Dany Laliberté, son président, estime qu’une rencontre entre entraîneurs et responsables de la ville est nécessaire pour faciliter l’accessibilité aux petits sportifs qui prendront part à leur camp d’entraînement respectif.
Il y avait un besoin criant, selon M. Laliberté, que les jeunes de tout niveau puissent recevoir l’attention nécessaire tout au long de leur développement. « Le C est aussi important que le AA à Saint-Eustache » est la phrase directrice derrière l’initiative.
C’est un groupe, comptant plus d’une vingtaine de coachs, qui prolonge ses horizons et va chercher du personnel un peu partout. On parle notamment de collaborations entre l’entraîneur en chef du comité, Alexandre Pilon, et un proche du comité, Ben Gagnon, afin de mettre sur pied des séances adaptées à leur niveau, parallèlement aux feuilles d’évaluation pour ces rangs.
L’homogénéité est le mot d’ordre pour ces nouvelles mesures. Le désir est d’instaurer une feuille de route pour l’entièreté des équipes à un niveau donné, puisque « tout le monde mérite d’être bien évalué », selon le président de l’association de Saint-Eustache.
Mais encore, celui-ci interdit qu’un enfant se retrouve sous la tutelle d’un parent dans le cadre d’évaluations d’avant-saison par souci de favoritisme. M. Laliberté avance qu’il « y a toujours des problèmes » reliés à cette dynamique et cite qu’il y a déjà eu des cas de la sorte.
L’enjeu de la sécurité
Bien que la ligue œuvre au niveau récréatif, le rôle de l’entraîneur en milieu communautaire a changé depuis l’époque du fedora — manteau long. Il faut vivre avec les réalités de chacun des jeunes et certaines conditions qu’ils peuvent avoir. « Nous ne sommes pas des médecins », soutient M. Laliberté. Ce qu’il croit néanmoins, c’est l’importance du personnel comme pont entre les besoins et les parents — les initier à une écoute active et savoir les adapter pour créer un environnement sain et sécuritaire.
Il en est de même pour le phénomène des parents toxiques. Bien qu’il se dise fier du bilan de Saint-Eustache en la matière, il refuse de baisser pavillon devant cette facette indésirable du hockey mineur. L’AHMSE veut, par l’entremise de conférences et de rencontres avec leurs homologues, faire des arénas une zone où enfants, entraîneurs, parents et arbitres peuvent évoluer sans insultes.
La sécurité n’écarte pas la santé physique des joueurs. Or, pour les échelons permettant toujours le contact, il y a un enseignement qui se doit d’être fait pour éviter toute blessure. On salue également l’arbitrage, qui, dans les mots de Dany Laliberté, est beaucoup moins permissif que par le passé, ce qui crée un lieu davantage sécuritaire.
La collaboration, l’entraide, le remplacement, qu’importe le qualificatif, c’est d’apporter un souffle nouveau — de redorer le blason du hockey récréatif et de ce qu’il doit représenter, autant chez les jeunes hockeyeurs que chez leurs parents.
Le comité, dirigé en partie par Dany Laliberté, est perçu comme l’avion qui se construit en plein vol. Le président de l’AHMSE admet que des erreurs peuvent survenir, mais prime une approche plus humaine, qui se fait directement auprès de toutes les parties prenantes de l’association.
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