Cette année, au lieu de distribuer quelque 200 paniers de Noël à des gens seuls et des familles démunies de Deux-Montagnes, et sans doute plus en raison de la COVID-19, le comité organisateur a, en effet, choisi de leur remettre des cartes-cadeaux d’épicerie.
«C’est pourquoi nous demandons à nos donateurs et donatrices de nous remettre en argent le montant que représente normalement leurs dons en denrées», de mentionner Sylvie Roy, nouvelle présidente de Dépannage Saint-Agapit, rappelant que son organisme a besoin d’’environ 100 000 $ pour pallier à l’aide dispensée pendant le temps des Fêtes, mais aussi à celle fournie durant les autres mois de l’année. L’an dernier, celle-ci s’est chiffré à presque 40 000 $.
Cette guignolée 2020 aura pour présidente d’honneur Gertrude Dore, une femme impliquée dans plusieurs organismes d’entraide de Deux-Montagnes, y compris Dépannage Saint-Agapit.
«Nous avons besoin de votre aide à cette période de l’année pour nous assurer que ceux qui sont dans le besoin peuvent aussi avoir un bon des temps des Fêtes», a lancé celle-ci.
<h3>Comment donner?</h3>
Les dons en argent peuvent être versés dès maintenant via Paypal ou Interac, par l’entremse du site [<a href="http://www.depannage-st-agapit.org/">www.depannage-st-agapit.org/</a>]. On pourra aussi envoyer un don par chèque à l’ordre de Dépannage Saint-Agapit au 419, 3e Avenue, Deux-Montagnes, J7R 3A5, ou le remettre directement au 202, rue Henri-Dunant (sous la bibliothèque municipale). On peut aussi choisir d’envoyer ou d’apporter une carte-cadeau aux mêmes adresses.
Et on peut même soutenir Dépanage Saint-Agapit tout au long de l’année en achetant des cartes-cadeaux via le site FundScrip pour lesquelles un pourcentage de l’achat sera versé à l’organisme.
Dans tous les cas, on vous invite à consulter le site [<a href="http://www.depannage-st-agapit.org/">www.depannage-st-agapit.org/</a>] pour suivre la marche à suivre, selon la forme que prendra votre don.
<h3>Inscriptions</h3>
Enfin, pour ce qui est des inscriptions afin de recevoir une carte-cadeau pour Noël, celles-ci seront prises les 30 novembre, 2, 4, 7, 9 et 11 décembre décembre, de 9 h à 11 h 30, ainsi que le 9 décembre en soirée, de 19 h à 21 h, à la Maisons des citoyens située au 202, rue Henri-Dunant.
Le port du masque sera lors obligatoire et il faudra fournir des preuves de résidence, d’identité et de revenus, ainsi que, s’il y a lieu, les cartes d’assurance-maladie des enfants à inscrire.

C’est justement l’invitation que lance, en ce mois de novembre, l’Association pulmonaire du Québec avec la cinquième édition de sa compagne «Villes et municipalités contre le radon» organisée en partenariat avec Santé Canada et le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) du Québec.
S&#8217;étendant de novembre 2020 à mars 2021, cette campagne a pour but de sensibiliser la population aux dangers du radon. Provenant de la désintégration de l’uranium présent dans la croûte terrestre, il est à l&#8217;origine de 16 % des décès par cancer du poumon au Québec, selon des chiffres fournis l’Association pulmonaire du Québec.
<h3>L’importance d’être vigilant</h3>
Au Québec, plus de 8 % des maisons présentent une concentration supérieure à la ligne directrice établie par le gouvernement du Canada. C’est le cas dans plusieurs municipalités du Québec, y compris dans les Laurentides, et notamment à Saint-Joseph-du-Lac, hôte de cette campagne 2020-2021, où le radon est présent dans des résidences de certains secteurs.
À cet endroit, on relèvera d’ailleurs, à titre de municipalité hôte, le «défi 100 trousses», lequel consiste à distribuer gratuitement 100 trousses de mesure du radon aux citoyens. Les autres villes et municipalités québécoises sont invitées à s&#8217;engager dans la lutte contre le radon et à encourager leurs citoyens à se procurer une trousse.
Le maire de Saint-Joseph-du-Lac, Benoit Proulx, dont la municipalité participe à cette campagne pour une quatrième fois, si dit convaincu que toutes les villes et municipalités du Québec doivent à se joindre à ce mouvement de sensibilisation.
«Comme gouvernements de proximité, il est de notre devoir d’informer la population à cette réalité et d’encourager la prise d’action face au radon. En cette année où on priorise la santé et où on passe beaucoup de temps à la maison, mesurons le taux de radon dans nos maisons!», de mentionner celui-ci.
<h3>Comment se procurer une trousse</h3>
Pour mesurer la quantité de radon dans une résidence, il faut un dosimètre qui doit être placé dans un endroit fixe pour une période d’au moins trois mois, préférablement à l’automne ou à l’hiver alors que les fenêtres demeurent fermées.
Il est possible d’en commander un par l’entremise de l’Association pulmonaire du Québec qui offre des dosimètres certifiés et approuvés par Santé Canada. On se rend, pour ce faire, sur le [<a href="https://pq.poumon.ca/produit/dosimetre">https://pq.poumon.ca/produit/dosimetre</a>]. On peut aussi aller du côté du site de CAA Québec qui fournit des informations pour se procurer un dosimètre. Et il est possible de se procurer une trousse d’analyse dans certaines quincailleries.
Quant aux citoyens de Saint-Joseph-du-Lac, ils ont jusqu’au 27 novembre pour s’inscrire afin de recevoir une trousse gratuitement, et cela par courriel à l’adresse info@sjdl.qc.ca ou par téléphone, au 450 623-1072 (en prenant soin de laisser ses coordonnées, incluant une adresse courriel). S’il y a plus de 100 demandes, un tirage au sort sera alors effectué le lundi 30 novembre.

On se mobilise en novembre contre le radon

Dans la région, c’est le Centre de prévention du suicide (CPS) Le Faubourg qui a pour mission de raisonner ceux et celles qui songent à user de ce dernier recours pour régler leurs problèmes. Chaque année, ses lignes d’aide reçoivent entre 8000 et 10 000 appels, soit une trentaine d’appels par jour, pour une moyenne de 90 suicides annuellement.
«La détresse est bien présente en raison de la COVID-19, plus que par le passé, mais il faut comprendre que ce n’est pas tout le monde qui est en détresse qui a recours au suicide», a indiqué Amélie Gauthier, directrice générale du CPS Le Faubourg, avant d’ajouter que, bien que le nombre d’appels demeure sensiblement le même c’est leur contenu qui a changé en raison de la pandémie.
«Que ce soit des problèmes financiers, de l’anxiété, de l’isolement, des épisodes dépressifs, tout est en lien avec la COVID. Ça, c’est nouveau puisqu’habituellement, nous faisons face à toutes sortes de problématiques», soutient-elle.
<h3>Une autre histoire pour l’an prochain</h3>
Comme tous les organismes communautaires de la région, le CPS Le Faubourg n’a eu autre choix que d’annuler ses activités-bénéfices, sur lesquelles on comptait évidemment pour renflouer les coffres en vue de l’an prochain. Ces sommes manquantes entraîneront inévitablement des effets négatifs.
«Nous sommes très inquiets pour le futur, de dire Amélie Gauthier. En ce moment, poursuit-elle, les gens sont en détresse, mais lorsqu’ils arriveront au bout de leur sac à outils, c’est à ce moment que les idées suicidaires arriveront».
La directrice du CPS Le Faubourg craint notamment de ne plus être en mesure de répondre aux milliers d’appels qui entrent chaque année. Une ligne engagée peut avoir des conséquences néfastes chez une personne en détresse.
<h3>120 000 $ à trouver</h3>
De façon récurrente, le CPS Le Faubourg doit trouver 120 000 $ chaque année pour boucler son budget annuel et suffire à la demande. Son gala annuel à lui seul permet de récolter 60 000 $. Le reste est amassé grâce à la tenue de soupers spaghetti et autres activités-bénéfices.
«Tout est tombé à l’eau, rage Amélie Gauthier. Ce qui fait peur, c’est que cet argent que nous ne sommes pas capables d’aller chercher sera de plus en plus indispensable l’an prochain lorsque les idées suicidaires vont surgir au sein de la population. Dans 9 à 12 mois, c’est là que la prévention du suicide va faire toute la différence! C’est là que nous devons être présents!»
Pour aider le CPS Le Faubourg, il est possible de faire un don en visitant le [<a href="http://cps-le-faubourg.org">cps-le-faubourg.org</a>].
Ceux et celles qui ont besoin de rejoindre un intervenant sont invités à appeler la ligne d’intervention 24/7 au 1 866-APPELLE (275-3553). Ils peuvent aussi visiter le [<a href="http://suicide.ca">suicide.ca</a>] à compter de 16 h pour «chatter» ou «texter» avec un intervenant.

Guignolée à Deux-Montagnes: Un vibrant appel à verser un don en argent

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