L’appel, logé à 13 h 06, n’a finalement été qu’une fausse alerte et, moins d’une heure et demi plus tard, policiers et pompiers ont, tout comme les employés de Gaz Métroplitain, quitté les lieux et autorisé la réouverture Rona Saint-Eustache qui avait été vite évacué dès les premiers moments.
«Un employé avait senti une forte odeur de gaz, mais nous n’avons finalement rien détecté sur place, si ce n’est qu’une certaine odeur qui émanait de la serre, mais sans plus», de relater le directeur du Service de sécurité incendie de la Ville de Saint-Eustache, Charles De Rouville.
Des appels traités avec respect
Pour lui, il ne s’agit toutefois pas d’un déplacement inutile, loin de là. «On ne prend jamais de chance. Ce genre d’appels est toujours traité avec le plus grand respect, car cela peut vite tourner en catastrophe», d’ajouter M. De Rouville, immédiatement à la suite de cette intervention à laquelle ont pris part dix pompiers et six policiers.
Aussi, M. De Rouville fait remarquer que depuis l’explosion causée par une fuite de gaz qui avait détruit en grande partie l’Accueil Bonneau, à Montréal, au mois de juin 1998, la réaction des pompiers est beaucoup plus rapide maintenant. L’explosion avait, rappelons-le, causé l mort de trois personnes – deux bénévoles et une religieuse – ainsi qu’une dizaine de blessés, dont trois grièvement.
«Avant cette explosion, ce genre d’appels était traité à l’interne par Gaz Métroplitain. Maintenant, lorsqu’un appel de fuite de gaz leur est acheminé, il demandé à celui qui a appelé de contacter immédiatement le 9-1-1, et Gaz Métropolitain en fait autant, nous permettant de rendre plus rapidement sur les lieux», d’expliquer le directeur De Rouville.
C’est à 14 h 22 que l’intervention a pris fin et les activités du Rona Saint-Eustache avaient repris leur cours normal vers 15 h, comme si rien ne s’était passé…