Rappelons que Benoit Charette a été réélu pour un quatrième mandat, le lundi 3 octobre dernier, avec une confortable majorité de 10 077 voix et 47,08 % du suffrage exprimé, alors que le péquiste Guillaume Lalonde a terminé deuxième avec 17,16 % des voix; un pourcentage légèrement inférieur à celui qu’avait obtenu le PQ en 2018, qui était alors de 19,12 %.
« On prouve que nous sommes l’alternative à la CAQ dans Deux-Montagnes; c’est clair et net. Les gens ont répondu à notre message. Notre remontée en fin de campagne a fait en sorte que nous avons un très bon ‘’score’’; nous pouvons être fiers de nous », a commenté le jeune candidat âgé de 24 ans quelques minutes après avoir vu, le soir du 3 octobre, son adversaire caquiste être officiellement déclaré élu.
Alors que plusieurs prédisaient la mort du PQ au terme de ces élections provinciales, les résultats obtenus à travers le Québec réjouissent également Guillaume Lalonde pour l’avenir. « Ça fait longtemps que les Québécois n’ont pas donné deux mandats majoritaires à un parti politique. Je pense que les gens ont besoin de vivre leur ‘’moment Legault’’, mais ça ne sera pas éternel. Nous sommes classés deuxièmes dans plusieurs circonscriptions et notre potentiel de croissance est réel. Il faut maintenir le cap et rêver au monde meilleur que l’on peut construire ensemble », de souligner le candidat péquiste.
Celui-ci est d’avis cependant que le Québec a vécu une « crise démocratique » et appelle le premier ministre François Legault à procéder à une réforme du mode de scrutin comme il s’y était engagé pour ensuite changer d’idée.
Disant vouloir d’abord vivre le « deuil » qui suit une défaite, Guillaume Lalonde ne ferme pas la porte à un éventuel retour pour les élections de 2026. « J’ai vraiment aimé mon expérience et avec Paul St-Pierre Plamondon, ça donne le goût des revenir. Je laisse la porte ouverte », de conclure Guillaume Lalonde, non sans remercier tous les bénévoles qui se sont impliqués avec lui dans cette aventure et l’exécutif du PQ Deux-Montagnes pour avoir « voulu amener une nouvelle génération à l’Assemblée nationale ».
Commentaires des autres candidats
Arrivé troisième avec 14,15 % des votes, Olivier Côté, de Québec solidaire (QS), dit avoir vécu « une campagne électorale extraordinaire » à sa première expérience sur la scène provinciale. « Durant ces semaines, j’ai eu le privilège de faire la connaissance de militants et de bénévoles engagés et passionnés, qui partagent ma vision et celle de QS sur ce à quoi on aspire pour le Québec d’aujourd’hui et de demain », a commenté celui-ci sur sa page Facebook, tout en saluant l’élection des 11 candidats solidaires à travers le Québec et en saluant son « équipe de feu ».
Pour Marc Allaire, du Parti libéral du Québec (PLQ), quatrième avec 10,27 % des votes, cette campagne électorale aura été « un beau défi et une belle aventure. « Je tiens à remercier toutes les personnes qui m’ont aidé au cours de ce marathon électoral. Je remercie également les citoyens de la circonscription de Deux-Montagnes pour leur accueil et leur ouverture aux propositions que nous avons mis de l’avant […] Finalement, je remercie Dominique Anglade et toute l’équipe du PLQ pour la confiance qu’ils m’ont accordée », de souligner par courriel le candidat libéral.
Enfin, cinquième au fil d’arrivée avec 9,82 % des voix, Isabelle Baril, candidate du Parti conservateur du Québec (PCQ), mentionne avoir vécu une « heureuse et riche première expérience » dont elle a, dit-elle, « savouré chaque instant ». « Paris ne s’est pas construit en un jour! Je vous dis à la prochaine! », a-t-elle écrit sur sa page Facebook y allant elle aussi de ses remerciements.
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