«La situation semble s’améliorer», a convenu Martine Rouette, porte-parole de l’AMT lors d’un entretien téléphonique avec L’ÉVEIL, mercredi dernier. Malgré tout, celle-ci a expliqué que l’AMT, consciente des problèmes que vivaient les usagers, suivait la situation de très près. «Un comité interne travaille actuellement sur un plan d’action qui devrait être mis de l’avant prochainement», a-t-elle ajouté.
L’AMT songe même, a confirmé Mme Rouette, à mettre en place, à la suite de ces évènements, un comité permanent pour chacune des cinq lignes qu’elle exploite, dont celle de Montréal–Deux-Montagnes; comité qui serait composé d’usagers, d’élus et de représentants des transporteurs concernés, afin de soumettre à l’AMT ses commentaires sur différentes situations. Ce comité permanent se réunirait deux fois l’an, selon ce que Mme Rouette a bien voulu révéler.
Pour l’heure, il semble que l’AMT soit toujours à tenter de comprendre ce qui s’est exactement passé depuis le début de l’année 2009, alors que les retards se sont multipliés et forcé l’AMT à se confondre en excuses. Pour ce qui est de la ligne Montréal–Deux-Montagnes, la plus achalandée avec 31 000 usagers par jour en 2008, la porte-parole de l’AMT fait valoir qu’il s’agit de la seule ligne électrifiée du réseau. «Il s’agit d’une technologie différente de celle que nous connaissons. Il est sûr que nous connaissons un hiver particulièrement difficile et que les grands froids du mois de janvier n’ont pas aidé», a indiqué Martine Rouette. En fait, il semble que des problèmes de propulsion seraient à l’origine des inconvénients connus jusqu’à maintenant sur cette ligne modernisée en 1996.
Quant au mécontentement des usagers, Mme Rouette a ajouté que l’AMT tente dans la mesure du possible d’apporter les correctifs nécessaires. Depuis la mi-janvier, plusieurs mesures correctives ont été mises en place, entre autres le déploiement d’équipes supplémentaires sur les quais et dans les trains pour informer des retards et diriger les usagers. Aussi, depuis lundi dernier, il est possible pour les usagers de s’informer des ralentissements de services ou retards en temps réel, dans une section spéciale du site Web de l’AMT, que l’on peut consulter à l’adresse [www.amt.qc.ca/comm/info_train.asp].
Enfin, sans parler de remboursement proprement dit, l’AMT a mis en place un processus de «cas pas cas». Selon Mme Rouette, le service à la clientèle de l’AMT aurait reçu «pas mal de communications directes à ce sujet».