Il y a 115 membres au sein du club, dont 70 avec des voiliers accostés au quai. Les autres ont des dériveurs et des catamarans qu’ils ne laissent pas à l’eau. Certains bateaux sont attachés à des bouées de mouillage dans la baie.
Parmi les membres, il y en a qui peuvent se passionner pour les régates, d’autres pour les croisières et peuvent, sur plusieurs jours, se rendre jusqu’en Gaspésie par exemple, et d’autres vont vers Ottawa pour un aller-retour. D’autres vont peu sortir sur l’eau, car ce qu’ils aiment avant tout, c’est de construire leur bateau au bord de l’eau.
Mais ce qui passionne François Lauzon, c’est que le Club de voile des Laurentides propose des camps de jour pour les jeunes de 7 à 17 ans. Les stages sont offerts du lundi au vendredi, de 9 h à 16 h, de la mi-juin à la mi-août. «Nous offrons les niveaux initiation, Voile Canada 1 et Voile Canada 2, ainsi qu’un stage avancé qui enseigne les bases de la régate en plus de raffiner l’efficacité des manœuvres», de dire M. Lauzon, le directeur de l’école de voile.
«Pour ceux qui commencent, ajoute-t-il, nous cherchons à rendre l’enfant confortable dans l’eau en lui apprenant une pratique sécuritaire et en le rendant autonome à la voile.»
Selon M. Lauzon, la voile n’est pas difficile à apprendre. D’abord, les jeunes portent des vestes de flottaison. Même s’il se met à faire une mauvaise température, le jeune va pouvoir revenir au bord de l’eau, ou encore, si son bateau vire à l’envers, on lui aura appris comment s’en sortir.
Pour cet été, l’école a reçu trois nouveaux dériveurs, des Topper Taz Race, qui s’ajoutent à la flotte d’Optimists et de Lasers 1. Comme bateaux d’école, les Taz sont très recherchés pour former les jeunes qui, après avoir navigué les Optimists, sont encore trop légers pour les Lasers.
Si le but du club est de promouvoir la voile comme sport sur l’eau, il y a déjà eu une équipe de compétition, dont certains membres performent encore, comme Martin Robitaille, de Deux-Montagnes, qui fait des compétitions mondiales et qui aspire à faire les prochains Jeux olympiques. Il y a aussi Florence Pépin-Delhaes, une championne au niveau junior, et médaillée d’argent aux Jeux du Canada en 2013. Elle a arrêté la compétition cette année pour justement entraîner une équipe de compétition à Montréal. D’ailleurs, Florence donnera une formation à Oka au cours de l’été.
«Nous organisons, entre autres, ce stage pour les jeunes qui ont déjà une formation en voile et qui désirent aller plus loin. Le stage est conçu pour parfaire leurs manœuvres et découvrir les plaisirs et les défis de la compétition à voile. Les jeunes auront l’opportunité unique de perfectionner leur maîtrise du dériveur avec un instructeur de haut calibre», explique François Lauzon.
Les stages sont donnés sur la base d’une ou de deux semaines. Le coût est de 320 $ pour une semaine ou de 530 $ pour deux semaines. De plus, des réductions de prix sont offertes pour les inscriptions multiples ou les groupes.
«C’est aussi chez nous, ajoute avec fierté M. Lauzon, que vont se faire les régates de qualifications des participants de la région des Laurentides, pour les Jeux du Québec de l’été 2016. C’est ouvert aux jeunes de la région qui ont déjà fait de la voile.»
Pour obtenir des informations sur les modalités d’inscription et les programmes offerts, consultez le site Internet: [www.cvl.qc.ca] ou par téléphone au 450 479-6127 ou au 514 278-7920.