Jean Leloup
L’Étrange pays
Dare to Dare Records
[<a href="http://www.roiponpon.ca">www.roiponpon.ca</a>]
Ce n’est pas la première fois qu’il nous fait le coup. Il s’éclipse, puis, voilà que ressurgit Jean Leloup, avec un nouveau projet musical. Cette fois, c’est un simple album guitare-voix qu’il a choisi de nous offrir; en fait, 13 chansons qu’il a enregistrées «comme elles sont quand elles arrivent, en jouant de la guitare dehors, le soir, la nuit» , comme l’écrit le principal intéressé, ajoutant que «toutes les chansons ont été jouées live dehors, garanties 100 % non formatées…» . Cela donne, oui, un album minimaliste sur le plan musical, mais la guitare, la voix et les paroles, cette fois, prennent toute la place à laquelle elles ont droit. Une guitare et une voix peuvent s’avérer efficaces, et Leloup, en grand génie qu’il est, en fait ici une démonstration éloquente. Gageons, cependant, que ces chansons prendront un jour une nouvelle couleur musicale. D’ici là, apprécions un Jean Leloup toujours aussi pertinent!
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Roberto López
Kaleido strópico
Curura Musique
[<a href="https://robertolopez.ca/fr">https://robertolopez.ca/fr</a>]
Installé à Montréal depuis 1994, l’auteur-compositeur-interprète d’origine colombienne Roberto López est de retour avec un cinquième album qui fera incidemment l’objet d’un spectacle-lancement ce jeudi 30 mai, à 20 h, au O Patro Vys. Celui qui est sans contredit devenu une figure incontournable des musiques métissées au Canada, propose sur ce nouvel album 10 pièces très enjouées, très rythmées. Celles-ci s’inspirent de la champeta, une musique afro-colombienne, et du concept des «Picós» (Soundsystems de la côte caraïbe colombienne). L’album se démarque également par ses arrangements des cuivres et de basse à la Mowtown, de funk et de musiques latines, sans oublier une guitare électrique bien à l’avant-plan. Un album, bref, parfait pour l’été à venir.
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The Paul Deslauriers Band
Bounce
Disques Bros
[<a href="http://www.pauldeslauriersband.com">www.pauldeslauriersband.com</a>]
Trois ans après la sortie de Relentless, le Paul DesLauriers Band est de retour avec un nouvel album regroupant 12 pièces originales, sans oublier une reprise du classique Jumpin’ at Shadows, popularisé par Peter Green et Fleetwood Mac. Baignant comme il se doit dans le blues et le rock, l’album nous fait entendre un trio en belle forme, avec les guitares rugissantes de Paul DesLauriers, la batterie lourde et précise de Sam Harrisson, et la basse vrombissante du nouveau bassiste Alec McElcheran. On pourra d’ailleurs entendre le tout live dans le cadre du prochain Festival international de jazz de Montréal.

 Le mur du son : Jean Leloup – Roberto López – The Paul Deslauriers Band

Richard Reed Parry
Quiet River of Dust Vol. 2: That Side of the River
Secret City Records
[<a href="https://richardreedparry.com">https://richardreedparry.com</a>]
 L’un des membres de la formation montréalaise Arcade Fire et considéré comme un multi-instrumentiste accompli, Richard Reed Parry mène aussi depuis 2014 une carrière solo. Et à cet égard, celui-ci vient de faire paraître le deuxième volume de son projet musical Quiet River of Dust, neuf mois après le premier paru en septembre dernier. Après les sept titres qui se trouvaient sur le premier opus, ce sont dix autres pièces que celui-ci propose maintenant. Pour la petite histoire, la genèse de ces chansons est venue il y a dix ans, après la première tournée japonaise d’Arcade Fire, en février 2008. Tranquillement, avec les années, des chansons méditatives ont pris forme et c’est donc à un voyage onirique que le musicien nous propose de prendre part; un voyage composé de chansons immersives et doucement psychédéliques, inspirées des poèmes d’adieu japonais et de la musique folk des îles britanniques. Un album, ici, d’une belle richesse musicale.
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Audrey Ochoa
Afterthought
Chronograph Records
[<a href="http://audreyochoa.com">http://audreyochoa.com</a>]
Profitant de son passage, en juin dernier, au Festival international de jazz de Montréal, la tromboniste Audrey Ochoa invite les amateurs de jazz à redécouvrir son deuxième album en carrière, lancé originalement en 2017, mais de nouveau disponible depuis peu. Reconnue comme une étoile montante de la scène jazz canadienne, celle-ci fait l’objet de nombreuses éloges. Le légendaire PJ Perry l’a décrit, en effet, comme «un véritable talent» et son mentor, le tromboniste Hugh Fraser, comme «une artiste émergente inspirée et inspirante». Il suffit d’ailleurs de l’écouter sur les sept pièces de cet album qui a été consacré «Jazz Recording of the Year», aux Edmonton Music Awards en 2018, pour constater que la dame a effectivement beaucoup de talent.
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J.u.D. 
Forever Yours
Foreseen Entertainment / eOne Music
[<a href="http://www.facebook.com/judrick.saintfleur">www.facebook.com/judrick.saintfleur</a>]
Originaire, le saviez-vous?, de Deux-Montagnes, selon ce qu’il est possible de lire sur sa page Facebook, J.u.D., de son vrai nom Judrick St-Fleur, est devenu un DJ incontournable du «nightlife» de Montréal, où il habite maintenant. Celui-ci en fait la démonstration sur son plus récent album qui comporte huit pièces sur lesquelles il mélange adroitement le R&amp;B, le trap, le chillwave et le house, pour créer une identité sonore unique et originale qui le rend difficile à catégoriser. Ce qui est cependant possible de constater, c’est que son premier extrait Øff Guard, lancé en 2016 a accumulé plus de 1,2 million d’écoutes sur les plateformes d’écoute en ligne, alors que son remix de You Da One, de Rihanna, dépasse maintenant plus de deux millions d’écoutes. Un incontournable, disions-nous? Celui qui est également réalisateur, podcasteur et graphiste vous propose de le constater en personne alors qu’il présentera l’essentiel de ce nouvel album sur scène le 11 juillet prochain, au Belmont, à Montréal.

Le mur du son: Richard Reed Parry – Audrey Ochoa – J.u.D.

Salebarbes
Live au Pas perdus
L-A be
[www.facebook.com/Salebarbes]
Bien connus au Québec, Jonathan et Eloi Painchaud, ainsi que Jean-François Breau, sont d’abord des artistes d’origine acadienne. Il y a deux ans environ, ils décidaient, avec Kevin McIntyre et George Belliveau, de mettre sur pied le groupe Salebarbes, question de faire honneur à leurs racines musicales. Le quintette tout acadien a déjà quatre spectacles à son actif, dont un présenté à la salle des Pas perdus, à Cap-Aux-Meules. Un aperçu de l’énergie que les cinq musiciens dégagent sur scène est bien audible sur cet album live que ceux-ci présentent ces jours-ci. Constitué essentiellement de 12 reprises, dont pour débuter La danse du mardi gras, de Zachary Richard, l’album se veut, comme il se doit, joyeux et festif!
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David Couture
Façade
Indépendant / Select numérique
[<a href="http://www.facebook.com/couturedavid">www.facebook.com/couturedavid</a>]
Dès la parution de son premier album Sahara (2017), l’auteur-compositeur-interprète et multi-instrumentiste David Couture, que certains ont connu sur scène avec Philippe Brach, débuta aussitôt l’écriture de quelques 30 nouvelles chansons, dont 13 ont été conservées pour ce nouvel opus à paraître ce vendredi 17 mai. Il y propose des textes aussi imagés et personnels; et un univers musical encore assez planant, avec un ton plus rock, plus complexe, avec quelques pistes de synthétiseurs ici et là. Certes, un artiste émergent à découvrir!
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Jesse Mac Cormack
Now
Secret City Records
[<a href="http://www.jessemaccormack.com/">www.jessemaccormack.com/</a>]
Influencé par diverses collaborations au fil des ans — incluant des tournées aux États-Unis et en Europe avec des artistes tels que Patrick Watson, The Barr Brothers et Cat Power, l’auteur-compositeur-interprète montréalais Jesse Mac Cormack a lancé, début mai, après trois EP en quelques années, un premier album complet en carrière. Celui qui depuis trois ans a aussi collaboré avec plusieurs artistes de la scène musicale montréalaise, dont Emilie &amp; Ogden, Mélanie Boulay et Rosie Valland, propose ici un folk-pop-rock teinté de plusieurs influences, mais surtout accrocheur et hypnotisant. Un album plus qu’attendu et qui, déjà, s’est attiré, d’élogieuses critiques. En spectacle au Centre d’art La petite église, à Saint-Eustache, le vendredi 11 octobre prochain.