La circulation locale sera permise et se fera à l’aide de signaleurs, qui laisseront également passer notamment les autobus scolaires et les services d’urgence. Pour ceux qui ne résident pas à proximité, le ministère des Transports et de la Mobilité durable demande cependant d’éviter le secteur.



<h2>Entraves et gestion de la circulation</h2>



Du 10 au 20 octobre, entre 7&nbsp;h et 19&nbsp;h, le rang Saint-Étienne entre la montée Rochon et le chemin du Grand-Brûlé sera complètement fermé. Les usagers seront invités à&nbsp;suivre les chemins de détour identifiés.



Pour ceux circulant en direction ouest, le détour se fera via la montée Rochon, le rang de la Fresnière et la montée de la Côte-Rouge pour rejoindre le rang Saint-Étienne.



Pour ceux circulant en direction est, le détour se fera via le chemin du Grand-Brûlé, le rang Saint-Vincent et la route 148 (Arthur-Sauvé) pour&nbsp;rejoindre le rang Saint-Étienne.



Des épisodes de congestion sont à prévoir. Les gens qui doivent circuler dans le secteur sont invités à prévoir plus de temps pour se rendre à leur destination.



Les travaux pourraient être reportés, prolongés ou annulés en raison de conditions météorologiques défavorables ou de contraintes opérationnelles. Ainsi, avant de prendre la route, il est recommandé de consulter <a href="https://www.quebec511.info/fr/default.aspx" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Québec 511</a>.

De la signalisation a été installée pour guider les automobilistes qui devront emprunter un détour pour contourner la zone de travaux.



La circulation locale sera permise pour les personnes résidant dans le secteur touché par les travaux.



Puisque les travaux sont réalisés sur les réseaux pluvial et d’aqueduc, il est possible que les travaux entraînent une coupure d’eau suivie d’un avis d’ébullition. La population touchée en sera avisée par le biais d’un appel automatisé d’urgence.



Pour se tenir informé et ne rien manquer



Pour vous informer sur les chantiers en cours ou obtenir des renseignements sur les projets, consultez le <a href="https://www.saint-eustache.ca/citoyens/infos-travaux">: saint-eustache.ca/carte-des-travaux</a> ou communiquez avec le Saint-Eustache Multiservice au 450&nbsp;974-5000 pendant les heures d’ouverture.&nbsp;

Fermeture d’un tronçon de la rue Saint-Eustache

Le prix en question lui a été remis à l’occasion du Sommet annuel de l’Association canadienne des chefs de police, tenu au mois d’août dernier à Ottawa. Il est présenté par le ministère de la Justice du Canada, en collaboration avec l’Association canadienne des chefs de police (ACCP) et l’Association canadienne des policiers (ACP).



Plus précisément, ce prix «&nbsp;vise à rendre hommage aux policiers et aux personnes prenant part à des initiatives policières qui établissent des méthodes novatrices ou des pratiques prometteuses allant au-delà du système judiciaire officiel pour intervenir auprès des jeunes ayant des démêlés avec la justice grâce à l’application des principes et des dispositions de la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents&nbsp;».



<h2>Une équipe, un objectif à atteindre</h2>



Dans le cas du SPVSE, son rôle, dans le cadre du projet «&nbsp;Toucher le sommet&nbsp;», est de former une équipe de 18 à 25&nbsp;jeunes en collaboration avec l’école secondaire des Patriotes (ESP), où l’agente Jessica Bonneville, patrouilleuse en temps normal, a agi à titre de policière-éducatrice ces derniers mois.



Aidée de collègues policiers, elle a vu à former rapidement, dès son arrivée, en mars 2022, une équipe constituée de jeunes âgés de 12&nbsp;à 17&nbsp;ans présentant différentes problématiques (décrochage scolaire, la consommation, fugue, milieu défavorisé ou autres) dont l’objectif commun était, grâce à une démarche d’engagement et de préparation, d’atteindre le sommet d’une montagne.



«&nbsp;Le projet se déroule sur une période de 10&nbsp;semaines et les activités liées au projet sont d’une à deux fois par semaine, parfois sur les heures de diner ou à la fin des classes. L’ascension du mont en fin de parcours se déroule lors d’une journée de fin de semaine sous la forme d’un événement d’envergure au cours duquel chaque équipe porte fièrement les couleurs de son organisation afin de démontrer le sentiment d’appartenance et de succès&nbsp;», explique Paul Verreault, directeur adjoint du SPVSE.



Depuis 2018, ce sont environ 80 jeunes que le SPVSE a ainsi encadrés. Le rôle des policiers du SPVSE est de participer aux activités, guider et engendrer une saine compétition&nbsp;; ce faisant, ils agissent, mentionne M. Verreault, «&nbsp;à titre de modèles pour les jeunes au niveau de l’engagement, l’implication et la persévérance&nbsp;».



<h2>« Faire une différence »</h2>



L’agente Jessica Bonneville, qui a vu à s’occuper de la première édition post-pandémie, croit avoir personnellement contribué à « faire une différence » pour les jeunes dont elle s’est occupée.



«&nbsp;Mon but en participant à ce projet était surtout d&#8217;humaniser le travail des policiers, de pouvoir créer des liens avec les jeunes dans un contexte différent où nous sommes en position d&#8217;autorité. De possiblement même changer leur perception et de les amener à voir l&#8217;humain au-delà de l&#8217;uniforme. Que ce soit simplement en leur permettant de m&#8217;appeler par mon surnom ou bien de &#8221;jouer du coude&#8221; avec moi lors d&#8217;une partie de hockey cosom ou de soccer bulle&nbsp;», explique-t-elle.



Pour bien illustrer les liens qui peuvent se développer dans le cadre d’un tel projet, l’agente Bonneville a cette anecdote à raconter. «&nbsp;Un soir, nous avions décidé de disputer une partie de baseball sur le terrain extérieur. Quelques minutes après avoir commencé, j’ai réalisé que l&#8217;élastique que je portais autour du biceps qui servait de porte-clés (pour des clés importantes) était vide&#8230; et que celles-ci s’étaient éparpillées dans l&#8217;herbe du terrain de baseball. Une partie de ‘’cherche et trouve’’ s’en est découlé&#8230; sans avoir à demander quoi que ce soit. Tous les élèves présents ont mis la main à la pâte et m’ont aidé à retrouver mes clés, et ce, jusqu&#8217;à la toute dernière, sans tenir compte de l&#8217;heure. Cela démontre comment notre implication dans ce genre d&#8217;activité nous permet de créer des liens que nous n&#8217;aurions pas nécessairement eu la chance de développer dans un autre contexte&nbsp;», de conclure l’agente Jessica Bonneville qui voit ainsi son remplacement au poste de policière-éducatrice à l’école secondaire des Patriotes se terminer de belle façon.

Fermeture d’une portion du rang Saint-Étienne à Mirabel

Entraves et gestion de la circulation