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Un film inspirant sur la vie d’un «tailleur de vélos»

Le réalisateur Tony Girardin croit que son documentaire saura inspirer plusieurs personnes, qu’elles soient fans ou non de cyclisme.

Un film inspirant sur la vie d’un «tailleur de vélos»

Publié le 09/03/2016

Si vous êtes un véritable fan de cyclisme, le nom de Marinoni ne vous est sans doute pas inconnu. Fan ou non, sachez que Giuseppe Marinoni est né en Italie le 30 septembre 1937. Jeune, il a remporté plusieurs compétitions cyclistes dans son pays natal, avant de s’établir dans les années 1960, en raison d’une belle Québécoise prénommée Simonne, de ce côté-ci de l’océan Atlantique. Il est aussi connu comme fabricant, à Terrebonne, de vélos de marque qui portent son nom. Et encore aujourd’hui, alors qu’il est âgé de 78 ans, la passion pour le cyclisme, qu’il pratique toujours d’ailleurs, l’anime toujours.

Si l’homme, un tailleur de métier à prime abord, est un grand passionné, de vélo et de son travail pour les fabriquer, il est aussi un être pas toujours commode, comme on dit par ici. Le cinéaste Tony Girardin en sait un bout, lui qui a suivi et filmé l’homme pendant presque un an en vue d’un documentaire sorti finalement en salles au mois de mars 2015. Ce documentaire, Marinoni – Le feu de la passion, sera justement à l’affiche du Cinéma Saint-Eustache le jeudi 24 mars prochain.

Une belle occasion de découvrir l’histoire d’un simple artisan, mais combien passionné par son travail de «tailleur de vélos», mais aussi de vivre une expérience peu commune, de l’avis même du cinéaste Tony Girardin, rencontré au Cinéma Saint-Eustache pour promouvoir la projection prochaine de ce documentaire à cet endroit.

Un film qui peut «changer des vies»

«C’est un film que les gens ont grandement apprécié, qu’ils soient fans de vélo ou non. Après la projection et les questions, il n’est pas rare que les gens restent pour discuter et échanger des numéros de téléphone. C’est aussi un film qui, je crois, peut changer certaines vies, aider à traverser des épreuves. J’ai reçu beaucoup de de témoignages en ce sens, et c’est un film, à mon avis, très inspirant que tous, peu importe l’âge, sauront apprécier», de dire le cinéaste qui, avant ce documentaire, avait surtout produit des vidéos corporatives.

Lui-même un amateur de cyclisme et acheteur de vélos d’occasion qu’il aime retaper pour les revendre, Tony Girardin se pointe un jour, en 2009, dans l’atelier de travail de Giuseppe Marinoni. «Nous nous sommes revus à l’occasion par après. Puis, j’ai essayé de le convaincre à tourner ce documentaire, ce à quoi il se refusait toujours. Après trois ans, il a finalement accepté, question, je crois, de laisser un héritage à ses petits-enfants», de raconter Tony Girardin, qui avoue qu’il n’a pas été facile d’apprivoiser, lors du tournage, l’homme rébarbatif à la présence de la caméra et du cinéaste.

Si le documentaire s’attarde à la vie du fabricant de vélos, le premier d’ailleurs en Amérique du Nord, il s’attarde aussi aux efforts de l’homme alors âgé de 75 ans de battre le record du monde de la plus longue distance accomplie à vélo sur piste chez les 75 ans et plus, soit 33 km en une heure.

Deux représentations le 24 mars prochain

«C’est vraiment lui, dans son état naturel», de confirmer, avec un certain brin de satisfaction, le cinéaste qui invite donc les gens de la région à visionner ce documentaire qui a reçu à ce jour d’élogieux commentaires et critiques.

Le documentaire en question, qui sera diffusé d’ici peu à New York et Los Angeles, sera donc présenté le jeudi 24 mars prochain, à deux reprises, soit à 15 h 45 et à 19 h 45. Il est à noter que le cinéaste Tony Girardin sera présent aux deux représentations pour répondre aux questions des spectateurs et échanger avec eux après la projection.

Pour voir la bande-annonce et en savoir davantage: [www.marinonimovie.com].