Devant une centaine d’invités, dont la présidente de la CSSMI, Paule Fortier, et le maire de Saint-Eustache, Pierre Charron, ce sont les élèves eux-mêmes, à l’invitation de la directrice de l’école, Josée Brunelle, et du président du conseil d’établissement, Stéphan Francescutti, qui ont dévoilé le nom de leur école, choisi parmi 122 propositions qui avaient été soumises.
Un nom et un logo
Respectant une chorégraphie qu’ils avaient apprise, huit élèves sont, en effet, arrivés dans le gymnase chacun avec un drapeau à la main, sur lesquels on pouvait voir pour la toute première fois le nom et le logo de l’école des Jardins-des-Patriotes.
Le nom finalement choisi est celui soumis par Pascale Houle, mère de deux élèves qui fréquentent l’école, à savoir Louis Grondin, en 1re année, et Élise Grondin, en maternelle. Il fait le lien entre le quartier des Jardins où l’établissement est situé et l’école secondaire des Patriotes, qu’on retrouve tout à côté.
Quant au logo, il fait allusion à la nature par la couleur verte et les multiples feuillages, et rappelle l’histoire des Patriotes qui s’est déroulée à Saint-Eustache en raison des couleurs rouge, blanc et vert.
Des questions pour en savoir davantage
Grâce aux questions de cinq élèves, Anthony Constantin, Olivier Francescutti, Samuel Dugas, Alexandre Francescutti et Louis-Alexandre Lavallée, ayant joué au rôle de journalistes, il a ainsi possible d’apprendre que l’école des Jardins-des-Patriotes a été construite au coût de 13 M$ et qu’elle pourra accueillir, sur deux étages, jusqu’à 480 élèves. Elle compte quatre classes de maternelle, 17 locaux de classe et une classe de spécialité, deux locaux pour service de garde, une bibliothèque et deux classes ressource, un gymnase double et une salle polyvalente. Pour le moment, elle accueille 523 jeunes, mais aussi, de façon temporaire, les quelque 200 élèves de l’école Curé-Paquin, actuellement en cours de reconstruction.
Outre la lumière naturelle omniprésente qu’on y retrouve, la nouvelle l’école est non seulement «verte» en raison de son logo vert, mais aussi sur le plan technologique. L’école est, en effet, dotée d’une enveloppe architecturale supérieure qui augmente le confort et la performance énergétique, est entièrement chauffée et tempérée par un système de géothermie, et est munie d’un système de ventilation des plus performants qui récupère la chaleur évacuée du bâtiment. De plus, l’école possède un système de domotique de gestion centralisée du bâtiment permettant de vérifier la consommation électrique afin d’en maximiser l’économie.
Pour ce qui est, enfin, du volet «Intégration des arts» associé à la construction de tout nouvel édifice public, appelé aussi la «politique du 1 %» , l’école des Jardins-des-Patriotes abrite sur un des murs de l’atrium l’œuvre intitulée Le jardin qui s’envole, de l’artiste René Drouin. Mesurant 10 pieds par 50 pieds, la murale de bois de relief polychrome veut refléter les préoccupations de l’artiste de Val-David à propos de la nature.
«C’est une œuvre joyeuse et ludique. L’idée était d’embellir ce lieu en pensant aux enfants qui vont être là. J’ai pensé cette œuvre comme un legs pour cette nouvelle génération, une façon de faire entrer l’art dans leur quotidien et dans leur milieu de vie» , a expliqué l’artiste multidisciplinaire âgé de 82 ans.
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