C’est au cours des qualifications canadiennes, qui ont eu lieu à Québec à la mi-mars, que s’est décidé le sort d’Audrey. Une qualification qui l’a menée parmi le top 10 des meilleures athlètes canadiennes junior de sa discipline.
Un défi de taille pour Audrey
Ce billet pour la Russie représente ainsi un pas de plus vers l’objectif que s’était fixé cette année la jeune femme, puisqu’il s’agit là de la plus haute compétition à laquelle elle peut participer dans sa catégorie. Elle y vivra une expérience similaire à celle d’une olympienne, en côtoyant des athlètes de plusieurs continents.
Le Championnat du monde junior représente aussi tout un défi pour la jeune athlète. «Il y aura vraiment de la grosse compétition là-bas. Les Russes et les Ukrainiennes sont particulièrement fortes et elles s’entraînent de façon centralisée depuis plus longtemps que nous», fait remarquer la jeune femme.
Elle indique également que l’équipe canadienne junior compte se classer parmi les meilleures, elle qui est revenue bredouille du dernier Championnat du monde en 2014. «Les entraîneurs sont bien décidés à rapporter une médaille au pays cette fois-ci», précise Audrey Joly.
Des entraîneurs confiants
L’entraîneure-chef associée de l’équipe d’Audrey, Jenn Tregale, semble bel et bien confiante avec ses jeunes recrues. «Je suis vraiment très satisfaite de la composition de notre équipe nationale 2016»,a-t-elle déclaré.
«Ce groupe d’excellentes athlètes forme probablement la meilleure équipe que le Canada n’ait eue depuis plusieurs années. Toutes les filles possèdent des habiletés techniques impressionnantes et nagent avec une passion sans borne. Notre équipe d’entraîneurs au complet est d’accord que nous avons une équipe fantastique sous la main, et nous avons vraiment très hâte de travailler avec ces jeunes filles», a-t-elle fait savoir par la voie d’un communiqué émis par l’organisme Synchro Canada.
Un entraînement intense
Pour ce faire, les dix athlètes choisies sur l’équipe, dont trois sont originaires du Québec, débuteront leur entraînement dans le Bassin olympique de Montréal le 9 mai, et ce, jusqu’en juillet prochain. Un entraînement intense à raison de six jours par semaine et qui totalisera une cinquantaine d’heures hebdomadairement. Une trentaine d’heures de plus comparativement aux 20 heures que consacre habituellement l’athlète à son entraînement.
Dernière année au niveau junior
Audrey s’apprête ainsi à conclure ses années de compétition au niveau junior, car elle célébrera ses 18 ans en juin prochain. «En novembre 2016, je compte bien faire les essais pour monter de niveau et intégrer l’équipe senior canadienne», confirme la jeune femme. Un pas de plus qui pourrait bien la mener aux Jeux olympiques de Tokyo en 2020. Qui sait si elle ne nous surprendra pas encore en novembre prochain?