D’ici le 1er&nbsp;août prochain, et ceci afin de finaliser les travaux de construction du pont ferroviaire enjambant le chemin d’Oka, il est prévu d’effectuer à cet endroit des travaux de décaissement de rue et de pavage de la chaussée. Aussi, on procèdera durant le mois de juillet à la construction des bordures et trottoirs.



<h2>Échéancier retardé</h2>



La nouvelle survient quelques semaines après que CPDQ Infra ait confirmé un nouveau retard dans l’échéancier des travaux en cours, et plus particulièrement dans le tunnel du mont Royal où de nouveaux problèmes liés à des explosifs centenaires qu’on y a trouvés en 2020 et à un état de dégradation avancé de ce passage ont été relevés.



Les tests prévus avec trains sur cette portion du REM ne pourront donc pas débuter à l’automne 2023 comme prévu, mais plutôt à l’été 2024.



Comme ces tests durent six mois, et pas moins, c’est donc dire que les usagers qui transiteront aux stations Grand-Moulin et Deux-Montagnes ne pourront pas profiter du REM avant la fin de l’année 2024. Le précédent échéancier avait ciblé l’automne 2024 pour la mise en service du REM à ces deux stations, soit un an de plus que ce que prévoyait l’échéancier initial.



« Nous avons amplement discuté [du fait] que la fermeture permanente de la ligne [Deux-Montagnes] pour une période de quatre ans avait des impacts majeurs pour les citoyens. Les mesures alternatives vont continuer, mais l&#8217;achalandage risque d&#8217;augmenter considérablement, surtout lors de la rentrée de septembre. Nous avons communiqué notre préoccupation aux responsables du projet », a commenté, à l’invitation de votre hebdo L’ÉVEIL, le maire de Deux-Montagnes, Denis Martin, qui tient à préciser que le « gros des travaux devrait se terminer en 2023 pour notre ville ».

En présence de nombreux partisans rassemblés dans un restaurant de Saint-Eustache, le jeune candidat âgé de 24 ans a procédé au lancement de sa campagne électorale le jeudi 30 juin dernier. Du coup, il tentera donc de renverser l’actuel député et ministre Benoit Charette qui a d’abord été élu en 2008 sous la bannière péquiste avant de rallier, en cours de mandat, les rangs de la Coalition avenir Québec (CAQ). Au dernier scrutin, il y a quatre ans, M. Charette a été réélu avec une majorité de 9 574 voix sur son adversaire péquiste d’alors, Daniel Goyer.



Candidat aux élections municipales de novembre dernier, à Saint-Eustache, Guillaume Lalonde est membre de la Commission de l’environnement et de l’embellissement et de la Commission des communications et des relations avec le citoyen de la Ville de Saint-Eustache. En plus de son implication dans les conseils étudiants, il a aussi été, en 2021, adjoint aux communications avec le député du Bloc québécois dans Rivière-des-Mille-Îles, Luc Désilets.



Du haut de ses 16&nbsp;ans, il a également soumis au maire de Saint-Eustache, à la fin de son parcours au secondaire dans le programme d&#8217;éducation internationale, le projet qu’il avait élaboré. «&nbsp;Mon projet à moi, c’était sur l&#8217;imposition de mettre des bornes de recharge de véhicules électriques dans toutes les nouvelles résidences qui étaient construites. Ce projet-là, je l&#8217;avais porté jusqu&#8217;au maire Pierre Charron. Il avait trouvé l’idée plutôt intéressante et je tiens à dire que, sept ans plus tard, ce règlement existe à Saint-Eustache et j’en suis très fier&nbsp;», de raconter le candidat péquiste.



<h2>L’environnement, au cœur de sa campagne</h2>



Détenteur d’un baccalauréat en études internationales de l’Université de Montréal et complétant actuellement une maîtrise en administration publique à l’ENAP, Guillaume Lalonde se dit un indépendantiste convaincu.



« L’indépendance du Québec pour moi, ce que ça fait, c&#8217;est qu&#8217;enfin on va pouvoir faire des vrais changements en environnement et je tiens à ce que ça soit le principal message de ma campagne. Chez nous, l&#8217;indépendance du Québec, c&#8217;est d&#8217;enfin cesser d&#8217;envoyer de l&#8217;argent à un État voyou qui est le Canada sur les questions environnementales », d’ailleurs lancé le candidat péquiste lors de son discours.



«&nbsp;Vous n’êtes pas sans savoir que ce pays investit massivement dans les énergies fossiles et que bien qu&#8217;on ait un activiste environnementaliste [Steven Guilbault] comme ministre de l’Environnement, on n’arrive pas à effectuer les changements qui doivent être faits et on continue d’investir année après année dans les sables bitumineux. On a plus le temps de penser à un plan qui va arriver en 2050 comme le Canada souhaite le faire […] On est en ce moment au bord d&#8217;une crise climatique sans précédent […] Je pense sincèrement qu’il s’agit de la priorité des priorités et qu&#8217;un Québec indépendant serait capable entièrement de se démarquer sur cet enjeu-là. Ça, je n’ai aucun doute là-dessus&nbsp;», de poursuivre Guillaume Lalonde, rappelant au passage que c’est le PQ qui a créé, en 1979, le ministère de l’Environnement.



<h2>Une arrivée saluée par le chef péquiste</h2>



Enfin, dans un communiqué de presse, le chef péquiste, Paul St-Pierre Plamondon, a tenu à saluer la décision du jeune Eustachois de se porter candidat dans la campagne électorale à venir.



«&nbsp;Au Parti québécois, nous sommes heureux de constater l’arrivée d’une nouvelle génération qui s’implique fièrement dans nos rangs non seulement pour l’idéal d’indépendance que nous portons pour le Québec, mais aussi pour la justice sociale, l’environnement et l’égalité des chances. C’est la preuve que notre projet transcende les générations&nbsp;!&nbsp;», de mentionner M. St-Pierre Plamondon.

Un jeune candidat pour le PQ dans Deux-Montagnes

Enfin, nous voici enfin entrés de plain-pied dans la saison estivale! Il était plus temps, me direz-vous. Et vous avez bien raison! Au cours des prochaines semaines, plusieurs d’entre nous en profiteront très certainement pour prendre des vacances bien méritées. À cet égard, sachez que notre région regorge d’attraits touristiques qu’il est possible de découvrir sans avoir à trop se déplacer, ce qui, avec le prix de l’essence, n’est pas à négliger. Qu’il s’agisse de nos champs de lavande actuellement en pleine floraison, de nos grands parcs de plein air, de nos vignobles, cidreries et vergers, de nos marchés publics, de nos comptoirs de fruits et légumes, de nos spectacles en plein air, de nos pistes cyclables, de nos sentiers pédestres, de nos fermes d’autruches, de reptiles, de perroquets ou d’abeilles, de nos nombreux attraits patrimoniaux, de nos présentations de films en plein air, de notre théâtre d&#8217;été, de nos jardins thématiques et j’en passe, il y a beaucoup à découvrir ici même dans nos Basses-Laurentides. Et tout cela, à quelques minutes de chez soi, je vous le rappelle. Pour en savoir davantage sur ce qui vous est offert, je vous invite à consulter les sites web et pages Facebook de nos municipalités et villes, mais aussi celui de Tourisme Basses-Laurentides, à l’adresse <a href="http://www.basseslaurentides.com">www.basseslaurentides.com</a>, qui regorge de suggestions de toutes sortes. Vous verrez, il y en a pour tout le monde et tous les goûts!



L’été, c’est synonyme, comme je l’ai mentionné précédemment, de vacances et c’est pourquoi la présente chronique fera relâche au cours des prochaines semaines. Je serais donc de retour avec vous le mercredi 7&nbsp;septembre, après le congé de la fête du Travail, juste à temps pour la grande rentrée automnale. D’ici là, je vous rappelle que nos journalistes continueront d’être sur le terrain pour vous tenir au courant de tout ce qui se passe, et cela sur nos différentes plateformes. Surtout, d’ici là, profitez bien des prochaines semaines et de ces belles et chaudes journées d’été. Faites-le surtout avec prudence et sobriété, peu importe l’endroit où vous vous trouvez, que ce soit sur la route, sur l’eau et… sur le plancher des vaches!



Sur ce, bon été, ici chez vous!

Deux-Montagnes: Le chemin d’Oka restera fermé jusqu’en août

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