Par Alycia Gauthier



Des coups de feu ont été tirés vers 1h15, la nuit dernière, sur la résidence de Tony Accurso située à Deux-Montagnes. Personne n’aurait été blessé. Les enquêteurs de la Division des enquêtes sur les crimes majeurs de la Sûreté du Québec ainsi qu’un technicien en identité judiciaire se sont rendus sur les lieux aujourd’hui afin de démêler l’affaire.



L’enquête se poursuit, en collaboration avec la Régie de police du Lac des Deux-Montagnes. Plus de détails suivront

« Manger tous les jours, c’est un minimum vital, quel que soit le moment de l’année », avance Annie Blanchard, présidente du conseil d’administration chez Moisson Laurentides. Dans les Laurentides, près de 20&nbsp;000&nbsp;personnes, dont 7&nbsp;000&nbsp;enfants font appel à un comptoir d’aide alimentaire au moins une fois par mois.



« On n’oublie jamais que derrière les chiffres et les statistiques, ce sont des gens qui se lèvent le matin en se demandant comment ils vont faire pour passer au travers la journée. Ce sont aussi des parents qui se demandent ce qu’ils vont mettre dans la boîte à lunch de leurs enfants », ajoute Jean-Sébastien Girard, coordonnateur des communications et du financement chez Moisson Laurentides.



<h2>Pas de répit pour la crise alimentaire</h2>



« La crise qui a débuté il y a maintenant trois ans se poursuit », confirme Annie Bélanger, directrice générale de Moisson Laurentides. Depuis plusieurs mois, le contexte inflationniste et l’explosion sévère du coût du panier d’épicerie transforment le modèle des banques alimentaires. « Cette tempête frappe durement les milliers de personnes et ménages déjà fragilisés et glisse de nouvelles classes de la population dans l’insécurité alimentaire », ajoute-t-elle.



Malheureusement, Mme Bélanger affirme que le scénario catastrophe pour la banque alimentaire est en train de se produire&nbsp;: « Nous vivons des hausses record de nouvelles demandes d’aide alimentaire, mais ce que nous observons surtout, c’est une diversification des profils des bénéficiaires&nbsp;». De fait, en 2023, de plus en plus de travailleurs doivent faire appel à un service d’urgence alimentaire pour joindre les deux bouts.



« Mais il n’y a pas que le visage de la faim qui se transforme, le réseau des banques alimentaires aussi », continue Mme Bélanger. Depuis les 24&nbsp;derniers mois, les nouvelles demandes d’aide alimentaire sont en augmentation de 1&nbsp;300&nbsp;% chez Moisson Laurentides. Pourtant, les dons alimentaires reçus sont en diminution de 30%.



Les 28 et 29 avril, la population pourra donc verser un don dans les différents points de collectes ou directement aux bénévoles qui seront présents aux principales intersections routières. Encore une fois cette année, il sera possible de faire un don par carte de crédit ou de débit grâce au système sécurisé sans contact.



Pour connaître la liste des points de collecte, visitez le site <a href="https://evenements.moissonlaurentides.org/">https://evenements.moissonlaurentides.org/</a>.

Grande Collecte pour combattre la faim de Moisson Laurentides

Par Alycia Gauthier



Un homme de 75 ans a été retrouvé inconscient par sa conjointe, jeudi soir dernier, dans sa résidence de Saint-Joseph-du-Lac. Il a été transporté d’urgence au centre hospitalier de Saint-Eustache, où son décès a été constaté vers 19h45. Privé d’électricité depuis près de 24 heures en raison de la tempête de verglas, il aurait tenté de se réchauffer en démarrant sa génératrice dans son garage et se serait intoxiqué avec les émissions de monoxyde de carbone s’en dégageant.



Au moment de l’intervention des pompiers, le taux de monoxyde de carbone était 20 fois supérieur à celui de l’air ambiant, rapporte la Régie de Police du Lac des Deux-Montagnes. Une enquête plus approfondie sur les événements est présentement en cours.



Selon les statistiques du ministère de la Santé et des Services sociaux, 84% des expositions sévères au monoxyde de carbone surviennent dans les domiciles, et un cas d’intoxication sur sept se traduit par un décès. Le gaz étant inodore, incolore et impossible à détecter sans un appareil prévu à cet usage, ses risques sur la santé sont élevés. Lors de son point de presse du 7 avril dernier, le premier ministre François Legault a appelé à la prudence lors de l’utilisation de génératrices en cas de pannes de courant prolongées.

Coups de feu sur la résidence de Tony Accurso