Cette nouvelle date de mise en service, maintenant prévue au cours de l’année 2025, sans date précise, a été annoncée la semaine dernière par CDPQ Infra, maître d’œuvre du projet, dans une mise à jour des travaux.
Dans celle-ci, la filiale de la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) explique que c’est la « grande complexité des travaux » pour moderniser le tunnel Mont-Royal qui est la source de cette nouvelle échéance que doivent encaisser les usagers de Deux-Montagnes et des municipalités de la Rive-Nord environnantes.
« Bien que le projet en soi, de sa conception [à sa] mise en service sur une période de sept ans, est remarquable, CDPQ Infra a mis la barre trop haute [et] n’a jamais jugé essentiel de s’occuper de la clientèle de ce service de transport. Nous constatons une augmentation substantielle de l’achalandage dans le réseau d’autobus temporaire depuis le début de l’année et il est grand temps que CDPQ Infra rende des comptes aux usagers », d’indiquer, dépité, M. Martin dans un courriel, lorsque joint pour commenter la situation.
Des usagers mécontents
La nouvelle de ce report a fait bondir sans surprise d’un cran, sinon de plusieurs, le mécontentement et l’impatience des futurs usagers du REM. Ceux-ci eux sont, faut-il le rappeler, privés depuis le 1er janvier 2021 de leur train de banlieue qui transitait jusqu’alors entre Deux-Montagnes et la gare Centrale, à Montréal, en une quarantaine de minutes.
« Une vraie farce (et gaspillage d’argent!), ce REM, que j’avais pourtant louangé au début, lors de l’annonce », a écrit l’un sur la page Facebook du Réseau express métropolitain – REM. « J’étais le premier à supporter au début, mais ça devient une farce malheureusement. Quand tu compares à des projets ailleurs, ça ne niaise pas autant », a renchéri un autre. « Finalement, je pense que j’aurais fini le bac et même une maîtrise avant de pouvoir l’utiliser pour me rendre à l’école… quand je n’aurai plus besoin de m’y rendre… » a ironisé un autre.
Certains ont aussi fait valoir sur les réseaux sociaux qu’une ouverture partielle, de l’antenne Rive-Nord, entre Deux-Montagnes et certaines stations situées avant le tunnel Mont-Royal, s’impose dans les circonstances; un scénario que CDPQ Infra a toutefois écarté, après l’avoir envisagé.
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Denis Martin
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