«Je perds aussi mes cheveux» , rigole, en entrevue, Martin Levac qui a monté un spectacle en hommage à Phil Collins intitulé Dance into the Light qu’il présentera ce vendredi 8 mars, à compter de 20 h, à la salle Le Zénith Promutuel Assurance, à Saint-Eustache.
De Genesis à Phil Collins sur scène
Ce spectacle s’inscrit dans le cadre de la tournée qui mettra un terme, en novembre prochain, à 10 ans de représentations.
C’est en effet en 2009 que Martin Levac a commencé à présenter ce spectacle constitué exclusivement de succès que Phil Collins a enregistrés durant sa carrière en solo qu’il a menée en parallèle avec, jusqu’en 1997, le groupe Genesis.
«L’époque Phil Collins est celle que je préfère du groupe Genesis. J’ai connu Genesis vers l’âge de 13 ans quand celui-ci était le chanteur du groupe. Je suis né en 1971 et quand Peter Gabriel a quitté Genesis (en 1975), j’avais quatre ans. Moi, j’ai connu Genesis à l’adolescence, alors que Phil Collins en était le leader» , d’expliquer celui âgé de 20 ans de moins que son idole de jeunesse.
«Pour moi, Phil Collins, c’est un musicien très très talentueux, un batteur qui, à l’époque, était exceptionnel, un virtuose de la batterie. J’ai toujours adoré son timbre de voix qui m’a toujours beaucoup touché. Et comme compositeur, c’est aussi une personne de grand talent pour avoir signé autant de succès» , de confier Martin Levac qui a eu l’honneur de rencontrer à quelques reprises son idole; la dernière fois sur le plateau de l’émission Tout le monde en parle à l’occasion de la sortie de l’album Going Back, sur lequel Phil Collins reprend des reprises de succès des années Motown.
Avant de monter ce spectacle hommage, Martin Levac, qui a été finaliste au Festival international de la chanson de Granby en 1996 et en 1998 et qui a aussi enregistré ses propres chansons, avait déjà eu l’occasion de personnifier Phil Collins sur scène.
D’abord avec le groupe The Musical Box, qui rend hommage exclusivement à l’époque Peter Gabriel de Genesis, dont il été le batteur de 2002 à 2005. Puis, après son départ, il a monté le spectacle Dance on a Volcano qui reconstituait le concert mythique présenté par Genesis et Phil Collins en 1982 au parc Jarry, à Montréal.
«Ç’a parti comme ça. C’était un show qui coûtait cher à l’époque à produire, car il fallait louer un immense camion pour transporter tout le matériel. C’est là que l’idée de monter un spectacle avec le matériel solo de Phil Collins, question de rentabiliser [la production] et d’aller chercher un public plus large avec les succès de Collins. Et c’est comme ça qu’a débutée toute cette aventure» , de raconter Martin Levac qui, pour ressembler à son idole, a même appris à jouer, dès les années 1980, de la batterie du côté gauche.
Ce spectacle, qui ne devait être à l’affiche qu’un an ou deux, en est donc rendu à sa 10e année de représentations. «C’est un plan B qui est finalement devenu un plan A, car, au départ, c’était pour nous renflouer et repartir avec le spectacle hommage à Genesis. La réponse du public a tellement été sensationnelle et une révélation pour les musiciens avec lesquels je travaillais, de jouer ce matériel-là, que cela a plu à tout le monde; et à l’équipe et aux gens qui venaient voir le spectacle» , se remémore le principal intéressé.
Deux heures de spectacle continu
Dix ans et 300 000 spectateurs plus tard, Martin Levac et les huit musiciens qui l’accompagnent sur scène, dont une imposante section de cuivres, s’apprêtent donc à en mettre plein la vue à ceux et celles qui viendront les voir et les entendre. Au programme: deux heures de spectacle continu, une vingtaine des plus grands succès de Phil Collins, incluant In the Air Tonight, Against All Odds, Sussudio, Another Day in Paradise, une conception d’éclairages inspirée des spectacles de Phil Collins et quelques moments forts, dont un duo de batteries, comme le faisaient à l’époque Phil Collins et Chester Thompson.
«À l’exception d’un musicien qui a quitté, nous sommes la même équipe, y compris les techniciens, depuis les débuts. Il y a donc une très belle et réelle complicité. On a encore beaucoup de plaisir à travailler ensemble. Ça s’entend, ça se voit. C’est réellement un bon show et c’est plus que temps de le voir parce que c’est la dernière fois» , prend la peine de souligner Martin Levac.
Pour se procurer des billets pour ce spectacle, il suffit de se rendre sur le [http://www.lezenithsteustache.ca].
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