« Ça a été un week-end amusant, avec des hauts et des bas, raconte Thomas. Malheureusement j’ai été victime d’un accident lors de la première manche. Conséquemment, j’ai dû partir en fond de grille lors de la finale. Après un départ houleux où j’ai été accroché par un compétiteur au premier tour, j’ai connu une belle remontée pour terminer en 19e position! »



Le SuperNationals est la course la plus prisée de la saison. Parmi les pilotes, il y avait notamment Ben Cooper, champion du monde de karting, et Will Power, Champion d’IndyCar en piste. 



« Trinity Karting Group m’a préparé un kart très compétitif, j’aurais pu m’imposer dans le Top 5 lors de la finale si j’étais parti plus haut dans le peloton. Comme ce sont les meilleurs pilotes du monde et que la finale n’est que 25 tours, il est difficile de remonter. »



Thomas s’est illustré dans le Top 10 à deux reprises; lors de la Heat 2 qu’il a terminé en 8e position, et lors de la Heat 3 où il a terminé en 5e place. C’est lors de la première manche qualificative qu’il a terminé au 27e rang, ce qui l’a handicapé pour le reste du week-end. 



« Je suis très fier d’avoir remporté la 5e position lors de la 3e manche. C’est un bel accomplissement que je garderai en souvenir. J’aurais aimé renouer avec la victoire comme en 2016, mais ce n’est que partie remise à l’an prochain! »



<h2>Bilan de la saison 2022</h2>



La saison 2022 de Thomas tire donc à sa fin, et se termine sur une bonne note. « Si je pose un regard sur la saison qui vient de se terminer, je suis heureux de ce que nous avons accompli, tant au niveau du USF2000, qu’en karting. Je pense qu’il est primordial pour un pilote de haut niveau de continuer à faire du kart, car cette discipline aiguise les sens et permet de garder la main. J’ai eu la chance de participer à des événements majeurs de karting, et je compte bien être de retour l’an prochain. »



« En USF2000, je suis monté sur le podium à Road America, après y avoir remporté la course en 2021, et j’ai terminé en 2e position dans les rues de Toronto devant ma famille et mes partenaires. Il y a eu beaucoup de beaux moments cette année, et quelques bas, mais ça fait partie du sport automobile. J’ai hâte de pouvoir dévoiler mes plans 2023 », enchaîne-t-il.



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Thomas Nepveu dans son kart en train de courser

Un Mirabellois se démarque sur le circuit du rodéo. Réginald Lecours a participé les 5 et 6&nbsp;octobre dernier au final de Louisiane. À 28&nbsp;ans, il a fini 7e&nbsp;parmi ses idoles.&nbsp;



Ses dernières performances l’ont mené à se qualifier parmi les 10&nbsp;meilleurs de l’état. Fier de sa deuxième année de compétition là-bas, il mentionne être possiblement le seul québécois, mais également le seul canadien présent. « J’ai participé aussi à la finale du Texas. J’ai été parmi les 12&nbsp;meilleurs cet été », souligne-t-il.&nbsp;



Il a ainsi conclu sa saison américaine en beauté, mais en profite pour se rendre au Royal Agricultural Winter Fair, à Toronto. La foire agricole compte du rodéo parmi les activités présentées. C’est le seul événement du genre dans le centre-ville de Toronto. « C’est une très bonne expérience pour moi de faire du rodéo là-bas, avec ma famille qui habite dans les environs », affirme l’athlète de rodéo.



La fin de semaine à Toronto s’est finie avec une première place pour l’athlète de rodéo. Une première dans cette compétition pour le jeune athlète. « C’est une autre belle occasion de se faire connaître et de rencontrer des contacts pour l’Ouest canadien », affirme-t-il, heureux.



<h2>Un parcours typique</h2>



Réginald a grandi dans le milieu équestre. Sa famille tournant dans le milieu du rodéo, dans les courses à barils, il a vite trouvé une passion. « J’avais vu les épreuves avec les chevaux sauvages. J’ai eu la chance de connaître des gens qui étaient dans le milieu et qui pouvaient me l’apprendre », explique-t-il. Depuis maintenant 10&nbsp;ans, il performe dans le milieu du&nbsp;saddle bronc, cheval avec selle.&nbsp;



La crainte fait partie de ce avec quoi il a appris à jongler. Le risque de blessures est présent, mais ne l’empêche pas d’atteindre des sommets. « L’année dernière, je me suis fracturé un bras, mais ça ne m’a pas empêché d’aller aux finals avec un bras dans le plâtre. Il y a toujours un risque », soutient le Mirabellois, soulignant que la mauvaise performance fait davantage peur.



La scène québécoise du rodéo est grande. Le circuit compte plusieurs dizaines de rodéos éparpillés sur le territoire. Plusieurs se trouvent en Beauce, au Lac-Saint-Jean et au Nouveau-Brunswick, mais plusieurs sont tout de même dans les environs de la métropole. « C’est très réparti. Ce n’est pas localisé à un seul endroit », mentionne Réginald Lecours, ajoutant que les estrades sont toujours pleines à craquer.



Avec la pandémie, les compétitions se sont arrêtées au Québec pendant un long moment. Mais elles ont repris plus tôt dans le sud des États-Unis, raison pour laquelle il y a performé dans la dernière année. « La Covid au Texas a duré six mois. Quand ils ont vu que c’était un virus, ils ont relancé », explique-t-il. Ça lui a permis d’apprendre de ses idoles, ce qui, à ces yeux, n’a pas de prix.



Sa volonté est cependant de revenir au Québec dans les prochaines années. « Je veux me relocaliser ici pour gagner le IPRA », souligne-t-il, expliquant que Saint-Tite fait partie de ce circuit international. Il aspire également se rendre dans l’Ouest canadien pour y compétitionner. « Les finales canadiennes m’ont toujours intéressé », soutient-il.

Le rodéo le conduit sur les circuits du sud des États-Unis￼

En effet, l’Eustachois âgé justement de 15&nbsp;ans a obtenu d’excellents résultats sur l’Anneau olympique de Calgary terminant 3e&nbsp;au 1500&nbsp;m, 1er au 1000&nbsp;m et 9e&nbsp;au 500&nbsp;m; des performances qui le placent deuxième au cumulatif des points parmi la soixantaine de participants inscrits parmi les 14-15&nbsp;ans. Ces résultats lui donneront l’opportunité de prendra part aux Championnats canadiens juniors courte piste qui seront disputés les 26 et 27 novembre prochains à Sherbrooke.



Avant de s’envoler pour Calgary, Ludovic avait aussi bien fait, début novembre, en mettant la main sur une médaille de bronze dans son groupe de patineurs lors d’une compétition provinciale disputée à Drummondville. Aussi, parmi ses plus récents faits d’armes, Ludovic avait mis la main, l’an dernier, sur une médaille de bronze dans la catégorie 14&nbsp;ans lors des Championnats canadiens jeunesse de l’Est.



<h2>Une passion qui a pris naissance en 2014</h2>



Fils de Martin Lachance et Claudia Arsenault, celui qui étudie présentement en 4e&nbsp;secondaire à la polyvalente Sainte-Thérèse dans le programme «&nbsp;Santé Globale&nbsp;» pratique le patinage de vitesse depuis 2014, soit depuis qu’il s’est intéressé à ce sport après avoir vu les prestations de la délégation canadienne aux Jeux olympiques d’hiver de Sotchi, en Russie. L’une de ses futures idoles, Charles Hamelin, avait d’ailleurs remporté à ce moment l’une des quatre médailles canadiennes dans cette discipline, avec l’or au 1500&nbsp;m.



À partir de ce moment, la passion de Ludovic pour le patinage de vitesse sur courte piste n’a fait que s’accroitre. Aujourd’hui, il ne compte plus les heures pour s’améliorer. Il s’entraîne ainsi avec le Club de patinage de vitesse Rosemère Rive-Nord, dont le vice-président est justement son père, à raison de quatre fois par semaine. Également, il donne des coups de patin deux fois par semaine au Centre québécois de développement, à la Place Bell, avec les meilleurs patineurs des régions de Laval, Laurentides et Lanaudière.



Ajoutons, enfin, à cela qu’il patine sur le circuit provincial, ce qui l’amènera à participer à plusieurs compétions à travers le Québec au cours des prochains mois.

Week-end satisfaisant dans les rues de Las Vegas pour Thomas Nepveu

Bilan de la saison 2022