Il sera de passage dans sa ville natale le 16 octobre prochain pour présenter « En attendant la fête au village », au Zénith Promutuel Assurance de Saint-Eustache.



<h2>Rires et sensibilité</h2>



« Avant j’écrivais sur des choses qui me touchaient moins, mais je me tannais vite. Je n’ai plus envie de monter sur scène pour parler d’affaires qui ne m’habitent pas », avoue Mattieu Pepper. Avec « En attendant la fête au village », l’humoriste se présente sur scène avec vulnérabilité pour partager ses réflexions, puis introspections pour revisiter des moments difficiles de son passé. « Je suis très privé dans les médias et on me le reproche beaucoup. Mais c’est vraiment parce que je le fais sur scène.



J’aime prendre ce que j’ai vécu pour mettre ça dans un numéro d’humour », ajoute-t-il.



Parmi les nombreux défis qu’il nous raconte, Matthieu ne peut passer sous silence le décès de son père il y a cinq ans&nbsp;: « Il y a eu des moments d’écriture, que je me remettais en question. Je trouvais ça bizarre de faire revivre ça ma famille. À la première médiatique, j’étais vraiment nerveux. Oui, parce qu’il y avait Guy Jodoin dans la salle, mais aussi parce que mon frère était là et qu’il n’avait pas vu le spectacle encore. »



C’est d’ailleurs grâce à son père que Matthieu Pepper a nommé son spectacle&nbsp;ainsi&nbsp;: « Je l’explique dans le spectacle, mais c’est une expression que mon père disait à un moment précis dans sa maladie. C’est une phrase qu’il disait tout le temps, alors c’est une expression qui est vraiment restée dans la famille. »



Même si l’angle du spectacle semble maussade, Matthieu Pepper tient à rassurer que les fous rires sont au rendez-vous&nbsp;: « Dit comme ça, ça l’air super lourd. Mais c’est juste introspectif. Le spectacle en bout de ligne est super léger. Ça rit fort et je reçois des beaux messages après les représentations. »



Matthieu Pepper sera au Zénith Promutuel Assurance mercredi prochain le 16 octobre à 20h. Pour profiter de son dernier passage dans les Laurentides cette année pour présenter « En attendant la fête au village », il est possible de se procurer des billets à partir du <a href="https://lezenithsteustache.tuxedobillet.com/main/matthieu-pepper6" target="_blank" rel="noreferrer noopener">site</a> du Zenith Saint-Eustache. Pour connaître les différentes dates de sa tournée à travers la province, visitez le <a href="https://www.matthieupepper.com/" target="_blank" rel="noreferrer noopener">www.matthieupepper.com</a>.

À cette occasion, des attentions particulières ont été prévues pour souligner son cinquième anniversaire.



Le chiffre 5 était au cœur du lancement de la saison. Symbole de longévité pour la maison d’édition, il revêtait également une grande importance pour Tricia Lauzon, présidente et éditrice, qui tenait à reconnaître le travail accompli au cours des dernières années.



« Pour moi, c’est un moment pour prendre du recul et regarder tout ce qui a été fait en cinq ans », mentionne-t-elle.



Une des premières auteures signées par la maison d’édition, Izabelle Gignac, a même fait le voyage depuis la Gaspésie pour assister à l’événement. « C’est celle qui me connaît le mieux. On se connaît depuis presque cinq ans ! » souligne l’éditrice. Izabelle n’était présente que pour quelques heures dans la région.



Cinq prix de présence, des rabais de 5 %, un cadeau pour l’achat de 5 livres ou plus : aucun détail n’avait été laissé au hasard. Auteurs, illustrateurs, familles, entrepreneurs et lecteurs ont pu en profiter. La centaine de visiteurs présents ont également dégusté des bouchées offertes par des commanditaires : petits gâteaux, boissons, biscuits, etc.



« Nous avons présenté les quatre publications du printemps et les huit de l’automne. Comme nous ne faisons qu’un seul lancement par an, à l’automne, nous commençons par présenter les nouveautés du printemps », explique Tricia Lauzon.



Les 12 nouvelles publications de l’année ont été dévoilées par leurs auteurs, qui ont présenté les couvertures et un bref résumé de leurs œuvres. Chaque auteur était ensuite disponible pour des séances de dédicaces. Tricia a également présenté le parcours des auteurs, établissant un parallèle avec le chemin parcouru par sa maison d’édition.



<h2>Un vif succès</h2>



L’événement a été un succès, au point que Tricia s’est retrouvée avec une file d’attente devant sa table, une situation rare dans les salons littéraires. « J’ai dit en blague à ma mère, qui essayait de me parler depuis un moment, d’aller faire la file. Elle a fini par le faire », raconte-t-elle en riant.



Une certaine fierté émane également de l’heure de dédicace : n’ayant pris aucune pause, Tricia ne s’est pas rendu compte du temps qui passait.



En regardant en arrière, Tricia se dit fière du chemin parcouru par son entreprise. Elle avoue qu’il lui a fallu du courage pour se lancer dans cette aventure, et encore plus pour la continuer pendant la pandémie. « Ça m’a donné trois ou quatre mois où il ne se passait plus rien, mais ensuite tout est reparti en flèche. J’ai dû quitter mon emploi pour me consacrer à 100 % à la maison d’édition », se souvient-elle.



Depuis, des auteurs de partout au Québec signent avec les Éditions Lo-Ély, y compris plusieurs de Mirabel et des Basses-Laurentides.



L’objectif pour les prochaines années est de réussir à se faire une place dans les librairies. Actuellement, sans gros noms, il est difficile de se faire connaître dans ces établissements. « J’aimerais aussi, d’ici cinq à dix ans, que nos livres papier traversent l’Atlantique et se retrouvent en Europe. Nous les avons déjà en format numérique, mais l’étape du papier, c’est autre chose », conclut-elle.

Lancement de Lo-Ély: Prendre le temps avec ses lecteurs

Produite par le Théâtre Bistouri, la pièce est présentée dans une formule 5 à 7 où bière et amuse-gueule seront servis. 



Dans cette pièce d’une heure, on y voit Lisa, interprétée par Marie-Evelyne Baribeau, âgée de 40 ans et qui est confrontée par l’horloge biologique et l’infertilité de son mari. Pour remédier à son problème, elle invite Marc, son beau-frère, dans une chambre d’hôtel pour lui demander de lui faire un enfant.&nbsp;



« Puis tu te rends compte que Marc, a un intérêt pour sa belle-sœur. Il l’aime bien et il était persuadé qu’elle l’invitait à la chambre d’hôtel pour quelque chose de plus que l’enfanter », décrit Marc-André Thibault, l’interprète de Marc et metteur en scène de la pièce.&nbsp;



Drôle et sympathique, le personnage de Marc est toutefois blessé par son parcours amoureux houleux. « On sent qu’il a eu peu de chances en amour par le passé, sa confiance en soi est très fragile. Il a le béguin pour sa belle-sœur, il a toujours retenu cette pulsion-là et ça éclate avec ce qu’elle lui demande », précise Marc-André Thibault.&nbsp;



Puis malgré la situation insolite qui amène les rires, les deux personnages portent des thématiques chargées qui iront toucher des cordes sensibles. « C’est joué de façon la plus nuancée possible. La pièce nous fait passer autant du rire que dans des réflexions plus profondes et à des moments de grandes émotions », promet le metteur en scène.&nbsp;



« La pièce a été montée pour être intime, pour garder une proximité avec le public », décrit Marc-André Thibault. Avec un décor réaliste et simple d’une chambre d’hôtel, le spectateur a ainsi la position d’un curieux qui observe depuis une fenêtre.&nbsp;« Les gens ont l’impression d’être voyeurs, d’assister à quelque chose qu’ils ne sont pas supposés de voir », ajoute-t-il.&nbsp;&nbsp;



<figure class="wp-block-image size-full is-resized"><img loading="lazy" src="https://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2024/10/nrc-voie-contournement1-edited.jpg" alt="" class="wp-image-92714" width="602" height="401" srcset="https://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2024/10/nrc-voie-contournement1-edited.jpg 675w, https://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2024/10/nrc-voie-contournement1-edited-327x218.jpg 327w, https://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2024/10/nrc-voie-contournement1-edited-96x64.jpg 96w, https://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2024/10/nrc-voie-contournement1-edited-615x410.jpg 615w" sizes="(max-width: 602px) 100vw, 602px" /><figcaption>Voie de contournement sera présenté le 10 octobre à La petite église de Saint-Eustache</figcaption></figure>



Créée initialement à Glasgow en 2019, Voie de contournement a d’ailleurs été traduite pour la première fois par Marc-André Thibault, qui se plaît à porter de nombreux chapeaux dans cette production. Présentée à Saint-Eustache le 10 octobre, la pièce parcourra le Québec jusqu’en 2025. Pour <a href="http://www.lapetiteeglise.com/event/voie-de-contournement" target="_blank" rel="noreferrer noopener">se procurer des billets</a>, ou pour connaître<a href="http://www.theatrebistouri.com" target="_blank" rel="noreferrer noopener"> les présentations à venir</a>, visitez les sites internet dédiés.

Matthieu Pepper présente son premier spectacle solo

Rires et sensibilité