D’abord approchée pour une photo avec sa mère, elle s’exclame : « On fait une entrevue ?! », impatiente de partager son amour du bénévolat. Car à seulement neuf ans, Olivia Chammat, de Deux-Montagnes, est déjà une habituée en ce qui a trait à donner de son temps.
« C’est la quatrième ou cinquième fois que j’en fais », dit-elle fièrement, comme si ça allait de soi. Ce samedi, on la retrouve à placer les objets et à trier les canettes. « J’aide à placer les choses, et je retrouve toujours mon chemin vers mes parents », raconte-t-elle en riant. Dans la bouche d’une enfant, la phrase a tout d’une métaphore : celle d’une petite fille autonome, mais bien ancrée dans son monde.
Le bénévolat, Olivia ne l’a pas découvert par hasard. « Mon premier bénévolat, c’était une activité avec les cadets », explique-t-elle. « Moi, j’aime ça travailler, avoir un petit poste. Puis le bénévolat, c’était mon occasion, c’était mon jackpot ! »
À neuf ans, elle parle de « poste » comme si elle gérait une entreprise. Et d’une certaine façon, c’est un peu vrai : Olivia gère son implication comme une grande. On la sent fière, lucide, et surtout heureuse d’être là. « J’aime ça quand il y a du monde, quand je peux aider. »
Lorsqu’on lui demande si cette envie de s’impliquer vient de ses parents, la réponse fuse sans détour : « Ça vient de personne, ça vient de ma personnalité. » Une phrase dite simplement, mais qui résume tout. Olivia n’imite personne. Elle agit parce qu’elle en a envie, parce qu’elle trouve du plaisir à être utile.
« J’aime bien ça, le bénévolat », dit-elle avec un sérieux qui fait sourire. « C’est mon occasion de faire quelque chose d’important. »
Olivia Chammat nous rappelle qu’aider peut être un jeu d’enfant. Et gageons qu’en grandissant, elle continuera d’en inspirer d’autres à suivre son exemple.
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