C’est sans surprise que Sylvie D’Amours a été réélue dans la circonscription de Mirabel. Pour un troisième mandat, elle représentera la population de la plus grande circonscription des Basses-Laurentides.
« Je suis vraiment contente. Contente de mon résultat, mais également du résultat provincial », affirme-t-elle, mentionnant entre autres la grande présence de femmes parmi les élus. Elle souligne d’ailleurs la grande implication des bénévoles de la circonscription, mais également la joute avec les autres candidats qui s’est faite dans le respect et basée sur les idées. Une campagne propre selon ses dires.
Élue avec un peu plus de 50 % des votes, la représentante de la Coalition avenir Québec (CAQ) se trouve de loin en avance sur sa plus proche concurrente. Carole Savoie, candidate pour le Parti québécois, a en effet récolté 7229 voix contre 21 575 pour Mme d’Amours. Une majorité de 14 346 votes a donc donné une victoire écrasante à la candidate sortante.
« Je crois que j’ai acquis leur confiance. Je suis une fille de terrain et je suis très engagée envers eux », affirme la députée de Mirabel.
Dossiers à venir…
Parmi tous les dossiers déjà entamés dans la circonscription de Mirabel, Mme D’Amours compte faire avancer davantage celui des classes extérieures dans les écoles de son territoire. « C’est une réussite. Les élèves adorent sortir avec leur professeur, le temps d’une journée, pour faire leur matière », mentionne-t-elle face à ce projet qu’elle a initié dans les dernières années.
Elle espère pouvoir fournir davantage de fonds aux écoles qui en font la demande et ainsi s’assurer d’une éducation de qualité pour la prochaine génération.
Le sujet de l’itinérance chez les femmes de plus de 35 ans est également très important pour la députée. Celles-ci ne sont pas toujours à l’image de ce que beaucoup pourraient croire : errantes dans la rue avec quelques sacs. Il s’agit plutôt d’une femme ayant quitté son logis pour diverses raisons et qui doit s’organiser dans un refuge.
« Il y a un organisme qui s’est installé et qui a tout récemment commencé le travail. Il faut les appuyer et leur donner un bon élan pour qu’il puisse vivre longtemps », soutient-elle, mentionnant la Maison Le Paravent. Elle se dit elle-même engagée auprès de l’organisme de Saint-Joseph-du-Lac.
Naturellement, la lutte pour le milieu agricole figure également dans ses préoccupations. L’or brun, comme elle l’aime l’appeler, est une richesse à ne pas sous-estimer. « Je les ai toujours défendus [les agriculteurs] et je vais continuer de les défendre à l’Assemblée nationale. L’important pour moi, c’est de garder notre territoire agricole. C’est notre garde-manger pour le Québec », explique la députée de Mirabel, soulignant que la majeure partie de ce territoire se trouve dans les banlieues nord et sud de Montréal.Quant à la question de sa volonté d’un rôle au sein d’un ministère, la réponse reste vague, comme elle est déjà consciente du travail qu’elle peut faire avec ses collègues. « Je n’ai pas d’ambition. Mon ambition, c’est d’être une députée à la hauteur des attentes de mes citoyens », conclut Sylvie D’Amours.
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