Fondation Hôpital Saint-Eustache: au service du développement médical depuis 1986

Jusqu’à ce jour, plus de 20 millions de dollars ont été amassés afin de permettre l’achat de différents appareils médicaux ainsi que la construction d’infrastructures.

Pourquoi mettre sur pied une fondation?

Avec un budget provincial avoisinant plus de 40 % du budget total du gouvernement québécois, nous sommes à même de nous demander pourquoi les centres hospitaliers ont besoin d’une fondation pour financer leurs activités, leurs projets et leur développement.

« Le ministère ne finance pas tout. Il paye pour certains appareils, mais d’autres non », explique la directrice générale de la FHSE, Lyne Des Trois Maisons. Ainsi, pour évoluer technologiquement et offrir une médecine mieux adaptée aux besoins des centres hospitaliers, l’Hôpital de Saint-Eustache, comme bien d’autres institutions au Québec, a besoin de la participation des citoyens et des généreux donateurs.

Achats et développement technologique depuis 1986

Au fil de temps, la Fondation Hôpital Saint-Eustache a permis de moderniser l’hôpital et d’offrir des équipements nécessaires aux soins des habitants de la région. Voici brièvement les accomplissements qui ont été rendus possibles grâce aux activités de financement : l’ouverture d’un service d’imagerie par résonnance magnétique, l’achat d’un tomodensitomètre, la mise sur pied d’un système de télémétrie sans fil ou encore l’acquisition d’un appareil d’échographie cardiaque. Plus récemment, en 2019, les dons amassés ont permis la construction d’un centre de dialyse rénale ainsi qu’un centre de cancérologie.

Nouveaux projets en vue

Prochainement, l’Hôpital de Saint-Eustache sera agrandi et une unité de médecine nucléaire verra le jour. Le projet qui représente 26 millions de dollars sera en grande partie financé par le ministère de la Santé et des Services sociaux. Par contre, la FHSE fournira un million de dollars. Cet argent permettra l’achat d’une gamma-caméra, un appareil qui permet aux médecins nucléaires d’effectuer des « scintigraphies », soit des examens qui fournissent des diagnostics sur le fonctionnement de différentes parties du corps.

Pour l’instant, la FHSE est en pleine consultation auprès de l’hôpital pour prendre le pouls des prochains besoins à combler. Lyne Des Trois Maisons indique que les besoins en santé mentale sont très grands et que la mise en place d’une unité de soins de courte durée sera fort probablement l’objet d’une prochaine grande campagne de financement.

Simon Martel

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