Un recensement de 230 pénalités imposées en fonction de la règle 11.4 a été décerné chez Hockey Québec. En comparaison, c’est 328 de moins que la Fédération de hockey de l’Ontario, qui est de loin la meneuse pour les incidents de la sorte. Il s’agit également d’un léger recul par rapport aux 243 infractions recensées l’année précédente.
Malgré cette amélioration, Hockey Québec demeure le deuxième programme avec le plus grand nombre de punitions en relation à la règle 11.4 au Canada.
Hockey Canada rappelle que la règle 11.4 vise « tout joueur ou officiel d’équipe qui se livre à des injures, à des insultes ou à de l’intimidation de nature discriminatoire. » Les motifs suivants sont passables d’être punis, selon le dossier présenté mercredi dernier :
– La race, l’origine nationale ou ethnique, la couleur de la peau ou la langue parlée;
– La religion, la foi ou les convictions;
– L’âge;
– Le sexe, l’orientation sexuelle, ou l’identité ou l’expression de genre;
– L’état matrimonial ou le statut familial;
– Les caractéristiques génétiques;
– Un handicap.
La fédération nationale compte un total de 1 494 incidents pénalisés. L’année précédente, le nombre s’élevait à 1 291, 913 et 512 les deux autres qui l’ont précédé.
À l’échelle nationale, plus de la moitié des gestes réprimandés proviennent du niveau m18, donc des jeunes de 15 à 17 ans.
Hockey Canada nuance que « plusieurs facteurs peuvent avoir provoqué une hausse, cette saison et au fil du temps. » L’organisation ajoute que ses membres « ont fait des progrès importants pour former leurs officiels sur la règle 11.4 » et donc de « comprendre les motifs de nature discriminatoire. »
Le rapport suit les 13 programmes de Hockey Canada, dont Hockey Québec, qui compte à lui seul 516 147 hockeyeuses et hockeyeurs et 88 395.

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