Avec la collaboration de la Brasserie Wilsy, qui a débuté ses opérations à Saint-Placide en 2019, le COBAMIL propose ces jours-ci de découvrir deux bières nommées selon les cours d’eau de son territoire: la Rousse et la Chêne, en l’honneur du ruisseau Rousse, à Oka, et de la rivière du Chêne, à Saint-Eustache et Mirabel.
«À l’hiver 2020, le COBAMIL souhaitait trouver un moyen innovateur de faire rayonner sa mission par le biais d’un produit local et personnalisé. Le fait que l’eau soit un ingrédient essentiel au brassage de la bière, que le territoire du COBAMIL soit riche en entreprises brassicoles et que ses employés soient passionnés depuis toujours par le merveilleux monde des microbrasseries a rendu le choix assez évident», d’indiquer Raphaël Goulet, directeur général du COBAMIL.
En fait, comme c’est souvent le cas, l’idée est née un peu par hasard quand une employée du COBAMIL ayant participé à une activité de financement où des bières de la Brasserie Wilsy étaient à l’honneur a eu l’occasion d’y goûter. Elle en a parlé par après avec les membres de l’équipe du COBAMIL. Et l’idée a suivi son petit bonhomme de chemin.
De l’eau d’érable revalorisée
Copropiétaire avec sa conjointe Josée Barrette de la Brasserie Wilsy (une allusion à l’expression «We Will See» qu’ils utilisent souvent), Frédéric Lauzon explique avoir embarqué dans le projet immédiatement. En raison des délais, il a été décidé de choisir deux des six bières déjà existantes: la Flegmatique (ou la Chêne), une «ale blonde facilement accessible avec un petit punch houblonné qui rappelle que l’on boit une bière de micro-brasserie et non commerciale», et Dame de Treuf (ou la Rousse), une bière rousse d’inspiration irlandaise«qui ne présente pas beaucoup d’amertume et qui a un petit côté caramélisé à la fin que les gens aiment beaucoup».
Toutes les bières produites à Saint-Placide ont la particularité d’être brassées avec de l’eau d‘érable, celle qui est non sucrée et qui est normalement utilisée pour le lavage des cuves ou tout simplement rejetée dans les eaux usées ou les champs.
L’eau est question provient de 750 entailles d’arbres que l’on retrouve sur l’érablière que Josée Barrette a achetée en 2007 et en exploitation depuis 2019 seulemment. L’idée, c’était d’utiliser un matière première issue de ces 100 acres de forêt pour avoir la permission d’opérer une micro-brasserie sur place, en plus de l’érablière elle-même.
«L’eau représente 93 % des ingrédients d’une bière. Nous, on a décidé de revaloriser cette eau d’érable. C’est une eau soyeuse, très douce, qui donne une certaine texture à la bière», explique Frédéric Lauzon. Cette année, ce sont quelque 15 000 litres de cette eau d’érable la Brasserie Wilsy utilisera pour brasser quelque 20 000 bouteilles de bière.
Au moment d’écrire ces lignes, quelques bouteilles des 1 000 bières Rousse et Chêne mises en circulation étaient toujours disponibles à la Brasserie Wilsy même. Il est cependant question qu’il y ait une deuxième livraison et des discussions sont en cours à ce sujet.
Pour en savoir davantage sur le COBAMIL et la Brasserie Wilsy, il suffit de consulter [https://cobamil.ca] ou le [www.wilsy.ca].
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