Urgence-Environnement doit intervenir sur la rivière du Chêne

Ce sont des citoyens qui, lors de leurs randonnées matinales, ont d’abord constaté une forte odeur d’huile en passant non loin de la rivière du Chêne et, une fois rapprochée de celle-ci, aperçu une importante nappe d’huile coulant au-dessus.

Inquiet pour la faune aquatique, l’un deux, Charles Toupin, a raconté à votre hebdo L’ÉVEIL avoir immédiatement contacté, le jeudi 16 mars, le Service de sécurité incendie de la Ville de Saint-Eustache qui, rapidement, a été en mesure de constater qu’Urgence-Environnement était déjà à déployer les équipements requis afin de contenir le produit polluant et qu’il n’avait donc pas à demander l’intervention de ses pompiers.

Selon M. Toupin, qui a poursuivi sa marche ce matin-là, la nappe d’huile sur la rivière du Chêne était bien visible à la hauteur du boulevard Pie XII, de la rue Féré, du moulin Légaré et du pont de la rue Saint-Louis où, à cet endroit, un boudin de rétention a d’ailleurs été installé lors de cette intervention d’Urgence-Environnement.

Selon Frédéric Fournier, conseiller en communications et porte-parole régional pour la Direction des communications du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs, c’est un bris d’équipement de chauffage dans une serre située à la hauteur du 625, chemin Rivière Nord, pendant la période d’inactivité de l’entreprise, qui est à l’origine de ce déversement.

Cette huile a, en effet, réussi, grâce au redoux et à la fonte de la neige, à se frayer tant bien que mal un chemin jusqu’au ruisseau Théorêt qui, plus au sud, devient la rivière du Chêne.

« L’entreprise responsable du déversement est intervenue afin de contenir le produit sur la rivière du Chêne notamment en installant des estacades flottantes et du matériel absorbant. Les travaux de récupération sont en cours et un suivi serré est effectué par Urgence-Environnement », d’indiquer, dans un courriel daté du 23 mars, M. Fournier.