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Des rôles pour deux élèves dans le film « Ababouiné »

Photo Isabelle Stephen –
Maïla et Tazia Valentir, lors de la présentation du film « Ababouiné » en clôture de la 28e édition de festival Fantasia, au mois d’août dernier.

Des rôles pour deux élèves dans le film « Ababouiné »

Publié le 23/09/2024

Deux jeunes élèves de l’École de théâtre du Vieux-Saint-Eustache, [...] jouent dans le plus récent film du réalisateur André Forcier.

Deux jeunes élèves de l’École de théâtre du Vieux-Saint-Eustache, issus des groupes de la relève et des 10-12 ans, et deux sœurs de surcroît, résidentes de Laval, dans le secteur de Fabreville, jouent dans le plus récent film du réalisateur André Forcier, « Ababouiné », à l’affiche dans les salles de cinéma depuis la fin du mois d’août dernier. Elles ont pour noms Maïla et Tazia Valentir; et elles y campent le rôle de deux… sœurs !

Si Tazia, qui vient d’avoir 12 ans, n’apparaît que très brièvement sur le grand écran, sa sœur aînée Maïla, qui aura 14 ans au mois d’octobre prochain, tient un rôle d’importance dans ce film où un groupe de jeunes défient, par l’entremise de la poésie, l’ordre clérical à l’aube de la Révolution tranquille. Maïla personnifie Angèle Moisan, une petite « sainte-nitouche », qui, au début du film, sera du côté du clergé, pour ensuite se rallier au groupe de jeunes.

« C’est beaucoup de répliques. Il y en a des longues, parfois des paragraphes, il y en a des moins longues. Et il y avait des mots que je ne connaissais juste pas, que je ne savais même pas ce qu’ils voulaient dire. J’ai fait beaucoup de recherches pour savoir la définition de ces mots. Et il y a eu beaucoup de jours de tournage. J’ai fait 19 jours de tournage sur 34. C’est quand même gros pour de vrai », témoigne Maïla, en entrevue, en compagnie de sa mère, Melissa Boudreault, au sujet de cette première expérience cinématographique.

Un résultat « surprenant »

Bien sûr, donner de la personnalité à son personnage a représenté un défi pour Maïla. « Angèle est très loin de ma personnalité, au début du film. C’est ce qui a été plus compliqué à jouer. Vers la fin, j’ai pu la faire rayonner à ma façon », raconte celle qui étudie au Collège Letendre, à Laval., ajoutant avoir aimé que le film se déroule dans les années 1950 : « Je n’ai pas vécu ce temps-là, je trouvais ça vraiment intéressant de voir les voitures, les habits, les mots, la façon de parler aussi. C’était vraiment spécial. Fais que j’ai vraiment aimé ça. C’est différent d’aujourd’hui ».

La jeune actrice dit être, par ailleurs, impressionnée par le résultat qu’a donné au final tout ce travail au grand écran. « Au début, c’est surprenant. Vraiment surprenant ! C’est le ‘’fun’’ parce que c’est là que tu peux vraiment examiner tout ce que tu fais, tes mimiques. C’est beaucoup mieux ce à quoi je m’attendais, pour de vrai, parce qu’il y a tout le montage des scènes, la musique qui rend le film vraiment magique et les effets spéciaux ».

Le plaisir, puis les auditions

La jeune actrice mentionne s’être inscrite à l’École de théâtre du Vieux-Saint-Eustache pour le simple plaisir d’avoir, à l’époque, une activité à faire, et aussi pour s’améliorer dans ses exposés oraux à l’école. Elle a rapidement pris le goût de jouer et a même joint, tout comme sa jeune sœur, l’agence artistique Alias pour tenter de décrocher des rôles. Puis, au printemps 2023, Maïla, qui suivait ses cours de théâtre depuis deux ans déjà, passait des auditions qui allaient, on le sait maintenant, s’avérer fructueuses.

Ce rôle obtenu dans le film « Ababouiné » est son premier, et sûrement pas son dernier s’il faut se fier à ses propos. Effectivement, Maïla dit avoir apprécié grandement l’expérience et souhaite bien évidemment décrocher d’autres rôles, même si, reconnaît-elle, c’est beaucoup de « non » pour un « oui ».