les 17 premières années de sa vie à Deux-Montagnes, puis 14 autres à Sainte-Marthe-sur-le-Lac, avant de s’installer il y a peu de temps à Lévis.
Également féru d’histoire européenne, de l’Antiquité aux Guerres mondiales, Christian Legault s’est donc passionné, durant ses études, pour plusieurs autres auteurs du 19e et 20e siècle, comme Guy de Maupassant, Gustave Flaubert, Honoré de Balzac, Louis Ferdinand Céline, devenus pour lui des « maîtres romanesques », sans oublier des auteurs américains et anglais tels F. Scott Fitzgerald, Ernest Hemingway, Virginia Woolf, Aldous Huxley, George Orwell et J.R.R Tolkien.
« C’est véritablement Milan Kundera, avec son roman « L’insoutenable légèreté de l’être », qui a produit [chez moi] un déclic vers l’écriture. L’œuvre de Kundera a considérablement influencé « Voyage le long du crépuscule », qui est en quelque sorte un roman d’apprentissage à la littérature et à l’art du roman », explique le jeune trentenaire membre de l’Association des auteurs des Laurentides (AAL) et de la Société littéraire de Laval (SLL).
Moments de réflexion sur plusieurs œuvres littéraires
Dans « Voyage le long du crépuscule », un roman « philosophique, parfois comique, quelques fois acerbe, souvent désabusé, mais surtout lucide sur le rapport qu’entretiennent les écrivains québécois avec la ‘’grande littérature européenne’’ », Christian Legault nous propose donc de suivre Benjamin qui, après s’être fait licencier par l’université pour laquelle il donnait des cours de littérature à Montréal, débarque à Paris pour un stage de recherche.
Son quotidien d’intellectuel blasé et son idylle amoureuse avec Rose, jeune Parisienne dans la vingtaine, seront chamboulés lorsqu’une fusillade éclate au Café de Flore. S’ensuivra alors une odyssée désenchantée dans la Ville lumière et dans celle d’Athènes, des villes où les vestiges d’un passé et d’une culture s’effacent sous le poids d’un libéralisme de plus en plus sauvage.
« Les lecteurs auront sans doute comme plaisir de naviguer, avec le protagoniste, dans les rues de Paris et d’Athènes, et de partager des moments de réflexion sur plusieurs œuvres littéraires, surtout celles qui ont inspiré ce roman. Les nombreuses intertextualités les feront sans doute sourire », explique l’auteur qui, déjà, aura d’ici peu un recueil de poésie intitulé « Les affres de la lucidité » à proposer aux Éditions le Baladin.
D’ici là, son roman « Voyage le long du crépuscule », paru chez Hello Éditions (maison d’édition parisienne), est disponible dans une librairie près de vous ou via la boutique en ligne de Les Libraires www.leslibraires.ca.
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