Veuillez prendre note que la Ville de Mirabel procédera à des travaux sur la rue Meilleur, du 11 septembre au 6 octobre 2023, entre les rues Masson et des Bouleaux. Considérant que les travaux vont se déplacer selon l&#8217;évolution du chantier, il n&#8217;y aura pas de fermeture de route, mais des signaleurs seront sur place pour diriger la circulation. 



En cas de contraintes opérationnelles ou de conditions météorologiques défavorables, ces travaux pourraient être prolongés ou reportés.&nbsp;



La Ville de Mirabel remercie les usagers de la route pour leur collaboration. Pour la sécurité des usagers de la route et celle des travailleurs, le respect de la signalisation en place est essentiel.

La mise en commun des efforts des deux organisations accélérera le traitement des dossiers afin que l’aide aux individus soit dispensée plus rapidement et efficacement, réduisant ainsi les risques associés à l’augmentation du nombre de cas répertoriés ces dernières années.



« Beaucoup de raisons peuvent expliquer les troubles d’accumulation et d’encombrement. Ce qui importe pour nous, c’est que les citoyens qui en souffrent puissent obtenir tout le soutien dont ils ont besoin. En créant ce partenariat, nous souhaitons nous assurer que, peu importe la cause, ils seront assistés par l’un de nos intervenants du service de la police ou de la sécurité incendie, ainsi que des spécialistes du CISSS Laurentides », mentionne le maire de Mirabel, Patrick Charbonneau.



Bien que l’encombrement représente d’abord et avant tout des risques aux personnes atteintes par le trouble – insalubrité, incendies, chutes, isolement social, diminution de la stabilité structurelle de l’immeuble – il peut également affecter d’autres membres de la communauté, dont la famille et les voisins, d’où l’importance d’agir pour le bien de tous.



Puisque les cas de trouble d’accumulation et d’encombrement nécessitent souvent l’implication de différents services de la Ville — environnement et développement durable, aménagement et urbanisme, police et sécurité incendie —, la grande complexité des dossiers requiert une approche calculée et exige que Mirabel et le CISSS fassent front commun. Avec des actions concertées, le processus d’intervention sera plus efficient et le bien-être des personnes souffrant d’un trouble d’accumulation et d’encombrement sera amélioré.



&nbsp;« Au CISSS des Laurentides, nous sommes très heureux de contribuer à faire une réelle différence dans la vie de ceux qui vivent avec le trouble d’accumulation et d’encombrement en leur offrant divers services adaptés et du soutien. Notre partenariat avec la Ville de Mirabel renforce notre engagement envers le bien-être de ces citoyens », se réjouit la présidente-directrice générale du CISSS des Laurentides, Rosemonde Landry.

Personnel du CISSS des Laurentides et de Mirabel

Trouble d’accumulation et d’encombrement | Mirabel et le CISSS des Laurentides font front commun

Ce sont les voix d’une quinzaine d’organisations spécialisées en logement et en itinérance qui ont été entendues par&nbsp;le Bloc Québécois, le 31 août dernier, à Boisbriand. À l’ordre du jour&nbsp;: l’exposé des besoins et des attentes, mais aussi la présentation de certaines initiatives locales prometteuses.&nbsp;



S’enquérant du manque d’habitations qui sévit dans les Basses-Laurentides comme partout au Québec, Denis Trudel, député de Longueuil—Saint-Hubert et porte-parole en matière de solidarité sociale, s’arrêtait brièvement dans la région pour rejoindre ses collègues Louise Chabot et Luc Desilets, respectivement députés de Thérèse-De Blainville et de Rivière-des-Mille-Îles. Bien que Jean-Denis Garon, député de Mirabel, n’ait pas pu être de la partie, les organismes de sa circonscription en avait tout autant à raconter au porte-parole.



« Mon but, c’est d’essayer de sentir le pouls du terrain sur la crise du logement qu’on vit en ce moment, d’avoir un portrait global mais aussi d’entendre les gens, explique Denis Trudel. Il y a les statistiques, il y a les chiffres, mais les chiffres, ce n’est pas tout. »



<h2>Faire face à la crise</h2>



Les organismes en logements sociaux, qui œuvrent là où se trace la ligne mince entre l’hébergement et la rue, ont de plus en plus de difficulté à gérer la situation. Colocataires qui s’entassent dans des appartements trop petits, salariés qui finissent par dormir dans leur véhicule, faute de gagner suffisamment pour assurer l’augmentation des loyers : la « crise humanitaire » décriée par le Bloc Québécois est aberrante au sein d’un pays développé.



« On en connait tous, affirme tristement Danielle Bilodeau, représentante d’Habitation Rive Gauche, un organisme de développement de logements économiques. Les gens viennent nous voir parce qu’ils ont été évincés, soit parce que [les propriétaires] vont rénover ou parce que le loyer a tellement augmenté qu’ils ne sont plus capables de l’affronter. »



&nbsp;Au cours de sa tournée, Denis Trudel consigne les témoignages dans un rapport qu’il présentera au ministère du Logement. Il espère ainsi que le gouvernement fédéral se coordonnera avec le provincial et se mettra à «&nbsp;signer des chèques »&nbsp;plutôt qu’à dédoubler des programmes dont il ne maitrise pas la réelle portée sur le terrain.



« L’expertise est dans le milieu, elle n’est pas à Ottawa, soutient Louise Chabot. Les villes, les municipalités et les groupes connaissent les besoins. »&nbsp;



« Les gens qui sont ici, ils vont la régler, la crise du logement », lance Denis Trudel en renvoyant aux organismes présents jeudi dernier. « Ils ont le cœur sur la main et ils ont toutes les solutions, il faut juste leur donner les moyens. »



<figure class="wp-block-image size-large"><img loading="lazy" width="960" height="640" src="https://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2023/09/habitation-rive-gauche-960x640.jpg" alt="" class="wp-image-86806" srcset="https://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2023/09/habitation-rive-gauche-960x640.jpg 960w, https://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2023/09/habitation-rive-gauche-327x218.jpg 327w, https://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2023/09/habitation-rive-gauche-96x64.jpg 96w, https://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2023/09/habitation-rive-gauche-768x512.jpg 768w, https://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2023/09/habitation-rive-gauche-615x410.jpg 615w, https://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2023/09/habitation-rive-gauche.jpg 1024w" sizes="(max-width: 960px) 100vw, 960px" /><figcaption>Danielle Bilodeau et son collègue, représentants d’Habitation Rive Gauche.</figcaption></figure>



<h2>Des projets qui lèvent</h2>



Pour Habitation Rive Gauche, la rencontre représentait l’occasion de mettre les acteurs locaux au fait des dernières précisions concernant son intention de déployer 100 nouveaux logements économiques, en collaboration avec la Ville de Blainville et le gouvernement du Québec. Ce projet, dont le coût flirte avec les 34 M$, se composera majoritairement de trois et demi, mais aussi de six et demi et de logis adaptés pour des mères à besoins particuliers, notamment grâce à l’aide du programme AccèsLogis, qui financera 15 de ses domiciles afin qu’ils demeurent abordables. Cela dit, jusqu’à présent, les 85 autres devraient être offerts au prix médian du marché, qui avoisine les 900$. Selon Danielle Bilodeau, ce montant est trop haut pour qu’une personne sur l’aide sociale ne puisse se le permettre et accapare la plus grande part du revenu d’un travailleur au salaire minimum.



« La porte coûte de plus en plus chère, mais les subventions qui sont offertes n’y répondent pas, se désole-t-elle. On a toujours un manque à gagner. »



Selon la Société d’habitation du Québec, AccèsLogis et Logement abordable Québec avaient livré un total de 1104 logements dans l’ensemble des Laurentides depuis leur création, au tournant des années 2000. Ce n’est toutefois rien pour pallier au déficit actuel de plus de 3000 habitations dans la MRC de Thérèse-De Blainville seulement, selon l’estimation du Bloc Québécois.&nbsp;



Poursuivant sa tournée, Denis Trudel devait ensuite se rendre au Lac Saint-Jean.

Travaux sur la rue Meilleur