Le coup d’envoi de ces travaux, lesquels constituent un «&nbsp;pas de géant vers l’élimination du manganèse dans le réseau d’eau potable&nbsp;», a été effectué lors d’une cérémonie qui a réuni, le jeudi 19&nbsp;septembre dernier, Benoit Proulx, maire de Saint-Joseph-du-Lac, Sonia Fontaine, mairesse de Pointe-Calumet, Sylvie D’Amours, députée provinciale de Mirabel, Marc-Olivier Leblanc, adjoint de circonscription du député fédéral de Mirabel, Denis Garon, et des partenaires associés à ce projet de construction.



Représentant un investissement d’un peu plus de 6,5 M$, le projet bénéficie du financement des gouvernements du Québec et du Canada, soit 3&nbsp;250&nbsp;000&nbsp;$ dans le cadre du Programme d’infrastructure municipale d’eau (PRIMEAU) et 2&nbsp;342&nbsp;000&nbsp;$ provenant du Programme de la taxe sur l’essence et de la contribution du Québec (TECQ). Saint-Joseph-du-Lac et Pointe-Calumet se partageront la somme restante, de l’ordre de 10&nbsp;%, selon le nombre d&#8217;utilisateurs.



Aussi, les deux municipalités ont reçu le soutien de la députée provinciale de Mirabel, Sylvie D’Amours, pour que le terrain ciblé, appartenant au ministère du Transport et de la Mobilité durable du Québec, soit cédé à un «&nbsp;prix intéressant&nbsp;».



<h2>Un «&nbsp;avancement considérable&nbsp;»</h2>



Pour les deux municipalités, le nouveau réservoir se veut un «&nbsp;avancement considérable&nbsp;» dans leurs efforts pour réduire de façon significative les problématiques d’eau colorée causées par le manganèse, un élément naturellement présent dans l’eau.



«&nbsp;Il y a deux points très importants. Le premier, ça concerne le manganèse. Ça va plus qu&#8217;énormément aider&nbsp;: ça devrait éliminer les problèmes de manganèse parce que sur les 10&nbsp;puits qu&#8217;on a au parc national d&#8217;Oka, il y en a seulement quatre qui sont traités contre le manganèse. Les quatre puits en question, ce sont eux qui vont remplir le réservoir en question. Toute l&#8217;eau qui va s&#8217;en aller dans le réservoir, ça va être de l&#8217;eau qui est complètement traitée contre le manganèse&nbsp;», d’expliquer, en entrevue, le maire Benoit Proulx.



«&nbsp;Le deuxième point, c&#8217;est que chaque fois qu&#8217;il nous arrivait un pépin à la station d&#8217;eau potable à Oka, nous autres, nous étions en direct. C&#8217;est de l&#8217;eau continue. Il n&#8217;y a pas moyen d&#8217;arrêter ça. Ce qui veut dire que s’il nous arrivait encore un pépin ou quoi que ce soit, on peut complètement arrêter d&#8217;envoyer de l&#8217;eau dans le réseau. Le réservoir va alors nous donner une autonomie de 13&nbsp;heures&nbsp;», de poursuivre M. Proulx, bien heureux de voir la conclusion de ce dossier après presque trois ans de démarches.

Dignitaire réunis pour la première pelletée de terre annonçant la construction du réservoir d'eau pour Saint-Joseph-du-Lac et Pointe-Calumet

La bibliothèque de Mirabel, c’est sept emplacements répartis sur le territoire : Saint-Augustin, Sainte-Scholastique, Saint-Canut, Saint-Hermas, Saint-Janvier, Saint-Benoît et Domaine Vert Nord. Rien que pour les livres, l’année dernière, 84 000 volumes ont voyagé d’un secteur à un autre.



Mais de nombreux autres services sont désormais disponibles dans les bibliothèques publiques. « On l’appelle le troisième lieu, en fait, le quatrième lieu parce qu’on y intègre aussi tout ce qui est numérique. Mais c’est vraiment ça. Nous sommes vraiment un milieu de vie », souligne Sarah Germain, directrice de la bibliothèque de Mirabel. De plus, la bibliothèque offre une plateforme en ligne qui comprend de nombreux services. Cette dernière, provenant des États-Unis, a d’ailleurs reconnu le travail de l’institution comme étant la meilleure utilisation de son système.



<h2>Des services accessibles</h2>



Entièrement dédiée aux nouveaux arrivants, une aide à l’intégration est disponible en ligne pour ces derniers. « Nous avons fait énormément de recherches pour qu’ils aient tout à leur disposition », explique la directrice. L’objectif est de les aider à mieux s’établir au pays en leur fournissant les informations nécessaires aux besoins de base : carte d’assurance maladie, logement, tourisme, etc. Une liste d’organismes pouvant les aider sur le territoire est également disponible.



En début d’automne, des boîtes thématiques seront aussi offertes aux garderies et CPE qui le souhaitent. Le lot se veut une façon de faire l’heure du conte à la garderie. Il comprend donc un livre et un toutou qui y est lié. « Ils pourront ainsi animer eux-mêmes des activités », commente Mme Germain.



C’était la suite logique, selon elle, des boîtes thématiques déjà disponibles depuis un certain temps. Chaque boîte aborde un sujet différent pour l’expliquer aux enfants : le deuil, la séparation, le racisme, l’immigration, le déménagement, etc.



Des trousses didactiques pour les élèves du primaire font également partie des services offerts. Elles couvrent le français, l’anglais, les mathématiques et les sciences. « C’est du matériel pour soutenir les parents dans le parascolaire. Cela permet de pratiquer les verbes, les calculs, etc. », précise la directrice au sujet de l’aide aux élèves. Des ententes ont été conclues avec deux maisons d’édition, Erpi et Belin, pour permettre l’accès à ce matériel normalement réservé aux enseignants.



Beaucoup de ces services demeurent méconnus, comme l’aide à l’apprentissage numérique, ou encore les services pour les enfants ayant des besoins particuliers.



Il convient de noter que les bibliothèques publiques adhèrent au manifeste de l’UNESCO. « Les gens ne le savent peut-être pas, mais nous avons une mission sociale très importante sur les plans culturel, éducatif et social. C’est très vaste », ajoute Mme Germain. Depuis longtemps, l’objectif est d’offrir une plus grande variété de services, y compris sur le plan social.



<h2>Animations pour tous</h2>



Enfin, plusieurs animations sont également prévues. Non seulement les samedis matins sont réservés aux enfants à besoins particuliers pour qu’ils profitent des lieux, mais d’autres événements destinés à tous les âges sont aussi programmés. Spectacles, contes, concours, soirées de jeux : les enfants auront de quoi s’occuper. Les adultes pourront également assister à diverses conférences sur des sujets variés.



Pour plus d’information, visitez <a href="https://mbel.ent.sirsidynix.net/client/fr_CA/default" target="_blank" rel="noreferrer noopener">le portail</a> de la bibliothèque de Mirabel.

Bibliothèque municipale: De nombreux services accessibles à tous

L’événement organisé par le Centre d’hébergement multiservice de Mirabel (CHMM) a eu lieu le 28&nbsp;septembre dernier avec beaucoup de succès.



« L’intention est d’amasser des fonds pour le centre d’hébergement et de faire vivre une expérience particulière aux gens présents », explique Jean-Sébastien Renaud, directeur général du CHMM.



Sous forme de brasserie, la soirée se voulait chaleureuse et ouverte à tous. L’idée était de pouvoir faire vivre cette atmosphère même à ceux qui en ont moins l’occasion et qui se retrouvent dans une situation précaire. Quelque chose également qui sort du traditionnel souper-spaghetti.



« En entrant, tu ne sais pas à quoi t’attendre, mais tu sais que tu vas passer une bonne soirée », décrit le directeur général du CHMM. Il décrit l’endroit comme ayant un aspect lounge, les lumières tamisées, avec une piste de danse et des tables collées. « Le centre culturel du Val-d’Espoir, c’est un lieu qui est connu. On ne voulait pas que les gens reconnaissent l’endroit », ajoute-t-il quant à l’ambiance générale.



Un peu partout, des images du CHMM étaient présentes, signe que l’itinérance peut être partout, mais que l’organisme est également présent.



<h2>Financer en grand</h2>



« On avait un objectif de 75 000&nbsp;$ et on l’a atteint. On s’est même rendu à 85 440&nbsp;$ », sourit M.&nbsp;Renaud. En comparatif, l’année dernière, le Pub de l’Espoir avait amassé 65 000&nbsp;$. Pourtant, 2&nbsp;tables de moins étaient présentes dans la salle, comme le manque d’espace était un enjeu dans l’édition précédente.



Des gens de tous les milieux étaient présents pour la soirée&nbsp;: élus régionaux, commanditaires, entreprises privées, bénéficiaires du CHMM. Une trentaine de bénévoles s’assuraient ainsi que tout se déroule rondement. Comme président d’honneur, c’est Ray Junior Courtemanche qui brillait.



« On veut s’assurer d’amasser le plus d’argents possible. Donc, on fait en sorte que 100&nbsp;% des dépenses sont payés avant même l’événement », souligne Jean-Sébastien Renaud. Ainsi, l’ensemble de la nourriture, des prix de présences et des éléments du décor sont fournis par des commanditaires. Cette année, c’est une quarantaine d’entreprises privées qui ont ainsi fait des dons.



« C’est 85 000&nbsp;$, toutes dépenses payées, donc au final, on a amassé pas loin de 170 000&nbsp;$ », calcule rapidement le directeur général.



Des prix en tout genre étaient également offerts en encan au courant de la soirée. « C’était de gros prix&nbsp;: voyage à Las Vegas, billets de hockey, séjours dans de beaux chalets à l’extérieur de la province », énumère-t-il. La microbrasserie L’Entêté a également offert l’ensemble des repas de la soirée, s’assurant d’offrir des repas de grande qualité.



Une prochaine édition sera sans contredit un essentiel à venir. Il serait cependant difficile de faire un nouveau Pub de l’espoir, celui-ci ayant pris six mois à préparer. De plus petits événements seront par contre possibles, l’objectif d’autofinancement du CHMM montant à 150 000&nbsp;$. Des idées pour des améliorations sont déjà sur la table, mais comme l’événement vient tout juste de passé, il est difficile d’assurer la fiabilité de ce qui y sera fait.



<h2>Là pour rester</h2>



Pour Jean-Sébastien Renaud, il s’agit ici de la preuve que le CHMM a sa place et que la communauté est consciente du travail qui y est fait. « Un organisme comme le nôtre se doit de faire de l’autofinancement dans l’idée de survivre. Et je dis bien survivre et non vivre », affirme-t-il. Il est important de rappeler les difficultés d’obtenir des subventions dans le milieu, alors que le ministère a lui-même reconnu le côté essentiel du travail des organismes.



« Pendant longtemps, les gens croyaient qu’il n’y avait pas d’itinérance à Mirabel. Maintenant, ils en sont conscients et des entreprises privées aident de plus en plus », conclut M.&nbsp;Renaud.

Un réservoir d’eau pour Saint-Joseph-du-Lac et Pointe-Calumet

Un « avancement considérable »