Né à Renfrew, en Ontario, Nathan Munn a grandi à Ottawa. Il relate avoir commencé à écrire des chansons et des poèmes à l’adolescence, avant de déménager à Montréal en 2001 pour y jouer de la musique.
Après une décennie en tant que musicien, il a déniché un travail comme rédacteur de contenu pour des entreprises technologiques, ce qu’il continue de faire aujourd’hui. En dehors de son travail de tous les jours, il écrit des textes journalistiques, des essais personnels, dont un doit faire l’objet d’un long-métrage, et des scénarios. Et maintenant ce premier roman, en anglais, précisons-le, intitulé « QUÉBEC ».
Une idée née à la bibliothèque Guy-Bélisle
C’est en 2018 que M. Munn déménage à Saint-Eustache avec sa famille. « Peu de temps après, je me suis retrouvé dans le magnifique étage supérieur de la bibliothèque Guy-Bélisle, regardant par la fenêtre les cabanes de pêche sur la rivière des Mille Îles. Et j’ai eu une idée d’histoire : celle d’un mouvement de protestation mené par des étudiants qui renversent le gouvernement du Québec après que celui-ci ait accepté d’envoyer davantage d’hydroélectricité aux États-Unis », raconte l’auteur âgé de 44 ans, précisant au passage que sa femme et lui vivaient sur le Plateau Mont-Royal lors des manifestations étudiantes du Printemps érable de 2012 ; une « expérience incroyable » qui a contribué, dit-il, à jeter les bases de l’histoire qui allait devenir « QUÉBEC »; un roman de 318 pages.
« Dans mon histoire, après l’effondrement du gouvernement, les États-Unis envahissent la province de Québec pour prendre le contrôle des infrastructures hydroélectriques. Il s’agit d’un ‘’thriller’’ dramatique qui tente de poser des questions difficiles sur la démocratie, les protestations, la dynamique familiale et les problèmes contemporains auxquels notre société est confrontée. L’histoire est racontée à travers la famille fictive des Laliberté : Julie, une étudiante manifestante volontaire ; son père Denis, un policier montréalais chargé de freiner les manifestations; et la matriarche de la famille, Sophie, qui lutte pour combler le fossé entre son mari et sa fille, tout en combattant ses propres démons », de poursuivre l’auteur.
Même s’il parle couramment le français, Nathan Munn dit ne pas maitriser suffisamment la langue française sur le plan de l’écriture. Son souhait est évidemment de voir ce premier roman qu’il a publié lui-même à titre d’auteur être traduit éventuellement en langue française… quand ses moyens financiers le permettront.
S’il peut être emprunté à la bibliothèque Guy-Bélisle, il est aussi possible de se procurer le roman « QUÉBEC » via le www.amazon.ca/QUÉBEC-novel-Nathan-Munn/dp/B0CH2CM9D3.
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