Le Deux-Montagnais est actuellement à Calgary où il s’entraîne en vue de sa première Coupe du monde de la saison qui aura lieu à Deer Valley les 4 et 5 février. Il avait passé les dix jours précédant son départ, dans les bosses de Val Saint-Côme, à tester sa forme physique.
Rappelons que le 29 novembre, à l’entraînement, en vue de la Coupe du monde de Ruka en Finalnde, le champion olympique s’était fracturé deux vertèbres dorsales après un mauvais atterrissage. Il s’agissait de sa première blessure à vie sur le circuit de la Coupe du monde.
Bien que ses chances de décrocher un 9e Globe de cristal soient bien minces, il a dit être fébrile à l’idée de renouer avec la compétition.
«Je suis de retour. J’ai hâte!», a-t-il déclaré sur les réseaux sociaux.

Pandémie oblige, le conseil n’a pu remettre les bourses en mains propres, mais a tout de même tenu à souligner l’excellence des athlètes en 2020 lors d’une rencontre en visioconférence.
Le maire de Saint-Joseph-du-Lac, Benoit Proulx, s&#8217;est dit impressionné par la résilience de ces jeunes. «Le conseil municipal et moi avons été ravis de rencontrer, virtuellement, les jeunes athlètes qui se distinguent dans notre municipalité. Nous avons pris le temps de discuter plus longuement avec chacun d’entre eux de leurs expériences et de leurs rêves, et avons constaté leur grande détermination à maintenir leur niveau et à s’entraîner, malgré le contexte particulier et les restrictions liées au confinement. Nous sommes extrêmement fiers d’eux et nous continuerons de les accompagner dans leur cheminement.»
Les bourses varient de 250 $ à 600 $ selon le niveau de compétition des athlètes.
Niveau régional
Trois patineuses artistiques ont été honorées dans cette catégorie. Léa Ducharme a participé à la finale STAR/Michel-Proulx le 25 janvier 2020 et s’est classée au 3e rang. Zoé Ducharme, pour sa part, s’est classée 1re lors de cette même finale, en plus de remporter une compétition tenue à Lachute en février 2020. Mia Ducharme, aussi en patinage artistique, est arrivée 4e aux jeux régionaux, le 25 janvier 2020. En février 2020, elle s’est classée au 3e rang d’une compétition à Terrebonne, puis au 1er rang d’une compétition à Lachute.
Niveau provincial
Au niveau provincial, trois athlètes ont retenu l&#8217;attention. Antoine Dubé fait partie de l’équipe Sport-Étude de la région, les Coyotes de Saint-Gabriel. Son équipe a atteint le quart de finale lors de deux tournois en 2020. Florence Dubé fait quant à elle partie de l’équipe de ringuette Cadette AA des Laurentides, qui figure au sommet du classement final de la saison 2020. Puis, Julia Vallée, membre du club d’athlétisme Corsair-Chaparral de Sainte-Thérèse, s’est classée en 1re position du sprint 100 m et du sprint 200 m lors d’une compétition à Sherbrooke, en août 2020.
Niveau national
Au niveau national, les performances de cinq patineuses ont été soulignées. Noémie et Jade Lemire font partie du Golding Ice, le club de patinage artistique synchronisé de la région qui s’est rendu au championnat canadien à Calgary en février 2020. Leur équipe a mérité la 5e place de la compétition. Mariane et Noémie Therrien font, elles aussi, partie de ce même club et ont atteint la 5e position du classement avec leurs coéquipières de la famille Lemire. Laurence Therrien fait également partie du club de patinage artistique synchronisé Golding Ice. Son équipe s’est classée au 1er rang du championnat canadien.
Le conseil municipal remettra un certificat d’excellence à chaque athlète, lorsque les mesures sanitaires le permettront.

Saint-Joseph-du-Lac honore 11 athlètes

De passage dans les locaux de L’ÉVEIL, juste avant la période des Fêtes (l’entrevue intégrale est d’ailleurs disponible sur [leveil.com]), Marie-Ève disait espérer disputer ce combat déjà reporté à sept reprises en raison de la pandémie de COVID-19. Son souhait est donc réalisé. Invaincue en 17 combats professionnels, celle qui, en plus de la boxe, est aussi 5e dan au karaté et adepte de kickboxing, affirmait alors être prête à faire face à l’adversité.
«La dernière année fut difficile pour mes entraîneurs et moi, et ce, physiquement et mentalement, puisque je n’ai pas de demi-mesure. Je ne connais pas ça! Il a donc fallu gérer pour ne pas aller dans le surentraînement», explique Marie-Ève, consciente que son adversaire, le 5 mars, en sera une de taille.
«Pour moi, ce combat-là est l’accomplissement ultime de ma carrière, ce dont j’ai toujours rêvé. Ce combat-là est à ma portée et c’est moi qui soulèverai les quatre ceintures en jeu! Mon état d’esprit est très bon, j’ai très hâte de monter dans le ring».
Une victoire de Marie-Ève contre Claressa Shields lui ouvrirait grandes les portes des réseaux de télé américains et de bourses beaucoup plus lucratives. Ce sera certainement une motivation de plus pour la boxeuse eustachoise lorsqu’elle mettra les pieds dans l’arène.
Éthique de travail
Sa domination dans le ring depuis le début de sa carrière pro, mais même avant chez les amateurs, Marie-Ève l’explique par son éthique de travail. Cet aspect lui aura certainement servi à l’approche du combat le plus déterminant de sa carrière.
«C’est inconcevable pour moi d’arriver au gymnase et de ne pas être prête à 100%, dit-elle. C’est inconcevable de ne pas faire les sacrifices. La vie d’un boxeur, c’est difficile, mais pour moi, cette discipline dont je fais preuve dans le ring et à l’extérieur de celui-ci fait en sorte que je suis la boxeuse dominante que je suis aujourd’hui.»
Le combat est disponible sur la télé à la carte.

Mikaël Kingsbury de retour à la compétition: «J’ai hâte!»