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Notes du calepin – 12 août 2015

Notes du calepin – 12 août 2015

Publié le 11/08/2015

Vous vous souvenez de cette pourvoirie dont je vous ai parlé dans cette chronique, l’an dernier? Il s’agissait, en guise de rappel, de la Pourvoirie Berneuil, située au nord de Buckingham, puis un peu à l’est de Notre-Dame-du-Laus, aux limites de la Réserve faunique Papineau-Labelle, où j’étais allée à la fin du mois d’août 2014, pendant mes vacances estivales. J’avais tellement aimé l’endroit que j’y suis retournée un peu plus tôt cet été. La pourvoirie est maintenant la propriété d’un groupe qui compte à sa tête Steve McLaughlin, âgé de 37 ans. Celui-ci a décidé de renommer la pourvoirie sous l’appellation Forêt Makwa, un clin d’œil à son grand-père décédé au printemps 2014, alors qu’il procédait à l’achat de ladite pourvoirie. Son grand-père aimait, en effet, lui raconter des histoires d’ours quand il était jeune et «makwa» est justement l’appellation algonquine de l’ours. Si l’endroit demeure toujours le même, avec ses chalets rustiques, où l’on peut y pêcher, l’été, de la truite mouchetée et de la truite arc-en-ciel, plusieurs rénovations ont été apportées aux chalets. L’intérieur de ceux-ci a notamment été repeint et un système de panneaux solaires a été aménagé dans chacun de ceux-ci. D’autres travaux sont au programme des prochains mois. Surtout, comme je l’écrivais l’an dernier, l’endroit est un vrai havre de paix où le iPod, le iPad, la tablette et l’ordinateur doivent être laissés dans la voiture le temps du séjour. Il y a, bien sûr, la pêche à laquelle on peut s’adonner, mais aussi, selon les règlements en vigueur, la chasse (ours, orignal, chevreuil et petit gibier). Bref, un endroit encore peu connu, mais qui gagne à l’être! Car, une fois que l’on a découvert l’endroit, on veut vite y retourner! Renseignements additionnels au [http://makwaforest.com].

 

J’ai profité des dernières semaines pour lire les plus récents romans jeunesse de l’auteur Francine Allard, regroupés dans sa série Les fantômes de Monsieur Jacques (Éditions La Semaine). Trois titres sont disponibles: La mort entraîne la mort, Sonate pour Charles Dickens et Le chapiteau du diable, que je suis à compléter. Vous devinerez, par les titres, que les phénomènes étranges sont au cœur des aventures de ce Monsieur Jacques et de ses élèves. Les deux premières se déroulent dans un village minier du nord de l’Abitibi, et la plus récente dans un cirque installé à Baie-Saint-Paul. C’est bien écrit, comme toujours, intelligent et la fin n’est pas toujours celle que l’on imaginait. Des romans que les jeunes adolescents sauront apprécier, tout comme les adultes, car il n’y a pas d’âge pour apprécier une bonne histoire.