L’annonce en a été faite par voie de communiqué de presse, fin mars, par BIXI Montréal, l’organisme à but non lucratif qu’a créé, en 2014, la Ville de Montréal pour s’occuper de la gestion de ce service de vélopartage. Avec cette expansion, BIXI ajoutera, en 2025, 1 600 vélos à sa flotte, totalisant 12 600 dans son réseau, dont 3 200 à assistance électrique, le tout réparti sur plus de 1 000 stations à travers 13 villes au Québec.
Le choix d’ajouter Saint-Eustache et Deux-Montagnes s’explique notamment par l’arrivée prochaine de Réseau express métropolitain (REM), reconnaît le Service des communications de BIXI Montréal, joint par votre hebdo L’ÉVEIL. « Des noyaux forts comme le REM sont évidemment un des facteurs qui aide l’implantation d’un système de vélopartage, mais de nombreux autres le sont tout autant, surtout lorsqu’il est question de l’intégrer au quotidien par sa population », mentionne-t-on à ce sujet par courriel.
Un total de 130 nouveaux vélos
À Saint-Eustache, ce sont 40 vélos mécaniques et 40 vélos à assistance électrique qui seront offerts, alors qu’à Deux-Montagnes, 25 vélos mécaniques et 25 à assistance électrique s’ajouteront à l’offre. Il n’est pas possible pour le moment de donner de date à laquelle les vélos seront mis en service. Cependant, ce que l’on sait, c’est que « légers travaux nécessaires pour plusieurs des installations débuteront avec le beau temps ».
« Les stations [huit à Saint-Eustache et cinq à Deux-Montagnes] seront placées dans des lieux stratégiques et sauront répondre aux besoins des usagers de deux municipalités, en fonction de nombreux critères développés avec expertise par BIXI depuis plusieurs années », de poursuivre, par courriel, BIXI Montréal.
À Saint-Eustache, le maire Pierre Charron a déjà laissé savoir, en décembre dernier, lors de son discours annuel devant les membres et invités de la Chambre de commerce et d’industrie MRC de Deux-Montagnes (CCI2M), que les huit stations seront installées dans des « lieux clés » de la ville, soit des sites d’intérêt et certains pôles commerciaux.
Celui-ci avait alors dévoilé l’intention avouée de sa ville d’amorcer, avec la Ville de Deux-Montagnes, ce déploiement du réseau BIXI sur leurs territoires respectifs.
Une « solution d’avenir », selon le maire Pierre Charron
« Au fil des ans, le réseau BIXI prendra assurément de l’expansion, en partenariat avec les villes de la Couronne Nord. Parce qu’il constitue précisément une solution d’avenir. Et une alternative viable à l’utilisation de la voiture. Partout où il est implanté, que ce soit à Montréal, Laval, Longueuil, Terrebonne, Boucherville ou Sainte-Julie, BIXI connaît une croissance fulgurante. Même les villes qui l’ont récemment implanté notent déjà un fort engouement des citoyens pour cette alternative à la voiture […] Cette solution d’avenir contribue non seulement à réduire les émissions de GES et la congestion routière, mais elle améliore la qualité de vie. Pour plusieurs usagers, ce moyen de déplacement pratique et peu coûteux est devenu un véritable mode de vie. Il en sera de même sous peu ici », avait dit, lors de ce discours, M. Charron.
« Nous croyons fermement que le vélopartage est un pilier essentiel du transport en commun et devrait l’être partout au Québec. En élargissant et en densifiant leur réseau, les villes partenaires répondent aux besoins croissants des citoyens et soutiennent notre engagement constant envers un transport accessible, écologique et pratique pour tous ! », a déclaré de son côté Christian Vermette, directeur général de BIXI Montréal, lors de l’annonce qui comprend aussi l’ajout de stations à Laval (de 26 à 75), et à Longueuil (de 26 à 48).
D’ici la mise en service de BIXI à Saint-Eustache et Deux-Montagnes, qui fera l’objet d’annonces précises de la part des autorités concernées, il est possible de se familiariser avec ce concept de vélopartage en se rendant sur le https://bixi.com.
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