Malgré une bonne prestation face à l’Armada Chaudière-Est et une bonne présence sur le plan du jeu, le U17 féminin AAA de Mirabel qui disputait sa première joute à domicile s’est incliné 2-0 devant les visiteuses. «Les filles ont été trahies par le côté physique de leurs adversaires», a souligné le directeur technique Aziz Aharmamad. À preuve, la numéro 28, Gabrielle St-Pierre, a eu droit à un solide contact avec une joueuse du Chaudière-Est en deuxième demie, qui s’est malheureusement conclu par une commotion cérébrale.
Il s’agit d’un début de saison difficile quand on sait que les Mirabelloises ont perdu 2-1 la fin de semaine précédente lors de leur rencontre contre le U17 Dorval.
Garçons
Du côté des garçons, l’équipe du U15 AAA a remporté la victoire lors de son premier match de la saison alors qu’elle visitait son homologue de Saint-Hubert la fin de semaine dernière, mais a dû encaisser la défaite à domicile face à l’équipe de Sherbrooke, le dimanche 26 avril. «L’équipe de Sherbrooke est parmi les meilleures de la ligue. Pour vous donner une idée, l’an dernier, elle n’a perdu que deux matchs. Mirabel est une nouvelle formation. Malgré tout, notre équipe a créé plusieurs occasions de buts. Les joueurs ont été dynamiques et ont disputé un super match. C’est une équipe qui va bien représenter les Laurentides», a poursuivi le directeur technique. Pour cette nouvelle saison, ce sont les entraîneurs Stéphane Jodoin pour les filles et Jawad Andalossie pour les garçons qui assureront les destinées des deux équipes.
Il est important de rappeler que les deux équipes en sont à leurs premiers balbutiements au sein de la grande famille de la Ligue de soccer élite du Québec AAA (LSEQ). Il s’agit donc de la deuxième année seulement pour le U17 féminin et des premiers matchs pour la nouvelle équipe des garçons. «Pour garder la forme, les filles ont participé à un tournoi de soccer à Boston en plus de pratiquer à l’intérieur à Saint-Eustache», a précisé le directeur de compétition AA-AAA, Yanik Morin.
Échauffements, travail technique, plan de développement pour chaque joueuse sont au menu de ces sessions de perfectionnement. Quant aux instructeurs, ils bénéficient de cours d’appoint pour leur développement ce qui se traduit par la suite par un entraînement spécifique en fonction des besoins de l’équipe et des joueurs.
Sport et études
Pour ces jeunes athlètes, la pratique du soccer en parallèle à leur vie scolaire demande beaucoup de discipline. «Cette réalité se reflète sur tous les athlètes. La Ligue a même adapté l’horaire des matchs en fonction de leurs études afin d’aider les jeunes à mieux gérer leur temps. Imaginez quand un emploi s’ajoute à leurs responsabilités», a souligné Yanik Morin. L’école de niveau secondaire Saint-Gabriel située à Sainte-Thérèse, offre aussi le soccer à ses étudiants en sport-études selon le directeur de compétition AA-AAA.

Soccer AAA: Le FC Challenger de Mirabel inaugure sa nouvelle saison

«Ça commence vraiment à être une coche plus haut. Il n’y a pas plus haut, en fait. Je ferai maintenant partie de la ligue de rodéo la plus importante des États-Unis. Les finales ont lieu à Las Vegas», a mentionné Réginald qui, dès la fin de mai, montera donc des chevaux sauvages lors de rodéos sanctionnés par la PRCA (Professional Rodeo Cowboys Association) présentés dans les États de l’est du pays, tels New York, New Jersey et le Michigan, là où il entend bien faire ses preuves.
«Je dois commencer au bas de l’échelle aux États-Unis, a expliqué Réginald, comparant le parcours qui l’attend à celui d’un joueur de hockey qui débuterait dans la Ligue américaine. Pour obtenir la carte qui me fera passer à l’étape suivante, a-t-il poursuivi, je dois accumuler des points qui me permettront ensuite de gravir les échelons jusqu’à ce que j’atteigne la grosse ligue.»
Objectif: gagner le Stampede
En plus des compétitions déjà prévues à son agenda aux États-Unis, Réginald compte également participer à plusieurs rodéos en sol québécois afin de décrocher le nombre de points nécessaires à sa qualification au Festival western de Saint-Tite, rodéo qu’il a remporté l’année dernière en tant que novice dans la catégorie sans selle.
Il a aussi confirmé qu’il sera de retour au Stampede de Calgary, du 3 au 12 juillet prochain, pour «améliorer son classement de 2014». Il avait alors pris le 4e rang lors de la finale novice de la classe sans selle, en plus de passer à deux positions de se classer pour la finale avec selle. S’il avait atteint ces deux finales, il serait alors devenu le premier novice de l’histoire du Stampede à y arriver.
«C’est à mon tour cette année, j’y vais pour gagner chez les pros», a lancé Réginald qui passera les deux semaines précédant l’événement au Texas, chez un ami qui le préparera en vue de cette compétition considérée comme la plus prestigieuse au Canada.
En terrain connu
Réginald connaît bien le Texas, lui qui, en novembre dernier, y a suivi une formation dans un ranch. Il y a passé quatre journées complètes en compagnie de cowboys d’expérience, à parfaire sa technique sans selle, une discipline extrêmement exigeante physiquement et qui demande une maîtrise quasi parfaite de son corps.
«Nous étions plus d’une cinquantaine d’élèves à suivre cette formation, a raconté le cowboy mirabellois. Parmi eux, a-t-il renchéri, plusieurs vivent dans le sud des États-Unis et ont donc la chance de monter des chevaux chaque jour de l’année, alors que de mon côté, je fais ça pour le plaisir, les fins de semaine, l’été. Malgré cela, j’ai été l’un des 12 élèves sélectionnés pour participer à la finale du dimanche à laquelle j’ai terminé 4e. C’est sûr que je crois en mon potentiel maintenant.»
Cette 4e place a fait écarquiller les yeux de recruteurs d’une université du Texas qui, sur-le-champ, lui ont offert une bourse alléchante afin qu’il y poursuive ses études. On lui a toutefois demandé d’obtenir préalablement son diplôme d’études secondaires. Il a donc décidé de retourner sur les bancs d’école. «Il faut que je finisse ça au plus vite!» a-t-il conclu.

Réginald Lecourt: Un cowboy de Mirabel à la conquête des rodéos américains

Tout d’abord, au niveau cadet, les entraîneurs Janie Rivest et Anne Lacroix ont conduit leurs protégés à une fiche de 8 gains contre 2 revers, ce qui leur a permis de s’assurer du championnat du calendrier régulier dans la section D3 B dans les Laurentides-Lanaudière. Avec quelques vétérans de retour cette année, ces deux coachs féminins ont réussi à rendre leurs éléments expérimentés plus performants, tout en intégrant avec brio les nouveaux venus. Embarquant tout le monde dans un concept d’équipe, chaque porte-couleur de cette équipe a ainsi donné son 100 % d’efforts et contribué par le fait même, aux succès collectifs.
Attendus de pied ferme aux championnats régionaux, les représentants de l’ESLJ ont su bien gérer leurs émotions aux moments clés. Ainsi, après un difficile triomphe en demi-finales de 40-36 sur leurs rivaux de la polyvalente Armand-Corbeil de Terrebonne, lors du match pour la médaille d’or, ils ont enchaîné avec une victoire finale de 51-42 face aux joueurs de la polyvalente Saint-Jérôme.
Une saison parfaite en benjamin
Au niveau benjamin, le moins que l’on puisse dire c’est que les 12 athlètes-étudiants de 1re secondaire qui ont fait leur entrée à l’ESLJ ne sont pas passés inaperçus. Dirigés par des entraîneurs d’expérience en Johanne Charest et Daniel Bergeron, ils ont conservé une fiche parfaite dans la section D3 B en signant 10 gains.
Formant un couple dans la vie de tous les jours, il faut dire que le tandem Charest-Bergeron avait pris un peu de l’avance, en s’impliquant dès l’an dernier en basketball à l’école primaire alternative Cœur à cœur. Dans cette même institution, il faut par ailleurs noter l’apport de l’éducateur physique André Mailloux, qui ne cesse de promouvoir la pratique sportive de diverses façons. Comme plusieurs des élèves de M. Mailloux continuent leur cheminement scolaire à l’ESLJ, qui dessert le volet alternatif sur le territoire, les entraîneurs des différentes équipes sportives sont choyés.
Pour en revenir aux mérites des benjamins dont il est question dans ce reportage, à l’image de la saison régulière, ils n’ont pas eu une très grosse opposition lors de la finale régionale. Entre autres, lors de l’affrontement décisif, ils ont disposé de leurs adversaires en provenance de Mont-Laurier par la marque de 59-28.
Selon l’entraîneur Bergeron, l’équipe auraitpu tenir son bout dans une section plus forte. Par contre, compte tenu que les membres de la formation disputaient tous leur année recrue au secondaire, c’était difficile de savoir comment ils s’acclimateraient au calibre de jeu. Chose certaine, ils sont promus à un bel avenir aux dires de ceux qui ont eu un gros mot à dire dans leur progression des derniers mois. Toujours selon Johanne Charest et Daniel Bergeron, il est cependant important que ces joueurs n’oublient jamais que ces succès ont été obtenus grâce surtout, à l’esprit d’équipe, l’effort et la discipline.

École secondaire Liberté-Jeunesse: Des bannières de champions régionaux en basketball