Des entraves à la circulation sont ainsi à prévoir.



Du 23 au 27, puis les 30 et 31 octobre, de 7&nbsp;h à 19&nbsp;h



<ul><li>Fermeture de la route 344 (rang Sainte-Philomène), en direction est, entre les rangs Saint-Jean et Sainte-Germaine, avec chemin de détour.</li><li>Circulation en alternance sur la route 344 (rang Sainte-Philomène), en direction ouest, entre le rang Saint-Jean et la rue Nicolas.</li><li>Le détour se fera par le rang Saint-Jean, la montée de la Côte-Rouge et le rang Sainte-Germaine.</li></ul>



Ces travaux pourraient être reportés, prolongés ou annulés en raison de contraintes opérationnelles ou des conditions météorologiques défavorables. Afin de connaître les entraves en cours, consultez&nbsp;<a href="https://www.quebec511.info/fr/default.aspx">Québec 511</a>, un outil pratique pour planifier adéquatement vos déplacements.



Pour toute question ou tout commentaire, il est possible de communiquer avec le Ministère en composant le&nbsp;511 ou en allant sur la page Web&nbsp;<a href="http://www.transports.gouv.qc.ca/nous-joindre">transports.gouv.qc.ca/nous-joindre</a>.



Enfin, pour connaître les fermetures majeures de fin de semaine dans la région métropolitaine de Montréal, il est possible de s’abonner à l’<a href="https://app.infolettres.transports.gouv.qc.ca/clients/46755/subscribe-forms/7C4D23DC-6271-4706-8C4E-0E08791A1F4B" target="_blank" rel="noreferrer noopener">infolettre de Mobilité Montréal</a>.

Cette halte a été effectuée dans le cadre d&#8217;une tournée de M. Beaulieu à travers le Québec pour faire le point sur la situation du français au Québec.



Devant une quarantaine de personnes réunies pour entendre le conférencier invité, dont Luc Desilets, député du Bloc québécois de Rivière-des-Mille-Îles, M. Beaulieu a ainsi fait la démonstration avec chiffres à l’appui tirés des comptes publics, « que le Canada anglicise le Québec avec nos impôts », selon ce que le Bloc québécois Rivière-des-Mille-Îles rapporte dans un communiqué de presse.



Les sommes accordées au fil des années par le gouvernement canadien pour promouvoir l’usage de la langue anglaise au Québec, totalisent plus de 3 440 000 000 $ depuis 52 ans. Cet argent a été dépensé au Québec pour le développement des communautés d’expression anglaise et la mise en valeur de l’anglais langue officielle et du bilinguisme au Québec.  



« Ces sommes colossales ont donc été investies dans des organismes anglophones de la société civile québécoise et des groupes de pression anglophones pour imposer la langue anglaise dans toutes les sphères de la vie : santé, éducation, justice », ajoute-t-on dans le communiqué de presse bloquiste.. 



M. Beaulieu a aussi démontré que le gouvernement canadien a investi beaucoup d’argent dans les centres de recherches en sciences et dans une foule de domaines connexes.  Plusieurs organismes anglophones du Québec ont même reçu de l’argent pour accompagner les immigrants et les convaincre de recevoir des services en anglais.



Démontrant que la volonté à défendre le français n’est pas une priorité au Canada, le député Luc Desilets a informé les gens présents que les vétérans francophones avaient même de la difficulté à recevoir des services en français.  Par contre, le seul financement destiné aux francophones au Québec vise à favoriser leur apprentissage de l’anglais !  



Enfin, le président du Bloc québécois Rivière-des-Mille-Îles, Benoit Roy, a tenu à déclarer « qu’il faut sans cesse rappeler que ce n’est pas la langue et la culture anglaise qui sont menacées au Québec, mais bien la langue et la culture française. Le français est en déclin partout au Québec et le Canada participe allègrement à ce déclin. Nous devons reconnaître que la seule manière de préserver notre langue et notre culture est la réalisation de l’indépendance du Québec. »

Conférence de Mario Beaulieu sur la situation du français au Québec

Le territoire de Mirabel souffre encore de l’expropriation. En effet, son développement est limité dans l’espace par des servitudes de non-construction. Celles-ci ne sont cependant pas consignées dans un même document. Impossible donc d’avoir une carte claire de la situation.



Jean-Denis Garon, député fédéral de Mirabel, en a fait son cheval de bataille. Non seulement a-t-il travaillé d’arrache-pied depuis son élection dans la circonscription de Mirabel pour le projet Synergie Mirabel à Ste-Scholastique, mais maintenant, il s’attaque au dossier dans son ensemble. « Le gouvernement fédéral n’a pas de carte des servitudes », explique-t-il.



Selon lui, la démarche s’inscrit dans la revitalisation du secteur, afin de permettre de faire tomber certaines de ces servitudes et ainsi aider au développement de la région. « Le problème, c’est que les gens apprennent leur existence souvent quand il est trop tard », souligne le député de la région, mentionnant des gens ayant eu des conséquences après avoir construit.&nbsp;



Selon les informations de M.&nbsp;Garon, le projet Synergie Mirabel est le premier projet de plus de deux étages en 50&nbsp;ans à Ste-Scholastique. « C’est 50&nbsp;ans de développement qui nous a été enlevé des mains », s’exclame-t-il.



<h2>Plus large que l’on croit</h2>



L’expropriation qui a touché le secteur de Mirabel se voulait pour la construction d’un aéroport de six pistes, ce qui en aurait fait le plus grand au monde. Le résultat montre que deux pistes ont été construites et l’une a été fermée. « Mais on empêche encore de construire comme si c’était le plus grand aéroport au monde », rappelle le député fédéral.&nbsp;



Jean-Denis Garon cherche actuellement à mobiliser la population autour de son dossier. Il y travaille depuis un moment, mais considère maintenant qu’il est temps de rassembler les gens et corriger les défauts du système. Il a, depuis son élection, questionné le ministre et le sous-ministre des Transports en faisant état des besoins du territoire. « À l’époque, on avait exproprié 97 000&nbsp;acres. Aujourd’hui il en reste 5 000 et ça en fait encore un des 5&nbsp;territoires aéroportuaires les grands au monde », mentionne le député.



Le territoire touché est plus vaste qu’uniquement Mirabel. Contournant Oka et Saint-Placide et le sud des Basses-Laurentides, la servitude irait tout de même jusqu’à Sainte-Anne-des-Plaines. Les secteurs les plus touchés sont malgré tout Ste-Scholastique, Ste-Monique, St-Augustin et St-Hermas.&nbsp;



Des députés de la région de Calgary ont mentionné avoir une cause similaire. En effet, l’aéroport avait, à l’époque, été construit à bonne distance de la ville. Avec l’étalement urbain, les servitudes de l’aéroport sont devenues un enjeu pour la ville, pour qui il est nécessaire de s’étendre.



<h2>Un renouvellement au ministère des Transports</h2>



Avec le changement de ministre au niveau des Transports, l’adaptation est de mise. Le député de Mirabel veut pouvoir s’asseoir et discuter avec le ministre Rodriguez, entré en poste à l’été.&nbsp;



Une vidéo et une pétition sont en préparation. Le but est de montrer l’impact du manque de commerces et de développement pour un secteur. Le député de Mirabel reste confiant et présume de la bonne foi du ministre en poste. Bien qu’il s’adresse à un autre Québécois, il est conscient de l’étendue du territoire du Canada et des enjeux dans les autres provinces et territoires. « Ce que je veux, c’est que le dossier soit mis sur le dessus de la pile du ministère », affirme Jean-Denis Garon.



« J’aimerais qu’il y ait une feuille de route. On est conscient que ce n’est pas quelque chose qui peut être fait en trois mois », ajoute-t-il, rappelant le délai de 2&nbsp;ans simplement pour la servitude du terrain de la résidence privée pour aînés.

Travaux routiers à Oka et Kanesatake