Quatre postes de conseillers municipaux faisaient donc l’objet d’une élection, le dimanche 5 novembre dernier. Dans le district no 1, Brigitte DesRosiers a été réélue avec 60 (80 %) des voix; dans le district no 3, Stéphanie Gingras obtient un premier mandat avec 85 (66,63 %) voix; dans le district no 4, Marie-Ève D&#8217;Amour est aussi réélue avec 102 voix (57,95 %); et dans le district no 6, Jacques Nantel remporte une première victoire avec 67 (62,04 %) voix.
Les quatre nouveaux élus seront assermentés ce vendredi 10 novembre. Le nouveau maire Richard Labonté, qui était conseiller sortant du district no 2, de même que Henri Pelosse et Martin St-Pierre, ont, eux, déjà été assermentés le 27 octobre dernier.
Notons que que M. Labonté devient le troisième maire de Saint-Placide depuis la fusion de l’ancienne paroisse et de l’ancien village en une seule municipalité, en 1994. Il succède à feu Jean-Paul Carrières (1994-1998) et Denis Lavigne (1998-2017) qui, lui, a décidé de retirer après 25 ans de vie politique, six à titre de conseiller municipal et dix-neuf à titre de maire.
Pour voir les résultats détaillés: [<a href="https://donnees.electionsmunicipales.quebec/resultats/resultats.html?v=72043">https://donnees.electionsmunicipales.quebec/resultats/resultats.html?v=72043</a>]

Le maire sortant d’Oka a de quoi jubiler, lui qui a aussi vu quatre des six candidats de son équipe aux postes de conseiller être élus. Alors que Jérémie Bourque, Joëlle Larente et Yannick Proulx avaient d’abord été élus par acclamation, Jules Morin, dans le district de la Rive, a aussi obtenu son laissez-passer à la table du conseil en recueillant 80 votes de plus que son adversaire Serge Laurin.
Jean-François Girard (district des Chapelles) et Stéphanie Larocque (Pointe-aux-Anglais) complètent le conseil.
«Je suis heureux d’entrer à la mairie avec un mandat fort. Le message des citoyens est clair: ils me font confiance pour les quatre prochaines années et j’en suis bien heureux! Nous avons proposé un programme électoral solide qui respecte notre réalité et ça, le citoyen l’a compris», a lancé Pascal Quevillon quelques heures après avoir appris son élection pour un second mandat.
Lors de son premier mandat à la mairie d’Oka, entamé en 2014, à la suite d’une élection partielle, Pascal Quevillon avait alors été élu comme indépendant et était donc rentré à l’hôtel de ville alors qu’une équipe y était déjà en place. Cette fois, avec une équipe majoritairement composée des membres de son parti, il s’attend à ce que ce soit plus facile.
«Le dernier mandat n’a pas été facile. Ça a joué du coude, surtout au cours des deux premières années. Avec l’arrivée de Mme Larente en 2016, déjà, ça allait mieux», a soutenu M. Quevillon qui accueillera bien sûr à bras ouverts les deux conseillers élus ne faisant pas partie de son équipe.
Au sujet de Mme Larocque, il a mentionné que celle-ci était «près de ses citoyens» et qu’elle avait mené «une bonne campagne» dans Pointe-aux-Anglais. Quant à M. Girard, le maire d’Oka est d’avis qu’il devra s’asseoir avec lui «pour régler certains différends».
Pascal Quevillon a par ailleurs tenu à féliciter ses opposants dans la course à la mairie d’Oka, conscient qu’«il faut du courage pour se lancer en politique».
«Je suis extrêmement fière de vous!»
La candidate à la mairie Marie-Claude Provencher sort grandie de cette campagne électorale. Celle qui avait comme objectif, en se présentant aux élections, d’intéresser les citoyens à la politique municipale, peut dire mission accomplie.
«Je souhaitais que les citoyens se mobilisent pour des projets, affirme-t-elle, qu’ils fassent du réseautage, se questionnent et trouvent des solutions communes. Je voulais que les citoyens se rendent compte que la politique municipale est celle qui a le plus d&#8217;impact sur leur vie quotidienne, leur qualité de vie. Que vous sachiez que vous n&#8217;êtes pas des spectateurs dans les estrades, mais que c&#8217;est vous qui déteniez le réel pouvoir.»
Non seulement Mme Provencher a-t-elle atteint cet objectif, mais elle l’a dépassé selon elle.
«Vous êtes 700 à y avoir cru, à avoir cru en vous, en votre pouvoir, 700 à vous être choisis. Je suis très fière de vous et je souhaite que cette vague de solidarité perdure dans le temps.»
Mme Provencher a également tenu à féliciter les candidats, élus ou non, pour leur implication.
Quant à Julie Tremblay-C., elle est aussi heureuse de la campagne qu’elle a menée.
«Je suis plutôt fière! J’ai fait cette campagne à mon goût, à ma façon, avec tout mon cœur. Nous avons proposé des choses différentes. Je ne peux avoir aucun regret. Au contraire, je suis pleine de gratitude pour ce que j’ai vécu.»
Pour voir les résultats: [<a href="https://donnees.electionsmunicipales.quebec/resultats/resultats.html?v=72032">https://donnees.electionsmunicipales.quebec/resultats/resultats.html?v=72032</a>]

Campagne électorale à Oka: Pascal Quevillon obtient 55 % des votes

L’embauche d’un nouvel intervenant permettra notamment à l’organisme de répondre plus efficacement à la demande des citoyens des Laurentides sur la ligne d&#8217;intervention 24 h/24, 7 jours par semaine.
Le taux de saturation de la ligne téléphonique d&#8217;urgence, qui s&#8217;élève actuellement à 10 % (environ 800 appels par année) impacte directement l&#8217;efficacité du protocole d&#8217;interventions pour un individu en détresse. Le fait d&#8217;être mis en attente lorsqu&#8217;une personne est en proie à des idées suicidaires peut engendrer des conséquences dramatiques (passage à l&#8217;acte, perte du contact avec l&#8217;individu, etc.).
En ajoutant un intervenant à temps complet au sein de l’équipe d’intervention, il sera donc possible de mieux répondre à la demande croissante des citoyens des Laurentides, région qui figure parmi les deux seules à avoir vu le taux de suicide s&#8217;élever au cours des dernières années.
De plus, grâce à l’ajout d’un intervenant de crise, il sera possible pour le CPS le Faubourg d&#8217;optimiser les services qui sont offerts actuellement aux personnes ayant des idées suicidaires, mais également à ceux qui contactent l’organisme en raison de leurs inquiétudes face à un de leur proche.
«Le suicide demeure en 2017 encore fortement un sujet tabou auprès de la population générale.  Or, grâce au soutien financier du Fonds communautaire Bell Cause pour la cause, le CPS le Faubourg bénéficiera d’une belle plateforme de visibilité quant à ses services en plus de pouvoir augmenter sa capacité de réponse sur la ligne de crise suicidaire.  En ces temps de restructuration dans les milieux de la santé, les 20 000 $ reçus constituent un levier important pour notre organisme afin de maximiser notre taux de réponse face à ceux qui ont le courage de demander de l’aide avant que l’irréparable soit commis», a déclaré la directrice générale du CPS le Faubourg, Amélie Gauthier.
De son côté, Mary Deacon, présidente de Bell Cause pour la cause, a mentionné: «L’initiative Bell Cause pour la cause est très fière d’apporter son soutien à l’embauche d’un intervenant de crise supplémentaire à temps plein pour le Centre prévention suicide le Faubourg. Cette année, le Fonds communautaire Bell Cause pour la cause a remis des dons à 70 organismes à l’échelle du pays qui viennent en aide aux Canadiens vivant avec une maladie mentale. »
À propos du Bell Cause pour la cause
Bell Cause pour la cause fait la promotion de la santé mentale au Canada par l’intermédiaire de campagnes nationales de sensibilisation et de lutte contre la stigmatisation et d’un important financement des soins communautaires, de l’accès aux soins, de la recherche et des programmes en milieu de travail.
À propos du Centre prévention suicide le Faubourg
Fondé en 1993, le Centre prévention suicide le Faubourg est un organisme communautaire, qui a pour mission de prévenir le suicide et ses impacts dans la région des Laurentides en assurant l’accès à des services de qualité aux personnes suicidaires, à leurs proches, aux personnes endeuillées à la suite d’un suicide ainsi qu’aux intervenants qui les côtoient. Il vise aussi la sensibilisation et le développement des compétences des individus et des organisations.

Saint-Placide: les électeurs complètent la formation du conseil municipal