Lors de la première fin de semaine de décembre, la formation desHuskies Midget AAA de laLigue de hockey féminin de développement du Québec (LHFDQ), a réussi tout un exploit, car elle a remporté la 7e édition du Tournoi de hockey féminin Canada-USA Cup, qui s’est déroulée à Kitchener, en Ontario. La formation des Huskies alignait quatre joueuses de la région des Laurentides, soit Kim Ménard, de Saint-Colomban, Tamara Thérius, de Boisbriand, Raphaëlle Pouliot, de Mirabel, et Billie Anderson, de Saint-Jérôme.Les quatre équipes midget AAA de la LHFDQ étaient présentes pour une deuxième année consécutive lors de ce tournoi, qui regroupe 22 équipes de l&#8217;Ontario, de la Colombie-Britannique, du Québec, et des USA.Les Huskies ont terminé la fin de semaine avec cinq victoires en cinq matchs. Pour ce qui est des autres équipes de la LHFDQ, les Honey Bees ont eu une fiche de 4 victoires et une nulle, les Hawks ont eu 4 victoires et une défaite tandis que les Warriors ont terminé avec 2 gains, 2 revers et une nulle.

Les filles des Huskies remportent un tournoi important

«Léa a connu une très belle finale A pour le 1 000 mètres, en plus d’améliorer certains points comparativement à la dernière compétition», a mentionné son entraîneur Éric Vachon. «Pour ce qui est d’Arielle, a t-il continué, elle a très bien performé lors du 3 000 mètres, remportant la vague B de cette distance. Elle a gardé sa place jusqu’au dernier tour, malgré la pression.»
Il faut mentionner que grâce à une brillante performance lors de la Qualification nationale canadienne de patinage de vitesse courte piste, qui avait lieu à Richmond en Colombie-Britannique, Léa Tessier prendra part aux Championnats canadiens juniors courte piste à Lévis du 18 au 20 décembre.
Cette importante compétition rassemblera les meilleurs patineurs canadiens, âgés entre 15 et 19 ans, afin de couronner un champion national. Ces patineurs visent l’un des quatre postes pour représenter le Canada à Sofia en Bulgarie lors des Championnats mondiaux juniors sur courte piste présentés du 29 au 31 janvier 2016.
Célestin et Cadorette
Lors de cette même compétition à Chicoutimi, les ex-patineurs du CPVRRN, Mathieu Célestin et Sébastien Cadorette, ont décroché l’argent et le bronze du groupe 2 masculin. Mathieu s’entraîne maintenant au Club de patinage de vitesse Montréal-Gadbois. Il était déjà qualifié pour les Championnats canadiens au niveau senior qui se dérouleront à l’aréna Maurice-Richard, du 15 au 17 janvier 2016. Pour ce qui est de Sébastien, il s’entraîne maintenant au Centre régional canadien d’entraînement (CRCE) à Montréal.
Niveau provincial
À l’occasion d’une compétition provinciale qui avait lieu à l&#8217;aréna Maurice-Richard, les 12 et 13 décembre derniers, huit patineurs du CPVRRN y ont pris part sous la supervision des entraîneurs Benoit Delisle et Benjamin Bousquet. Jasmine Paquette, 16 ans, de Sainte-Thérèse, a terminé au 11e rang du groupe 1 tandis que Cendrine Lévesque, 16 ans, de Blainville, a également fini sa compétition au même rang dans le groupe 2. Du côté masculin, le Thérésien Étienne Benoit-Labelle, 18 ans, a terminé au 15e rang du groupe 1. Jordan Choquet, 17 ans, de Blainville, a fini au 13e rang du groupe 2. Ces quatre patineurs seront du Défi A, qui regroupera les meilleurs patineurs du circuit provincial et qui se tiendra à Chicoutimi les 16 et 17 janvier prochains.

Patinage de vitesse: Léa et Arielle performent bien à Chicoutimi

La Deux-montagnaise faisait partie d’un groupe d’une cinquantaine de personnes, dont la conférencière Karine Champagne, qui avait fait le pari d’amasser une somme de 200 000 $ au bénéfice de la Fondation du CSSS du Sud de Lanaudière, afin de financer une partie de l’achat d’équipements et de projets pour l’hôpital Pierre-Legardeur, mais surtout de vivre une aventure hors du commun.
«Nous avons d’abord, raconte Caroline, fait un très long voyage, soit de Montréal à Boston, Boston à Reykjavik en Islande, puis un autre avion jusqu’à Kulusuk dans un très petit aéroport du Groenland. Pour rencontrer nos guides, nous nous sommes rendus à pied jusqu’au petit village d’environ 250 habitants où nos tentes montées nous attendaient pour notre première nuit.»
Le Groenland a une superficie de 2 millions de km carrés et on y retrouve du glacier sur 1,7 million de km. Le groupe devait faire la moitié du séjour en trekking, soit sur une cinquantaine de kilomètres, et une autre moitié en kayak pendant une centaine de kilomètres.
«Nous avons eu des températures qui oscillaient entre 2 et 18 degrés Celsius. Il faisait jour 24 heures sur 24. J’étais contente parce que je suis une fille de clarté et de lumière. Pendant notre trekking, nous avons franchi le Cercle polaire au 66e parallèle.»
Glaciers
Elle avoue qu’elle n’est pas vraiment une randonneuse, mais qu’elle y allait parce qu’elle adore le kayak. «Nous avons beaucoup marché sur les glaciers et nous avions des directives à suivre parce qu’il fallait faire attention aux crevasses. Nous avons fait des traverses de rivière. L’eau de fonte des glaciers était très froide, soit à 2 degrés. Dans les ruisselets, nous avions de l’eau aux chevilles. À certains endroits, il nous fallait traverser à deux, car nous avions de l’eau aux genoux.»
Mais la journée des traversées de rivière s’est arrêtée brusquement. Il y avait une traversée à faire avec beaucoup d’eau. «Nous avons essayé de la franchir à dix avec une formation en v. Je suis tombée et c’est le guide derrière moi qui m’a retenu. Il a alors donné la directive qu’on rebrousse chemin. Il n’y a pas vraiment de danger, mais si tu tombes dans l’eau, tu es mouillée et tu as très froid.»
Parmi d’autres anecdotes, Caroline a ajouté que son groupe avait fait du dahu français. «Souvent, je devais marcher à reculons parce que j’avais un muscle dans la jambe qui me faisait tropmal», dit-elle pour ensuite expliquer que le dahu est un animal imaginaire à flanc de montagne, avec les pattes plus courtes d’un côté et qui tourne toujours du même bord.
Kayak
En kayak, Caroline a été fort impressionnée par les gros morceaux de glace. «Les icebergs se détachent des glaciers. Ils peuvent fondre sur un côté et tout à coup se retourner dans l’eau. Ça fait un vacarme incroyable, c’est comme un gros coup de tonnerre. Il y avait aussi les banquises. Souvent, les guides nous disaient qu’il fallait ramer plus vite et profiter du passage avant que ça ne se referme devant nous.» 
Par-dessus tout, ce que Caroline allait chercher, c’était l’expérience de faire des expéditions au niveau international. Elle aimerait être guide pour des aventures en groupe. D’ailleurs, elle a déjà planifié de former quelques groupes cet hiver pour faire des randonnées de raquette et coucher en refuge. «Nous avons plein de beaux endroits au Québec. Je vais commencer chez nous et peut-être à l’international par la suite.»

Pour son projet de 40e anniversaire: Caroline Lessard s’est offert une formidable expédition au Groenland