Dès le premier jour, Luc Désilets, député de Rivière-des-Mille-Îles et porte-parole du Bloc Québécois en matière d’anciens combattants, s’est impliqué activement pour répondre à cette situation critique.
C’est un article de Patricia Rainville, paru dans le Quotidien le 4 novembre 2024, mettant en lumière les taux alarmants de suicide chez les militaires québécois, qui a poussé Michel Marceau à contacter Luc Désilets. Inspiré par l’initiative du député de lancer une étude parlementaire sur la prévention du suicide des vétérans, il a partagé sa situation. Cette prise de contact aura été déterminante pour l’ex-militaire.
Après sept jours sans manger, Michel Marceau a cessé de boire de l’eau, forçant Luc Désilets à contacter les urgences pour intervenir. Peu après, des engagements ont été obtenus auprès du sous-ministre Steven Harris et du ministère des Anciens Combattants. Suite à ces gains, M. Marceau a suspendu « temporairement » son action, tel qu’indiqué par voie de communiqué.
Les gains obtenus
1. Un accès à un médecin pour lui, ses fils, son ex-conjointe et ses enfants.
2. Une prise en charge psychiatrique rapide par le bureau du stress opérationnel.
3. Un soutien financier et administratif pour ses démarches, incluant des compensations pour douleurs et souffrances additionnelles.
4. Un accompagnement par un pair aidant.
5. 20 séances de soutien psychologique.
Malgré ces avancées, Luc Désilets souligne : « Un an d’attente, c’est souvent trop », surtout avec un taux de suicide équivalent à 350% du taux chez la population civile chez les hommes.
L’urgence de la situation continue de se buter à la bureaucratie déplore M. Désilets. « Les délais inacceptables au ministère des Anciens Combattants mettent des vies en danger. Chaque jour d’inaction est une trahison envers ceux qui ont servi la nation ».
Les démarches concrètes du député
Dans un communiqué publié après la suspension de la grève, Luc Désilets a détaillé les actions qu’il a menées :
– Interpeller directement la ministre des Anciens Combattants, Ginette Petitpas Taylor, pour exiger des mesures immédiates.
– Dénoncer la situation au comité des Anciens Combattants pour mobiliser un soutien parlementaire.
– Solliciter des interventions urgentes auprès des responsables administratifs du ministère.
– Planifier une étude parlementaire sur la prévention du suicide des vétérans, prévue pour décembre.
M. Désilets s’est engagé à poursuivre ses efforts pour obtenir des réformes durables.
« Je tiens à remercier chaleureusement le député Luc Désilets, qui m’a soutenu sans relâche depuis le premier jour de ma démarche. Son soutien constant et ses efforts de négociation ont permis d’ouvrir des portes et de faire avancer les choses », disait M. Marceau quelques heures après avoir mis fin à son action. Ajoutant avec justesse qu’« il est effrayant qu’on doive aller aussi loin pour obtenir des résultats aussi modestes ».
Élu du deuxième groupe d’opposition à Ottawa, l’intervention déterminante de M. Désilets dans ce dossier tend à démontrer que le pouvoir d’action d’un député ne dépend pas des sièges occupés ou des sondages. Tous peuvent se réjouir d’avoir évité des conséquences tragiques dans cette histoire.
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