Cette reprise du calendrier régulier permet à l’équipe de freiner sa série de deux défaites.



Le premier duel, samedi, opposait le club eustachois à leurs voisins de l’Armada JR. Malgré deux buts rapides des Patriotes pour ramener les deux équipes à égalité, l’Armada JR a donné le coup de grâce en troisième période. Ils ont quitté Saint-Eustache avec une victoire au compte de 5-2.



Le lendemain, Saint-Eustache était en visite contre les Chevaliers de Montréal.



Le scénario est passé bien près de se répéter. Malgré un but de Maxime Dicaire en première période, les Chevaliers ont pris une avance de deux buts lors de la période médiane. Frédérick Maltais a ramené les deux clubs à la case départ avec un but en 3e&nbsp;période pour finalement voir Arnaud Lauzière compléter la remontée avec seulement 35&nbsp;secondes d’écoulée en prolongation.



Les Patriotes stoppent donc leur glissade et vont chercher une première victoire en décembre. Leur dossier se porte désormais à 7-7-1 pour l’ensemble de la saison. Le prochain duel aura lieu le samedi&nbsp;13&nbsp;décembre, alors que les Élites de Lanaudière seront de passage à Saint-Eustache.

Déjà, vendredi dernier, Kingsbury, ennuyé par une blessure à l’aine depuis quelques semaines, et son entraîneur Michel Hamelin avaient laissé entrevoir cette possibilité. Question de mesurer où en est sa réhabilitation, le « King des bosses » a pris part aux qualifications, terminant en quatrième position. Disant avoir ressenti de la douleur, Kingsbury a choisi de ne prendre aucun risque et de plutôt se retirer de cette épreuve, mais aussi de celle qui était prévue lundi dernier.



<h2>La prudence d’abord</h2>



« Mon début de saison a été différent. Je me suis blessé cet été à la rampe d’eau et la guérison prend du temps. Même si la progression est encourageante, nous avons jugé qu’il était plus prudent de ne pas prendre part à la finale de dimanche à Ruka et à la compétition de ce matin. Mon objectif est de me rétablir à 100&nbsp;% pour être prêt pour la Coupe du monde de Val Saint-Côme en janvier et ultimement, pour les Jeux olympiques », a écrit, sur sa page Facebook, celui qui revendique 99&nbsp;victoires et 142&nbsp;podiums sur le circuit de la Coupe du monde en 168&nbsp;départs.



Cette décision fait en sorte que Kingsbury pourra bénéficier de cinq semaines pour guérir cette fameuse blessure, puisque les prochaines épreuves en Coupe du monde auront lieu les 9 et 10&nbsp;janvier prochains à Val Saint-Côme, au Québec même ; les étapes d’Idre Fjäll en Suède, et de Bakouriani, en Géorgie, qui devaient avoir lieu précédemment ayant été annulées.



« Notre objectif en ce moment, c’est que Mikaël continue sa réhabilitation et on pense que ce qui a été réalisé aujourd’hui [dimanche] est un pas dans la bonne direction. Il faut savoir qu’il y a un mois, on ne pensait même pas pouvoir être dans le portillon de départ. Donc, la décision judicieuse était de le préserver et de s’assurer qu’on ait un Mikaël en santé en début d’année&nbsp;2026 », a expliqué Michel Hamelin, après la séance de qualification de son protégé, selon des propos rapportés par Sportcom.



Également, cette décision respecte le plan de match que s’était donné le principal intéressé avant ce début de saison. Son objectif est de bien faire sur le circuit de la Coupe du monde, mais, l’objectif ultime de cette saison&nbsp;2025-2026, ce sont les Jeux olympiques.



« J’ai [déjà] trois médailles olympiques, j’ai l’opportunité d’en gagner deux autres [en simple et en parallèle]. Je veux mettre toutes les chances de mon bord. L’objectif, en début de saison, c’est de m’assurer d’être prêt aux Jeux olympiques, de vraiment “’peaker” à ce moment-là, d’avoir du fun avec la famille qui va être là et ainsi offrir la meilleure performance que je peux », avait révélé, <a href="https://leveil.com/sports/nouvelle-saison-et-des-jeux-olympiques-a-venir" target="_blank" rel="noreferrer noopener">en entrevue avec votre hebdo L’ÉVEIL</a>, celui qui a remporté l’argent aux bosses à Sotchi en 2014, l’or à Pyeongchang en 2018 et l’argent à Pékin en 2022.



« La saison passe vite, j’en suis conscient, et les Jeux olympiques sont à nos portes […] L’objectif n’est pas de gagner ma 100e&nbsp;victoire à Ruka, c’est vraiment les Jeux olympiques », avait clairement laissé entendre, vendredi dernier, le résident de Saint-Joseph-du-Lac et porte-parole de Tourisme Basses-Laurentides lors d’une visioconférence donnée en compagnie de son entraîneur Michel Hamelin.



Pour suivre Mikaël Kingsbury&nbsp;: <a href="http://www.facebook.com/p/Mikaël-Kingsbury-100044484037426">www.facebook.com/p/Mikaël-Kingsbury-100044484037426</a>.

Mikaël Kingsbury : Un début de saison sous le signe de la prudence

Un recensement de 230 pénalités imposées en fonction de la règle 11.4 a été décerné chez Hockey Québec. En comparaison, c’est 328 de moins que la Fédération de hockey de l’Ontario, qui est de loin la meneuse pour les incidents de la sorte. Il s’agit également d’un léger recul par rapport aux 243 infractions recensées l’année précédente.



Malgré cette amélioration, Hockey Québec demeure le deuxième programme avec le plus grand nombre de punitions en relation à la règle 11.4 au Canada.



Hockey Canada rappelle que la règle 11.4 vise «&nbsp;tout joueur ou officiel d’équipe qui se livre à des injures, à des insultes ou à de l’intimidation de nature discriminatoire.&nbsp;» Les motifs suivants sont passables d’être punis, selon le dossier présenté mercredi dernier&nbsp;:



&#8211; La race, l’origine nationale ou ethnique, la couleur de la peau ou la langue parlée;



&#8211; La religion, la foi ou les convictions;



&#8211; L’âge;



&#8211; Le sexe, l’orientation sexuelle, ou l’identité ou l’expression de genre;



&#8211; L’état matrimonial ou le statut familial;



&#8211; Les caractéristiques génétiques;



&#8211; Un handicap.



La fédération nationale compte un total de 1 494 incidents pénalisés. L’année précédente, le nombre s’élevait à 1 291, 913 et 512 les deux autres qui l’ont précédé.



À l’échelle nationale, plus de la moitié des gestes réprimandés proviennent du niveau m18, donc des jeunes de 15 à 17 ans.



Hockey Canada nuance que «&nbsp;plusieurs facteurs peuvent avoir provoqué une hausse, cette saison et au fil du temps.&nbsp;» L’organisation ajoute que ses membres «&nbsp;ont fait des progrès importants pour former leurs officiels sur la règle 11.4&nbsp;» et donc de « comprendre les motifs de nature discriminatoire.&nbsp;»



Le rapport suit les 13 programmes de Hockey Canada, dont Hockey Québec, qui compte à lui seul 516 147 hockeyeuses et hockeyeurs et 88&nbsp;395.

Les Patriotes freinent leur glissade